Dans l’indolente Nuit si bleue d’Apaisement
Dans l’indolente nuit si bleue d’apaisement
Où mes tracas se noient dans la mer du plaisir,
Je me songe, endormie, je me laisse envahir,
Mes élytres de fée frémissent doucement.
Viens, marchand de joyaux, je ne suis qu’une enfant
Qui réclame son dû, sa coiffe de saphirs
Pour couronner son rêve et chasser les soupirs,
Que notre ébat s’achève en repos triomphant.
Ma rivière s’étire en méandres de lin,
Répand ses reflets d’or sur mon lit cristallin,
Les elfes du plafond fredonnent ma berceuse.
Mais mon sommeil d’airain, orchestré par Mozart,
Tourne à la tragédie, me voilà, furieuse :
« Enlève ton genou de mes reins, gros bâtard !
Et c'était si joli, le début...
Marquise aime ce message
Salima SalamLun 27 Nov - 6:34