Voilà que plein d’envie de peindre pour tes yeux
Un lac aux reflets pourpres, un ciel évermeillé,
J’égare mes pinceaux, mes couleurs, mon papier,
Mais, chance ! j’ai les mots et c’est peut-être mieux.
Voilà que près de dire le plus grand des cieux
Je te vois en pensée : ma plume en perd ses pieds
J’entends en moi ta voix : je me sens pagayer
Œdipe sans ses liens, j’arrive, ô mes aïeux !
Certes, je fais d’un œuf sans frémir un bison
Je sculpte un piédestal pour le temps d’un blason
En ton honneur, oui, mais, on n’apprend rien de toi !
Soixante-et-un kilos, un mètre soixante-treize
Les mains au bout des bras, chaude comme la braise
Hyper ultrasensible entre les gros orteils.
Est-ce que vous venez de l'écrire, et direct vous l'avez posté ? Parce que je trouve l'ensemble irrégulier, vous pourriez retoucher certains passages.
Par ex : J’entends en moi ta voix, je trouve ça très prosaïque, et même pas de la meilleure prose.
Sinon, n'allez pas croire, hin, il y a des passages que je trouve très bons.
À plus, je repasse dès que.
Thierry Lazert aime ce message
Salima SalamVen 1 Nov - 21:49