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SONNET : Douleurs

Douleurs

Je laisse l'eau salée dévaler de mes yeux
Sur la farine d'orge et la levure fraîche,
Pétris le pain du jour dans un plat qui s'ébrèche,
Et vois par la croisée le ciel en camaïeux.

L'eau du baquet froidit. Force du poignet seul,
Le savon s'amincit, mes mains deviennent rêches.
À présent linge et joues dans le vent tiède sèchent,
Tandis qu'en ces draps blancs, je crois voir un linceul.

Tu viens du cimetière et je baise ta face,
Que le malheur récent de profonds traits crevasse,
Comme la terre aride...

Landru

"Ô mélancolie des fins de dimanche !"
Songeait tristement le sieur de Gambais,
La fête finie, tandis que flambait 
Son élue du jour, à la peau si blanche.

Une fleur de sang maculait sa manche.
"Regarde-moi ça. Quel sagouin tu fais.
Pas de teinturier : folie ce serait
Que d'aller risquer du pain sur sa planche."

Dehors, l'horizon était flamboyant.
Henri contempla le soleil couchant,
Tableau vespéral toujours admirable.

Un collier en or du plus bel effet
Tournait sous ses doigts tel un chapelet,
Et deux pendentifs...

Invitation au Vertige

Invitation au Vertige
 
N’allons plus ramasser les sanglots des chandelles,
Mon cœur implore grâce et mon esprit chancelle.
Te souviens-tu de l’eau, du fracas de l’averse ?
J’en ai gardé les mots gravés sous mes Converse.
 

Rondeau pour une cloche

T'es pas passé à la téloche,
Entre la pute et le cornard,
L'extralucide et l'ex-taulard ?
T'es vraiment qu'une pauvre cloche.


Faut se les mettre dans la poche,
Les Duvoyeur, les Duconnard.

Dans l’indolente Nuit si bleue d’Apaisement

Dans l’indolente Nuit si bleue d’Apaisement
 
Dans l’indolente nuit si bleue d’apaisement
Où mes tracas se noient dans la mer du plaisir,
Je me songe, endormie, je me laisse envahir,
Mes élytres de fée frémissent doucement.
 

Le Dragon bleu

La terre vomit ses rivières,
Et le ciel noir crache du feu.
On l’entend du fond des chaumières,
Il arrive le dragon bleu.
 
On l’entend déchirer la brume,
Quand écartelant l’océan,
Il surgit au cœur de l’écume,
Et se dresse sur son séant.
 
On entend son souffle de pierre

Apostasie en Terza Rima

La terza rima ou tierce rime est une structure rimique particulière des strophes intercalant dans un tercet une rime issue du tercet suivant. Elle est utilisée pour la première fois...

Le critique

Ladendure a pondu son article vachard.
Toujours aussi cinglant, l'intraitable critique.
Il n'a pas lésiné pour tailler un costard
Au pauvre Pellochman, cinéaste lyrique.


Ce dernier, qu'on le sache est un nul. Un ringard.
Un...

Belle rebelle

A Niki de Saint Phalle  https://www.beauxarts.com/grand-format/niki-de-saint-phalle-en-3-minutes/ )


Les Nanas de Niki dansent dans la prairie
Vibrantes, bien roulées, elles ravinent les cœurs
de celles qui la nuit se terrent à demeure 

Hellequin

Je poursuis mon cycle fantastique/trucs qui font peur.








Hellequin le gros Quinquin (actualisé)



Aux confins des pays, il est une légende
Venue du fond des âges et que la peur commande,
Comme un serpent glacé rampant sur l’horizon
Qui pousse le plus sage à perdre la raison.
 
Chairs mortes et fureur charriées par vent d’Autan,
Ils se font appeler...

ATTENTI-ON ! PEINTURE FRAÎCHE !

Pour qu'advienne la catastrophe,
Que s'emmêle sur l'escabeau
Branlant l'un à l'autre pinceau,
Allons de l'une à l'autre strophe...

Que s'emmêle sur l'escabeau
L'un à l'autre et la Damoizelle
Jou-ira de cette gamelle
Et que l'on moque le tableau.

