On sable le miel dans mon abricot
On s’envoie des toasts par-dessus ma fente
Dehors l’été lourd nous berce d’échos
Une vibration erre, lancinante
On s’envoie des toasts par-dessus ma fente
Muriel en a bu plus que de raison
Une vibration erre, lancinante
Parmi la blondeur arse des moissons
Muriel en a bu plus que de raison
Oh ! je jouis, je crois que je jouis encore
Parmi la blondeur arse des moissons
Tout, sous le soleil, s’enmûrit et dore
Oh ! je jouis, je crois que je jouis encore
Anne, où es-tu donc ? À qui sont ces doigts ?
Tout, sous le soleil, s’enmûrit et dore
Languide, un essaim passe sur les toits
Anne, où es-tu donc ? À qui sont ces doigts ?
On me fait mourir et renaître ensemble
Languide, un essaim passe sur les toits
La reine, au milieu, se blottit et tremble
On me fait mourir et renaître ensemble
À présent j’abreuve Isis et Margot
La reine, au milieu, se blottit et tremble
On sable le miel dans mon abricot
Je réfléchissais tout à l'heure à cette question d'une section +18, et je me demandais ce que ça vaut. Dedans, on y fourre l'érotisme et la violence physique excessive. C'est très réducteur, comme si ces deux sujets d'écriture étaient les choses dont on doit protéger la jeunesse, quand je connais des opinions, des idéologies et des pratiques dont on devrait tout autant protéger, tant jeunesse qu'adultes.
Je viens de lire quelque chose classé nouvelle érotique, et qui laissait chez moi un arrière goût amer, celui des rapports homme-femme basés, non sur l'émancipation, mais sur la hargne d'une émancipation pas atteinte. Alors j'ai repensé à ce que tu écris, toi, et qui est très positif, constructif, lumineux, quelque chose qui réconcilie avec la vie.
Bella de Vnirfou aime ce message
Salima SalamVen 20 Jan - 11:37