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PANTOUM : Cahin-caha

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24072021
PANTOUM : Cahin-caha

Cahin-caha va la vie,
Couci-couça va mon cœur.
Tu t'es barrée à Pavie,
Entonner l'amour en chœur.

Couci-couça va mon cœur.
Tu es partie loin, ma douce,
Entonner l'amour en chœur.
Tu me manques tant, ma rousse !

Tu es partie loin, ma douce,
Avec ce gaillard vaillant.
Tu me manques tant, ma rousse,
Sans toi je suis défaillant.

Avec ce gaillard vaillant,
Là-bas, tu te sens ritale.
Sans toi je suis défaillant,
Ma tristesse est capitale.

Là-bas, tu te sens ritale,
Ravie dans ta Ferrari.
Ma tristesse est capitale,
Je pars, dans ma Méhari.

Ravie dans ta Ferrari,
Tu m'enterres, ma gazelle.
Je pars, dans ma Méhari,
Sur les routes de Moselle.

Tu m'enterres, ma gazelle !
Cette nuit j'ai le cafard.
Sur les routes de Moselle,
Enfin, je conduis sans fard.

Cette nuit j'ai le cafard,
Clap de fin du road-movie.
Enfin, je conduis sans fard,
Cahin-caha va la vie...


Dernière édition par Ninn' A le Dim 8 Mai - 17:35, édité 1 fois

Salima Salam et Blackmamba Delabas aiment ce message

Commentaires

Salima Salam
Cahin-caha

Pièce avec répétition sur le modèle :





B¹ devient C¹
D
B² devient C²
D

Et peut-être vous me direz le nom de cette forme poétique, Jeanne ? En tout cas, les vers repris le sont harmonieusement et s'intègrent très bien dans l'ensemble. Septain avec alternance de rimes masculines et féminines.

J'en pince pour le vocabulaire un peu familier intégrant onomatopées et mots étrangers (barrée, ritale, Ferrari, Méhari, clap, road-movie). Ça donne quelque chose de souple à ce sujet si souvent traité, combinaison heureuse de rigueur technique et d'élocution cavalière.

Deux vers me posent problème :

"Ma tristesse est capitale" : je trouve l'adjectif peu parlant.

"Enfin, je conduis sans fard" : je m'interroge sur le sens. Je suppose évidemment qu'il s'agit d'un jeu de sonorités entre fard et phare. Je suppose également que l'histoire ne connaît pas de happy-end, conduire de nuit les phares éteints, cahin-caha avec les cahots de la route.

Je me demande, Jeanne, si vous n'avez pas mis la priorité à la richesse de la rime, quand un peu moins de richesse de rime vous aurait offert une plus grande palette de possibilités.

Mon problème avec "fard", qui rime merveilleusement à l'oreille et à l'œil avec "cafard", c'est que je ne comprends pas son rôle dans le déroulement de l'action. "Enfin, je conduis sans fard", semble indiquer que le locuteur a longtemps dirigé sa vie guidé par des illusions, et voit enfin la vérité nue : sa solitude et la traîtrise de l'aimée. Mais pour moi rien dans ce qui précède n'annonce cet état d'âme, il l'appelle "ma douce", "ma rousse" qui sont des mots tendres et n'évoquent pas pour moi la déchirure de la trahison. Bien sûr, vous pouvez les garder pour montrer l'attachement qui existe encore et qui justifie la douleur extrême, mais peut-être pourriez-vous à un autre endroit alors suggérer le sentiment de trahison ? Peut-être pourriez-vous remplacer ce "capitale" par quelque chose de bien plus fort annonçant le drame ?

Et elle l'enterre... L'histoire est très bien construite et la chute amenée. On parle plutôt de pointe en poésie, mais vous, ici, vous avez une chute je trouve, parce que même si vous la préparez, le lecteur ne peut pas interpréter le sens caché à première lecture. Il doit relire la pièce à la lumière de la fin pour comprendre le déroulement du drame et les indices annonciateurs.

Et la chute donc... "Cahin-caha va la vie...", reprise du tout premier vers de la pièce, la virgule est devenue points de suspension. Selon comment vous voyez la Vie et la Mort, vous avez fait :


  • Une litote : atténuation de la terrible réalité de la Mort par l'artifice "la vie va, la vie passe, la vie part".
  • Une métonymie : remplacement du terme "mort" par ce qui le précède logiquement : la vie.
  • Une antiphrase : vous voyez la vie et la mort comme antonymes et vous remplacez l'un par son contraire, sorte de dérision d'un esprit désabusé, sans fard.


