Une vie
Que de douceur et je soupire
Sous la caresse de ses mains,
Sous les secousses de ses reins,
Mon cœur s'accroche à son sourire.
Mais son être est de joie et d'ire,
Qu'hélas je provoque à desseins,
Je pue la peur et je soupire
Sous la violence de ses mains.
À peine nous passons le pire,
Par l'amour couvant en nos seins,
Que déjà notre temps expire.
Et quand, Ô Mort, tu me rejoins,
Une ultime fois je soupire.