Branlant, l'un à l'autre pinceau
S'emmêlant dans la cyclanelle,
C'est la chute vers la poubelle :
De La Méduse, Le Radeau.

Allons de l'une à l'autre strophe
Et que l'on moque le tableau
De La Méduse Le Radeau 
Pour qu'advienne la catastrophe !

Margygr

Margygr
 
De cette eau calme, éloigne-toi.
Ce qui nage sous la surface,
Cette sirène aux dents de glace,
Tu dois savoir qu’elle est en moi.

 
Ce qui nage sous la surface,
Fut engendré par la démence,
Une anamorphose en souffrance,
La vipère au cœur de rapace.
 
Cette sirène aux dents de glace,

Mais hélas ! il revient toujours...

Le temps du sang et de la haine,
Comme revient une rengaine,
Et l'hiver après les beaux jours..

https://m.youtube.com/watch?v=DHlWJH9OX-8

Le Sonnet à son Dédé (commande)

Une huitaine pour pondre un sonnet, Pinenfer ? Allons bon, une heure, c'est bien suffisant... Je vous ai fait du déca, c'est plus digeste ;-)
 


Le Tourment du Prélat



Par son penchant pour la douce Marquise,
L’Abbé Chamel eut pu se défroquer :
« Je...

Finita la commedia ?

Après le mot Fin, que devient l'acteur
      Médiocre ou sublime ?
Est-il un royaume où le projecteur,
      Comme ici, s'allume ?
Où pleure Pierrot sur un nom de fleur,
      Boulevard du Crime ?
Où meurt un amour, comme un déserteur
      Sur le quai des brumes ?
Après le mot Fin, que devient l'acteur ?

L'inexistant

On l'aurait cru, ce citoyen,
D'une Môme Néant le frère.
Ne disait rien. Ne faisait rien.
Pensait-il quelquefois ? Mystère.

Il suivit son pauvre chemin,
Effacé, en but au sarcasme.
Le coup de gomme de la Fin
Ne fut qu'un pléonasme.

Apocalypse

Bonjour,
Il fait chaud ! Vous ne trouvez pas ?
Bonjour,

Apocalypse


En un temple il priait, seul, ancien, vague prêtre.
La nuit était au ciel, le jour ne viendrait plus,
Le Soleil avait fui, les matins s'étaient tus,
La Lune s'en allait, on brûlait...

Pour un vieux banc

Combien de culs se sont assis
Sur ce banc quasi centenaire
Dont te cernent les graffitis,
Mon cul de vieux Pierrot lunaire ?

Culs de tout poil, gros ou petits,
Par deux, par quatre ou solitaires ;
Culs mécréants et culs bénits,
Culs terreux et culs de notaires ;

Des timorés, des audacieux,
Des cousus d'or, des miséreux,
Pétant la forme ou cacochymes...

Cent ans de culs n'ont pas vaincu
L'auguste pierre où, tire-au-cul,
Je fais du lard et quelques rimes.

le mendiant

Entends-tu le parfum de ces grains de poussière
Qu’un vent méprisant sème aux quatre coins du temps
Où mes doigts ont tissé de sifflante manière
Quelques filets de lin, pièges de mendiant ?

Au bout d’un arc-en-ciel j’ai volé des couleurs 
Pour les glisser ce soir au centre de tes rêves
Avec quelques mots doux pour apaiser tes pleurs.
Au sortir de la nuit, j’espère un jour sans glaives.

Le zadjal des eaux vives

Un ruisseau chuchotait des ballades étranges ; 
De son profond miroir, l’écho bleu des mésanges. 


Nèpes et papillons brodaient les mortes-eaux 
Où le zéphyr, joueur de grands intermezzos, 
Inclinait les iris vers le front des roseaux 
Comme des yeux cachés sous d’élégantes franges. 


L'on eût dit ce jour-là qu'une fleur de lotus, 
Éclose...

Lamourhaine (en hommage à B.)

Je souris de vos mots et vos airs de prélat
Aux relents parfumés de morts-vivants putrides
Vous donnent la beauté d’un vilain cancrelat ;
Prenez garde à ma haine et mes ires torrides !