Une pièce intéressante, qui accroche par ses vers comme tressés et sa syntaxe simple, puis révèle ses secrets à la lecture attentive.

Ninn' A aime ce message

Ninn' A
vous avez vu tout ça Safia ? j'ai l'impression de découvrir mon texte. C'est un pantoum. merci de m'avoir accordé une partie de votre nuit :-)
je vais relire tout ça tranquillement.
avatar
[quote... vérité nue : sa solitude et la traîtrise de l'aimée. Mais pour moi rien dans ce qui précède n'annonce cet état d'âme, il l'appelle "ma douce", "ma rousse" qui sont des mots tendres et n'évoquent pas pour moi la déchirure de la trahison. Bien sûr, vous pouvez les garder pour montrer l'attachement qui existe encore et qui justifie la douleur extrême, mais peut-être pourriez-vous à un autre endroit alors suggérer le sentiment de trahison ? Peut-être pourriez-vous remplacer ce "capitale" par quelque chose de bien plus fort annonçant le drame ?/quote]

La citation quote quote, Safia ma poule, ça marche pas !

Moi, je n'y vois pas de drame, le ton est désabusé, ironique, rien de violent. Les images et le déroulement me font penser à un clip musical. Ca sonne, très coloré le choix des mots.
Le "système" de démarrer une strophe par le 2e vers de la précédente, je trouve ça original, et musical encore, la répétition donne un rythme.
Salima Salam
@ Caco : c'est quoi l'histoire de quote quote qui marche pas ?
Tu crois pas qu'il va s'envoyer dans le fossé ou dans le ravin ?

@ Jeanne : alors ? Il va s'envoyer contre un arbre ?
Une autre nuit et je vous en écrit le double :-). On peut toujours fouiller dans l'écriture.


Dernière édition par Safia Salam le Mar 27 Juil - 4:53, édité 1 fois
avatar
Le truc quote pour "citer", normalement suffit de sélectionner la phrase à citer, de cliquer sur "citer" et c'est bon, on a la citation qu'on veut, là "citer" sélectionne le post entier. A moins que j'ai encore pas compris ?
Ninn' A
@ Safia
Sans aller jusqu'à l'issue fatale, oui j'avais dans l'idée qu'il s'égratigne. Mais je me rends compte que ce n'est pas compris dans ce sens-là qd je lis les comm' sur un autre site. Donc effectivement, si je veux garder cette idée, texte à revoir.
Ne veillez pas pour moi ;-)

Salima Salam aime ce message

DédéModé
Je ne suis pas amateur de pantouns ; cette forme exotique me paraît artificielle, manquant de consistance puisque, par essence, de cohérence, de liens entre les vers qui s'enchaînent mécaniquement.
Il est probable que Banville, qui l'a sortie du néant, et plus encore Hugo et Baudelaire, qui l'ont brièvement pratiquée en exercice de style, partageaient cet avis.

Le vôtre s'en tire bien ; la forme, avec ses rimes travaillées, riches ou suffisantes, est respectée ( je n'ai relevé qu'une faute de prosodie classique ), et l'heptasyllabe s'accorde bien au fond : du travail d'orfèvre... qui me laisse tiède, pour les raisons indiquées plus haut, et peut-être aussi à cause d'un manque de diversité syntaxique et d'invention ( la légèreté du ton méritait mieux ).

Note : 13 /20.

Salima Salam et Ninn' A aiment ce message



Dernière édition par DéDé moDé le Mar 27 Juil - 18:02, édité 1 fois
avatar
poème simple et humoristique à chantonner dans la Méhari car musical ;-)

Ninn' A aime ce message

Salima Salam
caco a écrit:
Le truc quote pour "citer", normalement suffit de


Et là, qu'est ce que tu en penses ?
Oui, quote quote ça marche pas mais tu peux supprimer la partie du message en trop.
Ninn' A
Merci pour votre avis.
Pourrez-vous me dire quelle est la faute de prosodie ?
DédéModé
Le e muet suivant une voyelle doit être élidé (cette règle obsolète en scansion contemporaine nous vient du temps où il était soufflé en la circonstance).

