À l'Autre

Joli !
J'aime le titre. Le est un, crétin, étain, très classe ! Et v11 !

Oui, Salima le dit : c'est la classe.
Mais je n'ai pas pu résister à la tentation d'un rebond, que mon audace soit pardonnée...ou non.


Dans ce rondel où je me vautre
Subsiste encore un sacristain
À genoux sur le strapontin
Offrant au ciel sa patenôtre.

Comment trouver des mots en « ôtre »?
Dédé les a pris… mais tintin :
Dans ce rondel où je me vautre
Subsiste encore un sacristain.

Je cherche alors la rime en « autre »
Pour cet essai très puritain
Dont l’avenir reste incertain
Las ! Il ne sera jamais nôtre
Dans ce rondel où je me vautre.

Dernière édition par Cristale le Lun 29 Mai - 10:15, édité 1 fois

Oh oh ! Très intéressant. Mais Patenôtre et nôtre... Pas le même étymon ? Ou bien en rondel c'est permis, sans doute, c'est pas du sonnet, c'est pas les mêmes standards. 

Bon, histoire d'écrire quelque chose, je dirai que je ne peux pas vous imaginer vous vautrer dans quoi que ce soit. Et quoi si vous mettiez à la troisième personne masculin ?

Bin voyons !
(dans la luxure, peut-estre?)

Il arrivait à Villon, et d'autres de ses contemporains, de reprendre le même mot à la rime, comme cueur dans son "Lay".

@Salima
Vous pourriez nous le ré-écrire au masculin ? 
Chiche !

@ Dédé
À l'époque les poètes se permettaient ce qui nous serait reproché aujourd'hui.
C'était l'bon temps... ou pas :)

Fastoche, Dédoche !



À la vôtre !


Dans ce rondel où il se vautre
Subsiste encore un sacristain
À genoux sur le strapontin
Offrant au ciel sa patenôtre.

Comment trouver des mots en « ôtre »?
Dédé les a pris… mais tintin :
Dans ce rondel où il se vautre
Subsiste encore un sacristain.

Il cherche alors la rime en « autre »
Pour cet essai peu puritain
Dont l’avenir reste incertain
Las ! Il ne sera jamais nôtre
Dans ce rondel où il se vautre.

Ah ! Salima, Salima
Je vous attendais là où je savais que ça ferait mal et paf ! vous voici tombée dans le piège du féroce hiatus "où il" :)
...ce qui explique mon renoncement au masculin pour ce rondel, non que je sois nonne ou gay mais, comprenez-vous, ça n'arrive pas qu'aux autres, j'ai préféré respecter les règles que de me les prendre sur les doigts par un pro de la versification qui aurait jeté son oeil sur mes vers.
Bravo pour "...cet essai peu puritain" ! Effectivement. Le mien l'était un peu trop :)
Et merci d'avoir joué le jeu, c'est super cool.
À la nôtre !


Ah ! mais Dédé, pourquoi votre rondel n'irait-il pas rejoindre le salon "poésie traditionnelle" ?
:Aaaaa1:

Ah oui, hiatus, même pas songé à lui un instant... Je le laisse. Tant pis. Ils connaissaient les hiatus dans le temps ?

Bin non, justement ! y en a encore plein chez Ronsard, alors même que le rondel était tombé en désuétude !


Dans ce fol rondel il se vautre,
S'agite tel un sacristain
À genoux sur le strapontin
Offrant au Ciel sa patenôtre.

Comment trouver des mots en « ôtre » ?
Dédé les a mis ce matin
Dans un fol rondel où se vautre,
S'agite ce faux sacristain.

Il cherche encor la rime à « l'Autre »
Mais la chose est rare (tintin !)
Au point qu'il perdra son latin
Et son lundi de Pentecôtre
Dans ce rondel où il se vautre.

Ah oui ! La "Pentecôtre" !  :Aaaaa12:

Pentecôtre, j'me souviens, dans le temps ils disaient ça comme ça !

Je dois préciser que le rondel en en-tête m'a été inspiré par celui de Tarabistrakoum, dont il reprend le titre en premier vers.
Georges, si tu nous lis encore, Merci encore !

@MARAIS Lydie
Le lien de Dédé est effectivement invalide car incomplet mais auparavant j'avais cherché le poème de Tarabistrakoum dans la rubrique poésie traditionnelle, celui-ci a été supprimé sans doute par son auteur, voici le lien :
https://bastringuelitteraire.yoo7.com/t604-on-est-toujours-celui-dun-autre

À moins que je sois complètement à côté du sujet, j'évoque la phrase de Dédé  qui dit d'avoir emprunté le titre du poème de Tarabistrakoum en 1er vers de son rondel ici présent à la une de cette page. N'est-ce point ce que vous cherchiez ?

@Cristale
Vous allez au fond des choses ! Oui, c'est bien le texte en question, supprimé par son auteur.