Noyez aux caniveaux votre rire dément !
Avalez les mots laids que le...

Le bateau de cristal

Rondeau redoublé



Mais, le sais-tu ? Sais-tu quand à l’aurore,
Les yeux ouverts sur ton vide abyssal,
Combien le vent, ce vent m’est indolore ? 
De mille échos, ton courroux magistral, 

Comme le cri d’un séisme infernal, 
Résonne au loin. Ton chant, vif et sonore, 
À l’horizon se...

Le Juif errant

Sous des haillons rancis que creuse la vermine
Et dans la nuit sans fond de son hiver sans fin,
Comme un rat que le jour a surpris au matin,
Il cherche...

Boum boum boum

J'ai retrouvé ma Terza rima, Cristale :-) bon, rien à voir avec la classe de la vôtre.



Boum boum boum

Toi et moi, flanc à flanc, savourons un moka,
Délice matinal, affranchi de tout pacte.
Je vis, j'entends ta voix, aux accents de polka.

L'amour que j'ai pour toi se joue en un seul acte.
Tranquille, bienheureux, parfum de réséda.
Je te trouve si belle et ta fougue est intacte

Câline, je t'étreins, là, dans la véranda.
Tout à coup, boum boum boum, mon cœur bat la chamade,
Tu ris aux éclats et jettes mon agenda.

Poésie sur un fil

Bonsoir,


Le funambule se tient à la frontière de la vie et de la mort, du rêve et de la réalité, du passé et du futur, sur la ligne de crète du présent.


Poésie sur un fil


Noctambule, j'ondule et hurle vers Hiver,
Hors le temps, je rêve, par le ciel, par la grève.
Sur un fil, je danse les heures, la...

Rondeau sur l'enfance

Enfance, à quoi bon feuilleter
Ton vieil album à nostalgie ?
Bien sûr, la fête fut jolie,
Qu'il nous plaît d'idéaliser.

Mais la mémoire est un sentier
Où pousse la mélancolie.
Enfance, à quoi bon feuilleter
Ton vieil album à nostalgie ?

Dans la pénombre du grenier
Laissons dormir la panoplie,
L'abécédaire et la toupie.
N'ouvrons plus la malle d'osier.
Enfance, à quoi bon te pleurer ?

À franc étrier


Entre deux notes de musique,
Les paroles d'une chanson,
Etreint mon corps un grand frisson,
Mon cœur a perdu sa rythmique.


J'aimerais tant être amnésique,
Faire fi de notre unisson
Entre deux notes de musique,
Les paroles d'une chanson.


Pauvre Villon

Prince, j'ai froid, sur mon chemin.
Le vent d'hiver est implacable.
Je cherche le foin d'une étable
Pour m'y blottir jusqu'à demain.

Faut-il encor, crevant de faim,
Mener la vie du pauvre diable ?
Prince, je prie, sur mon chemin,
Que vienne une âme charitable.

Tandis que j'erre pitoyable,
À Blois, vous donnez grand festin.
Oh ! je voudrais être ce chien
Rongeant des os sous votre table.
Prince, misère est mon chemin.

Neiges provinciales

Bonjour,


Je publie deux versions de "Neiges provinciales". La première est ce que l'on nomme prosaïquement le "premier jet". Elle a été écrite en une heure environ, sans douleur, dans le bonheur de la chambre et du bureau, contigus chez moi.
La deuxième est l'effet des repentirs survenus le lendemain, peut-être de l'orgueil, du besoin d'enrichir, de gommer la platitude, d'entrer en "souffrance", parce que, naïvement peut-être, je vois dans la douce douleur de l'écriture le chemin vers une vérité plus profonde, presque inaccessible.

Bleu pour bleu

Bouche à bouche, corps à corps, en apnée
nous glisserons le long des astres morts
et nuit pour nuit, année après année
sur ta lèvre une douceur patinée
nous tiendra bouche à bouche, bord à bord

Ô, nuit pour nuit, ivresse après silence
le monde autour tournera pour nous deux
tandis qu’heureux, sur une autre cadence
nous aurons l’œil rivé au fond des yeux
silence après ivresse, bleu pour bleu

Ô rage ! ô désespoir !

