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Bleuet et Coquelicot

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12012023
Bleuet et Coquelicot

Bleuet et Coquelicot, par MRice
@MRice
  
Ses amies la jalousent un peu. Anglaise par son père, française par sa mère, Marie a un pied de chaque côté du Channel. Si elles savaient ! Ses parents amoureux ne sont d’accord sur rien. Lui est Fish and Chips et Stout ; elle est Beaujolais et salade périgourdine. Les vacances ? Landes écossaises versus plages méditerranéennes. Et comment réconcilier la républicaine et le royaliste ?
Ce qui les réunit ? Ses deux aïeux, soldats de la Grande Guerre, l’un poilu, l’autre Tommy, tous deux tombés au champ d’honneur. Alors, chaque année, Marie plante, côte à côte, un bleuet et un coquelicot. 

Blackmamba Delabas aime ce message

Commentaires

Salima Salam
Curieux voyage dans le temps : entrée dans le présent trivial : ses petites jalousies féminines, les commodités du quotidien, puis saut dans le passé, la Première guerre mondiale, et chute sur un retour dans le présent qui commémore le passé dans un mélange de gravité et légèreté.


La forme : 
trois interrogations sur un texte si court. La deuxième aurait pu être transformée en affirmation pour éviter la répétition du procédé. La première et la troisième se comprennent : utilisées pour économiser des mots et mettre en scène les discussions de Marie et ses amies.
Je remarque qu'il y a énormément de personnages : Marie, ses amies, ses parents, ses grands-pères, et tous bien intégrés.
Le style est très neutre et fonctionnel. 
Les trois oppositions : repas, vacances et politique, sont techniquement bien amenées. 
Le titre : je conseille une majuscule à coquelicot, ce qui est d'usage pour les dichotomies. Les deux fleurs du titre sont les mots de la chute. Éventuellement, cette chute n'est pas seulement un hommage aux aïeux, mais aussi la recherche dans le passé de la stabilité et d'une sécurité contre les troubles du présent.
DédéModé
C'est vrai qu'il n'y a guère que la mort pour réunir les hommes. 
Et c'est dit ici de touchante manière, quoi qu'assez convenue.
Salima Salam
Puisqu'on parle ailleurs sur le Bastringue du coquelicot en littérature et en image, j'ai pensé à Bleuet et Coquelicot, puis à :


In Flanders Fields


John McCrae
1872 –1918



In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
    That mark our place; and in the sky
    The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
    Loved and were loved, and now we lie
        In Flanders fields.

Take up our quarrel with the foe: 
To you from failing hands we throw
    The torch; be yours to hold it high. 
    If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
        In Flanders fields.

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