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"Ouais ! Et j'ai même ciré mes pompes pour la circonstance."

Haut les choeurs !

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DRABBLE BRONZETTE

Chaque été elles reviennent, les mécréantes.
Jamais blanches de peau, elles ont du pot.
Pas d'âge, et déjà usées par cette vie en couple carcérale et ce turbin et ces pontes de niards qui ont eux aussi engendré cette engeance mortifère et vampirisante.
Proprios. Grasses, ou musclées, maigres ou moches vieilles belles tannées ravagées de rides et hyper bronzées. Marron foncé. On dirait que ces adeptes d'un vrai/faux soleil se sont roulées dans la merde.
Leur vanité vanitas est vanitatum. A poil et sans devise.
La laideur faite femme.
Les...

DRABBLE


Debout dans le bus 3 via la plage de la Salie, un beau mec est là.
Sa beauté plane à quelques centimètres de sa personne. Mince et juste musclé, environ un mètre quatre-vingt. Peau mate, brun, cheveux mi-longs, frange, un peu barbu pas trop, ni tatouage ni bijou, ni Iphone. Tee-shirt turquoise jean déchiré, ses pompes sont des mocassins en serpent. Sa grâce de beau mâle envahit l'espace. Il s'accroche à la barre, désinvolte. Sourit à cet enfant qui babille, avec une superbe bouche de beau mec. Il rit, et ses dents sont blanches. Craquant. Parfait.

Dans ''Femmes factices '', Sosso a capté un super régime minceur :
Le Super Régime Chromatique. Le SRC.
Voici en exclusivité pour les gros qui sont gros et ne veulent plus être des gros tout en s'amusant.
Il s'agit de consacrer une semaine à une couleur de nourriture. Et cela, sur sept couleurs. Donc en sept semaines, adieu graisse morbide ! Ouste du balai ! Nous voulons vivre et mourir beaux. Surtout qu'il va faire 45° à partir de cette semaine. (Vents secs du Maghreb qui remontent).
Par exemple = la première semaine on choisit le vert ; donc on n'achète et ne mange que des...

Et comme le sel est dans la mer la mer en toi dans son principe t'a faite femme et qu'on adore tu as rêvé de sel blanc le Bassin s'était refermé il n'y avait plus d'eau la mer d'Aral seul un monstre marin secoué d'agonie sur des bancs de sel d'Arguin sans état d'âme on avait mis des canapés de cuirs blancs pour contempler l'ancien océan sans eau salée des ailes t'ont poussé et tu t'es envolée difficilement sans point à la ligne de flottaison avec une trapézite.

Si vous étiez un fromage, vous seriez lequel ?
Moi du Babybel pour ne pas grandir et rester belle.

De saucisses il se nourrit.
Au cassoulet toulousain, il carbure.
Sa salade ?
Du tabac en vrac, assaisonné.
Son dessert ?
Un égo surdimentionné et même dimensionné sur.
Sur des rides à couper au couteau.
Une cataracte qui persiste et signe.
Un ordinateur collé aux mirettes.
L'animal se dit chef des informaticiens.
Tu parles.
Et mon cul c'est du poulet ?
De l'artificielle intelligence il a fait son beurre.
Il ajoute "eing" à chaque terminaison de substantif.
Il dit : "l'ennez" au lieu de : "l'année".
Il vote pour Jordi Savabarder.

Le pharmacien a confié à une mamie cliente qu'il aurait aimé être véto.
"C'est un métier très dur vous savez qui demande un coeur blindé des reins solides du charisme plus douze ans d'études. Je suis certain d'être véto dans une autre vie. Je suis mystique Madame Tronchou, et je sais que je reviendrai sur Terre sur c'te putain de caillou ici bas, afin d'être véto. Je sauverai les bestioles victimes du 7ème continent. Et puis je ...
- Eing ? Kéke vous dites Monsieur Store ? J'ai b'soin de ouitamines pour Douglas, il est mou d'la chique c'moment.
-Douglas ?
-Doug c'est son petit...

Rosine et moi nous hâtions le pas pour rentrer avant le couvre-feu. Nous passions en vitesse devant la Kommandantur où un jeune kapo pas très chic, mal fagoté, nous avait repérées depuis quelques semaines.
Dans le chien/loup, il est sorti en courant vers nous et nous a poursuivi.
"Mamazelle ! Mamazelle ! Donnez votre main c'est pour vous ! Schnell ! Je ne dois pas me faire remarquer, z'est interdit."
Il était derrière Rosine, essoufflé ; machinalement, elle a tendu son bras, sans voir vers quoi.
"Tenez jolie Mamazelle, c'est pour vous.
"Qu'est-ce que c'est bon Dieu ! dit...

A Aigues-Morte bastion des Croisades de Saint-Louis de Henri IV des Médard D'Estrées, des Protestants, des Bourbons, Emile a retrouvé ses ancêtres.
Dont un Jean Médard, maître cordonnier né en 1650 de parents inconnus.
Icelui est noté dans les registres/reliques des notaires qui notaient tout en notant...
La mode était d'être un moine copiste dans c'te bled, quoiqu'il s'y passa.
Il devient héritier.
D'une aile de la Tour Magne.
Va falloir lutter contre les courants d'air les ragondins les fantômes des Templiers soumis à la Question.
Pour les rongeurs, Mimile a...