Tout compte fait, le manque d'invention que je vous reprochais frappe surtout les trois premières strophes.
Ensuite, le travail remarquable sur la rime (y compris pour « capitale » et « fard » qui, passé l'effet de surprise, s'avèrent parfaitement adéquats, à mon avis) permet à la pièce de vraiment décoller pour naviguer gaiement dans le détachement loufoque, et faire un peu oublier la rigidité de cette forme, des plus délicates à manœuvrer.
Quant à la faiblesse syntaxique – qui s'efface d'ailleurs graduellement devant l'essor de l'originalité rimique –, elle est pour partie inhérente à la forme, il n'y a donc pas lieu de vous en tenir rigueur outre mesure.

Révision de la note : 15/20.

Salima Salam aime ce message



Dernière édition par DéDé moDé le Mar 27 Juil - 13:07, édité 3 fois
avatar
C'est carrément un handicap chez moi, dès que c'est en vers, je ne pige plus, les rimes, les pieds, tout ça détourne mon attention : je n'avais même pas réalisé que le type roule phares éteints dans le but de percuter un platane ou une autre voiture ! Me faudrait une version prose pour moi tout seul.
DédéModé
Qui dit ça, Monsieur ? Il me semble au contraire que votre interprétation était très juste !
avatar
Rimbaud, Hugo, de Banville, Verlaine, Baudelaire : titulaires indiscutables de l'équipe de France de poésie de fin du XIX ième siècle.
Ninn' A
vous m'aviez déjà parlé de cette règle... et j'ai oublié.
je verrai pour modifier.

La révision de la note et son explication m'ont apporté le sourire pour ma pause déj !
Ninn' A
vous écrivez des textes de chansons, de la musique, les deux ? et en plus vous les interprétez, c'est pas si mal non ? :-)
pour ce qui est du gars qui veut "en finir", comme l'a mentionné Safia sans son comm', ce n'est sans doute pas assez bien exprimé et je devrais modifier si je veux appuyer ce point.
DédéModé
Bon, faudrait savoir ! Il veut en finir ou pas ? ( quelle était votre intention originelle, finalement ? )
Ninn' A
À l'origine j'avais prévu que le gars en finisse. Mais je ne vais pas modifier un texte qui tient assez bien la route et laisser le lecteur interpréter comme il le souhaite.

Tryphon miaou aime ce message

olivier.descamps
Ne pourrait-on pas voir dans les deux dernières strophes une prise de conscience et un espoir ?

" Tu m'enterres, ma gazelle !
Cette nuit j'ai le cafard.
Sur les routes de Moselle,
Enfin, je conduis sans fard.

Cette nuit j'ai le cafard,
Clap de fin du road-movie.
Enfin, je conduis sans fard,
Cahin-caha va la vie... "

Le " Tu m'enterres " représenterait à la fois l'état de délabrement intérieur dû à la rupture et la mort symbolique du sentiment vécu intensément.
Le fait d'avoir le cafard aurait pour conséquence une mise à nu de l'être par état ponctuel de faiblesse psychologique. La fuite se manifesterait par la géographie : la Moselle est située complètement à l'opposé de Pavie.
La conduite sans fard signifierait " mener désormais sa vie dans la réalité, sans artifice, tel que l'on est, sans se voiler la face ".
Le clap de fin du road-movie serait l'acceptation de la fin définitive de la relation (le bout de chemin ensemble est terminé pour de bon).
Les deux derniers vers concluraient : enfin, je me retrouve moi-même, et sachant que la vie a ses haut et ses bas, je remonte la pente, quelque chose de nouveau et de bénéfique se présentera à moi " .

Qu'en pensez-vous, Jeanne ?
Ninn' A
j'en dis que c'est "perfetto" :-)
avatar
"la Moselle à l'opposé de Pavie" forcément quand on quitte un lieu pour se diriger vers au autre, on va à l'opposé du point de départ, mis à part le cas du retour au même point.
olivier.descamps
v16 " Ma tristesse est capitale " ne me gênait pas en première lecture.
J'ai vérifié un point historique et cela a conforté mon impression première. La rime " capitale " avec " ritale " est intéressante.
Je m'explique.
La fourbe s'est barrée à Pavie, qui fut capitale du royaume d'Italie.
Donc, la lecture est double :
- La tristesse est ce qui pèse le plus sur le narrateur à ce moment du poème, ce qui peut l'obséder et le déboussoler.
- On devine qu'elle sera éphémère et appartiendra au passé bientôt (tout comme Pavie a perdu son statut de ville principale du Regnum Italiae au début du XIème siècle PCN).
Pour ma part, garder la rime a sa raison d'être.
A vous de voir, Jeanne.
Bonne nuit.