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Recueillement, Charles Baudelaire

Je pleure et me cogne la tête :
Descente en zinc et mur de toc
Récoltent ma misère en stock.
« Mon Dieu ! quelle faute ai-je faite ?

Pourquoi telle puniti-on
Afflige-t-elle Ton fidèle
Serviteur en dévoti-on,
De contriti-on le modèle ?

Pitié...

A l'heure où les oiseaux

À l'heure où les oiseaux s'éveillent
Il écrit encor quelques vers
Craignant que Morphée ne l'attire
Au ciel dans un songe éternel
(octosyllabes)


A l'he

Le rondel de Durondeau

À "jamais" il préfère "oncques", 
il ne dit pas "beaucoup" mais "moult", 
et l'on se demande si, en 2023, 
il chausse des poulaines
et si sa mie est coiffée d'un hennin.

C'est le rondel de Durondeau,
Qui s'imagine au Moyen-Âge,
Sa plume d'oie grattant la page.
Placerons-nous cet "hirondeau" ?

Il peaufine vers au cordeau
Pour quelque docte aréopage.
C'est le rondel de Durondeau
Qui s'imagine au Moyen-Âge.

Dans un fumet de fricandeau,

La Pluie descend comme un Halo de Sang

A refaire complètement

On est toujours celui d’un autre

————

Rusticus mundi

Princesse au rouet

Princesse elle en peut plus de filer sa quenouille.
Princesse, elle aimerait filer tendres amours,
Loin du château sinistre où son vieux la verrouille
À l'abri des galants et de leurs beaux discours.

Elle attend son Guillaume, et faudrait qu'il se grouille
De venir, tagada, l'enlever pour toujours,
Mais le fameux champion sans reproche et sans trouille
Ne semble pas pressé de lui porter secours.

"Ras le bol du donjon ! Ras le fion d'être vierge !
Qu'il radine, ce naze, où je m'enfile un cierge !
Tempête l'ingénue, entre deux sanglots...

Puisant à La Fontaine

Autant nous faire une raison :
Nous ne serons jamais trompette,
Ni cor ni même clarinette,
Nous autres fifre ou mirliton.

Te voir titan, toi l'avorton ?
En quel miroir, pauvre alouette ?
Se voulant bœuf, dame rainette
A éclaté comme un ballon.

Chacun son rang et sa fonction,
C'est l'éternelle chansonnette.
Sache, modeste souricette,
Vivre dans l'ombre de ce lion.

À La Fontaine, digue don,
Puiser un peu, se mettre en dette,
C'est le moyen, pour la crevette,
De rendre hommage à l'espadon.

Le truc des agrumes

Poésie traditionnelle classique 667252082 ce n'est pas Le corps serre la pirate qui a été mis en chanson mais Pulpe affection. Y'a une chanteuse, Uddy qu'elle s'appelle qui l'a chantée sur une musique un peu RnB / électro-pop, là comme ils disent chez les jeunes concoctée par un ingé son . Djenna l'adore. ( la chanson pas l'ingé qu'elle peut pas connaître). P.S. c'est moi qui ai sollicité la chanteuse pour la voix et la musique.


Odelette au sarcopte

Cher impuissant de la métrique,
Tenant des vers de mirliton,
Avec mes césures merdiques,
C'est ainsi que je vous répond :
 
Le bonhomm' de neige a fondu…
Tant mieux, il rimait avec cul.

Deux rondels

Voici deux textes que j'avais écrits pour le concours avant de m'apercevoir que ce que je croyais en être l'occasion en était aussi le thème. Je les soumets à votre libre critique.

Le grand départ

J'aurai le goût des abricots
Dans ma bouche toujours avide

Vengeance manouche

En autre manière de souhaiter la bienvenue à Mademoiselle Anna, le poëme d'entre tous son préféré...

Tu sais sous ma frange l'air louche
De l'œil sombre où luit le danger
Comme une lame à vendanger
Qui s'approcherait de ta bouche


Je sais le pavé qu'Elle touche
La terre qui va te manger
Quand le fils du vent l'Étranger
Aura bu ton sang à la...