ELLE AVAIT                                                           DANS L'ENTREE
TROUVE CE                                                         IL EST A L'ENVERS
FER A CHEVAL                                                     LE BUT EST D'INVITER
DANS LA FERME                                                     LA CHANCE 
DE L'EXODE Il                                                        A DINER
 FALLAIT FUIR                                                       ICELUI L'AVAIT
LE PERE HITLER                                                    POURSUIVIE
POUR...

LES
FRANçAISES
GRANDISSENT
UN
METRE
NONANTE
DIX
PANARDS
PENICHES
ROBES
IGNOBLES
IMMENSES
EN
LIN
TRAINENT
JUSQU'
AU
BOUT 
DE 
LA 
LAIDEUR
IMPRIMEE
DE
COULEURS
A
VOMIR
LA
MODE
EST
AUSSI
LAIDE
QUE
CES
GRANDES
ET
GROSSES
GEANTES
ARROGANTES
ENCOMBRANTES
LOURDES
QUI 
N'
ONT
PLUS
BESOIN
D'
ECHELLE
POUR 
EMBRASSER
LEUR
FIANCE
C'
EST
LUGUBRE

Sur un marché une dame bien en chair à la voix chaude vante la qualité de ses melons. "Approchez, approchez ! Venez gouter mes fruits juteux." Un homme au regard gourmand s’approche, tend la main. L’épouse intervient rapidement, fait barrage de son corps. "C’est déjà la saison, mon chéri ? Étonnant ! Bah, on trouve bien des fraises en janvier ! En tout cas, ce soir tu te contenteras de kiwis !". L’homme remet sa main dans la poche, sourit à la belle fruitière. Dans une demi-heure, sa femme a rendez-vous avec sa mère. Il remercie mentalement

Éric Satie disait de Maurice Ravel : "Il refuse la Légion d'honneur
mais sa musique l'accepte." L'auteur des Gymnopédies n'avait pas
tort. Ravel manquait d'audace. J'en veux pour preuve son "Concerto
pour la main gauche", créé par le pianiste Wittgenstein qui avait per-
du un bras lors de la Grande Guerre. Il innove, oui, mais pas assez.
Un concerto pour le moignon du bras droit eût révolutionné le genre.
*
J'avais environ quinze ans lorsque j'entendis pour la première fois
la Cinquième Symphonie de Beethoven. Quel choc ! Je décollai, je
m'envolai...

 
 

De mon manoir bleu rose étincelant d'aurore
J'ai vue Eve ondulant si fraîche et frugivore
Au milieu des roseaux, nue en païenne épure
Elle parle aux oiseaux, volant leur beauté pure

De l'ode à mon moulin, ses yeux verts m'ont troublé
Moi je ne suis qu'un comte, aimant une comptine
Métaphore et quatrain pour des cheveux de blé
Comme un croustillant conte avec ma libertine

Quel est ce chien qui me querelle ?
Quel est ce roquet ombrageux
Qui m'accable de cris hargneux,
Alarmant toute la ruelle ?

Cerbère à la voix de crécelle
Qui troubles la paix de ces lieux,
Toi qu'un portail cache à mes yeux,
Que ne t'ai-je sous ma semelle !

Ah ! je vous hais, maudits cabots.
Petits teigneux ou gros ballots,
Votre tapage m'horripile.

Sans vous et quelques excités,
Sombres crétins motorisés,
Il fait si bon flâner tranquille...

Perché pour l'exemple au milieu du square,
Le Maréchal Truc, son sabre à la main,
Rappelle à Toto, petit cancre ignare,
Qu'à Pétaouchnock, il vainquit Machin.

Vois comme il est beau, monté sur carrare,
Impérial et fier, quasi surhumain !
Vois comme il est grand ! Mais Toto se marre.
Respecte un héros, toi le galopin !

Depuis deux cents ans, et toujours imberbe,
Pourfendant les airs d'un geste superbe,
Il semble châtier des vents belliqueux.

Et bien que de bronze, il reste de marbre
Lorsqu'un vil moineau, caché dans son...

Suite à vos remarques et suggestions, je vous propose une nouvelle version, encore merci à tous 


Margygr
 
De cette eau calme, éloigne-toi.
Ce qui nage sous la surface,
Cette sirène aux dents de glace,
Tu dois savoir qu’elle est en moi.
 
Ce qui nage sous la surface,
Dans les ténèbres de tes songes,
C’est la grand-mère des mensonges,
La vipère au cœur de rapace.

 

 

Mon premier disque de musique classique, je l'ai acheté dans un Monoprix,
un dimanche matin, en mil-neuf-cent-soixante et onze. Je ne sais pas l'heure
exacte, mais je crois me souvenir que les cloches de l'église avaient sonné
dix heures depuis peu. C'était un enregistrement du trompettiste Maurice 
André. Un florilège de mélodies célèbres. Durant des semaines, des mois, 
je m'exerçai au son de ce disque, pour améliorer mon souffle et ma sonorité.
Jusqu'au jour où, découragé par la stagnation de mes progrès, j'abandonnai
le kazoo pour me mettre au badminton.