Salima Salam aime ce message

Ninn' A
Merci pour la parenthèse historique. Oui je garde 'capitale', j'aime bien. Je regarderai pour corriger les 'e muets'.
DédéModé
Olivier Descamps a dit : « Ne pourrait-on pas voir dans les deux dernières strophes une prise de conscience et un espoir ? »

C'est en tout cas ainsi que je lis cette pièce, dont la clé me semble résider ici :
« Enfin, je conduis sans fard » (liberté retrouvée sur le chemin cahoteux de la vie).

Ninn' A aime ce message

avatar
Je trouve le mot capitale pas très juste car l'importance est capitale mais pas la tristesse. Y'a bien un mot en al qui peut le remplacer quand même.
Ninn' A
oh ben nooooon ! :-) je l'aime bien moi mon 'capitale', et j'étais fière de moi quand je l'ai trouvé.
j'avais pensé à jouer aussi avec 'peine capitale' au lieu de 'tristesse' et j'ai laissé filer.

Salima Salam aime ce message

Salima Salam
J'aurais suggéré "infernale", et le lecteur aurait bien deviné comme ça la fin tragique, mais ça minerait complètement la belle explication historique, l'originalité du terme, la richesse de la rime, et l'ouverture possible sur une fin heureuse.

Ninn' A aime ce message

DédéModé
@ Tryphon
C'est redondant, Poto ! « capital » signifie déjà "de toute première importance"...
@ Jeanne
Vous avez eu torT, Madame, de "laisser filer"...
@ Safia
Mais puisqu'on vous dit qu'elle n'est pas tragique, la fin !

Salima Salam aime ce message

avatar
Non car l'importance peut être secondaire, comme une nouvelle sur un short. "capitale" je trouve que ça sonne mal pour tristesse et ça fait mot mis pour la rime plus que pour la justesse. Enfin ce n'est que mon avis.
Ninn' A
Je retravaillerai ce texte et le soumettrai à votre nouvelle lecture (si vous voulez bien :-).
@Tryphon : désolée j'avais cliqué involontairement sur le "je n'aime pas".
avatar
ah enfin mes exigences sont prises en compte, et attention j'ai l'oeil je te surveille lol!
DédéModé
@ Tryphon : c'est surtout qu'on n'associe pas habituellement les deux mots, alors ça surprend d'abord, mais à la réflexion, rien ne s'oppose à ce qu'une tristesse soit capitale, si ? Et puis, n'est-ce pas aussi l'intérêt de la rime que de proposer des combinaisons inattendues ?
@ Jeanne : à votre service, Madame !


Dernière édition par DéDé moDé le Sam 31 Juil - 12:51, édité 2 fois
Ninn' A
@ Dédé. Merci, je reprendrai le texte pour corriger les "e muets" , maintenant que j'ai enfin compris :-)
Salima Salam
Jeanne en B a écrit:
Je retravaillerai ce texte et le soumettrai à votre nouvelle lecture (si vous voulez bien :-).
@Tryphon : désolée j'avais cliqué involontairement sur le "je n'aime pas".

Bonjour Jeanne, si vous cliquez une deuxième fois sur le "je n'aime pas", il sera désélectionné et il n'y paraitra plus.
Ninn' A
après avoir supprimé les e muets non élidés :


Cahin-caha va la vie,
Couci-couça va mon cœur.
Tu t’es barrée à Pavie,
Entonner l’amour en chœur.

Couci-couça va mon cœur.
Tu as décampé, ma douce,
Entonner l’amour en chœur.
Tu me manques tant, ma rousse !

Tu as décampé, ma douce,
Avec ce gaillard vaillant.
Tu me manques tant, ma rousse,
Sans toi je suis défaillant.

Avec ce gaillard vaillant,
Là-bas, tu te sens ritale.
Sans toi je suis défaillant,
Las, ma peine est capitale.

Là-bas, tu te sens ritale,
Satisfaite en Ferrari.
Las, ma peine est capitale,
Je pars, dans ma méhari.

Satisfaite en Ferrari,
Tu m’enterres, ma gazelle.
Je pars, dans ma méhari,
Sur les routes de Moselle.