Le corps serre la pirate (nouvelle version)

Son abordage, un art pirate !
Celle un peu guêpe et frappabord
M'a tatoué sans que ça rate
Un aigle azur et fleur du...

VARIATION BISTROTIÈRE

Dès le matin, crachant la suie
D'une nuit blanche en poumon noir
Dans leur manche sale qu'essuie
Le zinc poisseux de désespoir,
Ils sont là comme à L'Assommoir 
Et, beuglante, La Bête humaine
En eux déjà se donne à voir :
Que d'extravagance malsaine !

« Midi le juste » les convie,
Confits vibrant sur le comptoir,
À l'apéritif et l'envie
Leur vient soudain de se mouvoir
Quand la couenne écume en bavoir
De la folie et de la haine
Dégueulant jusques au trottoir...
Que d'extravagance malsaine !

Le fracas s'estompe...

HOMMAGE À UNE GRANDE DAME

Non, Patronne, c'est pas vous !... Désolé, Patronne !
... Ni vous non plus, Duchesse !... ReDésolé !

Inspiré de Ballade du Petit Jour hors ses batailles, de Madame Sylvie Neveu, dont le premier vers est repris en refrain.

     Viens, Petit Jour, hors tes batailles,
Disperser en rond tes cailloux
Comme le glaneur des mois roux
La graine de ses victuailles.
     Le voilà ! le temps des semailles ;
La branche berce les hiboux.
Viens, Petit Jour !
     Lève-toi vite ! que tu ailles,
Sous le ciel clair d'un soleil doux,

SONNET : LES ASSIS DEBOUT

En illustration du sujet de Tryphon, dans la rubrique "petits auteurs"
( je mets le lien pour les handicapés : https://bastringuelitteraire.yoo7.com/t231-comment-publier-sa-litterature )

À la porte se bousculent
D'obscurs écrivants sans plume
À leur chapeau qui s'enfume
Dessus leurs égos qui brûlent

D'un jour décrocher la Lune
De leur manuscrit très nul.
« Enfilez plutôt un pull
Car vous sourit l'infortune :

Vous n'entrerez pas ici,
Chez les francs-macons d'Issy ;
Inutile d'insister ! »

Alors ils...

SONNET : Hamac, chicha et grands départs

Encore une tentative de sonnet. Je n'ai pas observé les rimes féminines/masculines, seulement les hiatus. J'ai l'impression de poster plus que je ne commente, ces jours-ci, excusez-moi, c'est la fièvre.



Hamac, chicha et grands départs
 
Couchée sur son hamac et fumant la chicha,
Une dame se perd en pensées hédonistes :

POÉSIE : ILS ÉTAIENT CHARLES ET FRANÇOIS

Pour présenter la Poësie des deux jours à venir...

D'un temps de rage meurtrière
Vint au monde un verbe puissant
Porté par un prince du sang
Et d'un vagabond la prière.

L'un disait plaisirs et misère,
L'autre le printemps renaissant
D'un temps de rage meurtrière.

S'est écoulé le millénaire,
Chaos de torrent rugissant.
Écoute ! au ruisseau bruissant,
La source qui jaillit naguère
D'un temps de rage meurtrière.

Pulpe affection (version Zor & Mlouf )

Petit conte hivernal extrait de son quartier,
Se distille à l'oreille en liqueur très latine.
Sans pépins, il se narre, au timbre d'un postier.
Je le prends à la lettre et voilà Clémentine.

POÉSIE : À fleur d'orange

 Petit conte hivernal extrait de son quartier,
Distille à notre oreille une liqueur latine.
Il se corse et se narre, au timbre d'un postier,
Au pied de la lettre, allons, prends-le, Clémentine.

Tout en beauté, sur l'île au parfum mandarine,
Un corps sage a montré ce qui fait bégayer.
L'histoire est d'or, rangée où Cupidon marine.
Kumquats, fortunellas, les sens vont s'égayer.
 
 
sort Trier
Trier parOrdre
school Modérateurs

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