Aux deux tiers du livre se trouvait un trèfle à quatre feuilles et à dentelle, grignoté par la pluie, le vent puis les années. Une main l’effleura de ses yeux pétillants. Des souvenirs le déplacèrent, le cœur parsemé d’émoi. Fragrance de jasmin, effluves de douceur émanèrent de quelques mots écrits à l’encre magique "Tu es mon unique amour". D’un visage d’hier parvinrent des instants de bonheur puis des pensées douloureuses, son cœur chavira. Se relevant dignement le vieil homme se dit "hier sera un jour heureux », replaça le trèfle dans le roman de sa vie.
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J'aime bien ce "une main l'effleura de ses yeux pétillants". Un peu comme "cette affiche où nos yeux écoutaient des bravos" dans une chanson de Ferré.
... Ou dans les Correspondances de Charlie Baud... ou les Voyelles de Rimbaud... À ceci près, CanZoniere, que dans la "métaphore synesthésique" de Jeanne c'est le toucher qui enrichit la vue, et non pas l'ouïe.
Ha ha, avouerai-je que j'ai google-isé Charlie Baud ? :-) j'irai lire ça. JL, merci pour la réf à Ferré.
Ben oui. D'où mon "un peu comme"...
On les considèrent habituellement comme le texte fondateur du Symbolisme ; c'est sans doute le plus élaboré de l'Auteur Charlie Baud. (je parle sous l'autorité de l'Auteur JLK : ai-je votre aval, CanZoniere ?)
Mon cher Démodé, quelle coquille ce matin ! "Le poète écrit la tête à l'envers" !!! Éditez moi ça de suite ! Je ne vous reconnais plus, si vous commencez à faire comme moi...
C'est parce que j'avais d'abord écrit « D'aucuns », pour faire intello, pis je suis allé vouère si ça prenait bien un s, pis quand je suis revenu je me suis dit : non ! trop c'est trop ! Alors j'ai mis « On » à la place... Voilà toute l'histouère, Dame du Manoir de Beaulangage.
Sinon, dans Voyelles (POËSIE DU JOUR), l'Auteur Petit Arthur se fait explorateur non plus de la langue et du mot mais de leur constituant de base le plus sonore, auquel son esprit puissant, par le phénomène neurologique de synesthésie, attribue des couleurs en relation avec ce qu'elles expriment dans les profondeurs...
A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre...
Dernière édition par DédéModé le Lun 22 Mai - 12:52, édité 1 fois
Holà ! "Correspondances", je vous le laisse. À vous, cher professeur, les explications de textes. Moi, je suis le fantaisiste de service. Chacun son emploi. Nénesse, tu reprends la même chose ? "Correspondances ", ça me rappelle le lycée, quand le prof de français causait pour les premiers rangs, et que moi, j'étais dans le fond en train de lire " L'Equipe". Merde ! Notre Jean-Claude Bouttier allait affronter Carlos Monzon pour le titre mondial ! Alors, Charlie, vous comprenez....
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Ouai, eux causaient "Correspondances" et vous "carnet de correspondance" à faire signer...
Hier sera un jour heureux... La force de la volonté ? De l'autopersuasion ? Ce petit texte touche le cœur.
Un peu comme "cette affiche où nos yeux écoutaient des bravos" dans une chanson de Ferré.
JihelkaDim 21 Mai - 22:14