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Vengeance manouche

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25012023
Vengeance manouche

En autre manière de souhaiter la bienvenue à Mademoiselle Anna, le poëme d'entre tous son préféré...

Tu sais sous ma frange l'air louche
De l'œil sombre où luit le danger
Comme une lame à vendanger
Qui s'approcherait de ta bouche


Je sais le pavé qu'Elle touche
La terre qui va te manger
Quand le fils du vent l'Étranger
Aura bu ton sang à la louche


Peu m'importe le temps qui fuit
Celui qu'il fait  le jour  la nuit
Viendra celle de ton trépas


Je suis le vol noir du corbeau
La promesse de ton tombeau
Le loup qui marche sur tes pas...


Alors, Gadjé ! prosaïsme, mystère ou obscurité ?

Salima Salam et Bella de Vnirfou aiment ce message

Commentaires

avatar
Œuf corse, j'ai lu cela autrefois, ailleurs... Et mon commentaire de l'époque avait ravi le poète ha ha. Bref, est-ce que le voleur de poule reconverti en voleur de cuivre (pour les clichés, le développement est gratuit, Anna vous en prie), adaptation nécessaire, fait encore recette ? Reste à savoir qui sont "Elle" et l'"Etranger"... Peut-être qu'une vieille gitane avec une boule de cristal frottée au gros sel pourrait m'éclairer. Je mettrai, nez en moins, un "j'aime" pour la prosodie, marotte fébrile de l'auteur^^.

Anna Thurmorte
Ninn' A
Une troisième version pour parfaire les rimes ? 
Vers 7 et 8, j'aime beaucoup, surtout ce fils du vent.
Obligé d'utiliser un conditionnel dans la strophe 1 ? Je préférais "que je planterai dans ta bouche" pour garder la certitude de ce qui sera fait. 
Mais bon, suis pas une pro :-)

DédéModé aime ce message

DédéModé
Me serais-je une nouvelle fois fourvoyé, Madame, ainsi qu'en un bleu trop vif ?
Accordez-moi un temps de réflexion, je vous prie. Je reviendrai aussi répondre à Anna.
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Je m'attends au pire, j'ai déjà mis mon casque de...o_O
DédéModé
J'ai mis de l'ordre dans mes idées : l'intention était de passer l'acte fatal lui-même (l'égorgement) sous silence (le survoler, comme le corbeau), le premier quatrain se voulant celui de la menace – à peine – voilée (« le danger » pressant) et le second se situant après (enterrement au vers 2 après exsanguination au 4).
En votre faveur, Jeanne, il est vrai qu'on imagine mal le mode conditionnel dans la bouche d'un gitan ; disons que c'est un gitan lettré, comme il en existe, d'ailleurs ! 
À propos, Anna, sortons des clichés, justement : savez-vous que l'un d'eux fut président de la République ?
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En Moldavie ?
DédéModé
Juscelino Kubitschek a rêvé de donner à son grand pays une capitale au milieu de nulle part, et avec ses amis artistes Lucio Costa, Oscar Niemeyer et Roberto Burle Marx, il l'a fait !
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Je pense qu'il manque quelques virgules ; quelques points qui permettraient au lecteur de s'offrir une respiration et avancer à petits pas et sereinement dans ce poème...
Les deux majuscules : Elle et l’Étranger me semble hors du contexte et pourtant j'ai bien pigé où tu voulais en venir...
DédéModé
Ça doit être la seule de mes pièces rythmées à l'ancienne sans (presque de) ponctuation ; j'ai trouvé, à tort ou à raison, après un long temps, que c'était mieux comme ça ; tu n'as qu'à te dire que le vent en a emporté les signes, Michel !
Concernant ta seconde remarque – je précise aussi pour Anna – qu'« Elle », étant le centre du sujet en tant qu'objet de la vengeance, mérite une majuscule selon moi. Quant à « l'Étranger », en homme qui ne recule devant rien, il lui arrive parfois de parler de lui à la troisième personne (en employant le nom sous lequel on le connaît dans le Milieu, avec majuscule, donc) ; Anna l'aura compris, il s'agit du locuteur, mandaté par son clan pour libérer un de ses membres et punir à coup de serpette (« lame à vendanger ») l'auteur de son enlèvement, sa séquestration et sa prostitution forcée. 
Voilà, Damoizelle ! Ces éclaircissements vous suffisent-ils ? Comme vous le voyez, nous sommes en plein fait divers !
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Brrr... J'en tremble !
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Précisions fort utiles, mon cher Dédé, j'ai les réponses attendues ! Grazie mille !
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