Tu m’enterres, ma gazelle !
Cette nuit j’ai le cafard.
Sur les routes de Moselle,
Enfin, je conduis sans fard.

Cette nuit j’ai le cafard,
Clap de fin du road-movie.
Enfin, je conduis sans fard,
Cahin-caha va la vie…
avatar
Pourquoi avoir remplacé "ravie dans ta ferrarri" par "satisfaite dans ta ferrarri" ?
Ninn' A
je vous poste une règle que j'ai eu du mal à comprendre :
Les mots qui ont une voyelle avant l'e muet final ne peuvent entrer dans le corps d'un vers, à moins qu'ils ne soient suivis d'un mot commençant par une voyelle avec lequel l'e final s'élide.

du coup, 2 erreurs dans "ravie dans ta Ferrarri", "ravie" compte pour 3 syllabes (ra/vi/e) car ensuite il y a un mot qui commence par une consonne (dans) et ça ne tient pas le rythme des vers à 7 syllabes et ensuite j'enfreins la règle d'interdiction du fait que ce "e final" n'est pas élidé par un mot qui le suit en commençant par une voyelle...

avec "Satisfaite en Ferrari" je retombe à 7 syllabes et je n'enfreins pas la règle.
avatar
Satisfaite, c'est beaucoup moins fort que ravie. Radieuse ? Ça sonne mieux que "satisfaite", je trouve que le f frotte avec celui de Ferrari.
Ces gymnastiques de prononciation ra-vi-heu, certains vont bondir à se faire des bosses dans le plafond, ça me parait d'un autre siècle. Pourquoi pas utiliser la prononciation moderne ?
avatar
non ça ne marche que avec ée, mais avec ie par exemple tu peux commencer le mot suivant par une consonne. Sinon ce serait trop lourd et ça n'apporte rien déjà qu'on a la ridicule alternance des rimes masculines et féminines, faut pas en rajouter.
DédéModé
Non Poto, en classique, le e final après voyelle doit être élidé dans tous les cas.
@ Caco : Avec la scansion actuelle, ce n'est plus qu'une question d'esthétique, de pureté classique.
Du point de vue du profane, c'est idiot, j'en conviens, mais c'est ainsi : si l'on veut s'inscrire dans la tradition, on se doit de la respecter, en s'efforçant de s'en approcher au plus près.
Ninn' A
compliqué tout ça, savoir compter le nombre de syllabes, connaître les règles... c'est pire que les maths :-)
@ Caco, ok j'achète "radieuse", ça me plaît bien.

Blackmamba Delabas aime ce message

DédéModé
« Renaissant(e) en Ferrari.
Ma peine, elle, est capitale
Et je pars en Méhari. » ?


Dernière édition par DéDé moDé le Dim 1 Aoû - 17:59, édité 1 fois
Ninn' A
ah joli ! une renaissance contre un enterrement
olivier.descamps
Le terme initial était " ravie ". Le verbe " ravir " a deux sens. Peut-être faut-il y réfléchir lors de la correction du vers. L'emploi de " Renaissante " tel que proposé par Dédé Modé nécessiterait une révision d'autres points du poème pour garder une cohérence.
DédéModé
Et lesquels, je vous prie, Monsieur Descamps ?
avatar
DéDé moDé a écrit:
Avec la scansion actuelle, ce n'est plus qu'une question d'esthétique, de pureté classique.
Du point de vue du profane, c'est idiot, j'en conviens, mais c'est ainsi : si l'on veut s'inscrire dans la tradition, on se doit de la respecter, en s'efforçant de s'en approcher au plus près.

Pigé. J'avais pas tenu compte de ça. L'habitude des chansons... Qu'est-ce que c'est réglementé, vot' truc ! :-))
avatar
moi j'préfère écouter "du soleil" c'est moins prise de tête sunny
Salima Salam
Et
" Ravie en ta Ferrari"
Ou
"Ravie en sa Ferrari"
?
(Pour moi cette solution ressemble à un hiatus, mais comme je vois le hiatus partout...)
avatar
Tryphon miaou a écrit:
moi j'préfère écouter "du soleil" c'est moins prise de tête sunny

C'est le but ! :-)) J'avoue être très fier de ce pastiche de tube de l'été façon années 60-70 et particulièrement du moustique entre 1'36 et 1'40, que bizarrement personne n'entend.

A part ça, je vote pour le "ravie en ta Ferrari" de Safia.
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