Je souris de vos mots et vos airs de prélat
Aux relents parfumés de morts-vivants putrides
Vous donnent la beauté d’un vilain cancrelat ;
Prenez garde à ma haine et mes ires torrides !
Noyez aux caniveaux votre rire dément !
Avalez les mots laids que le démon m’insuffle,
Urinez dans la soue et buvez le ferment,
Rampez jusqu’à mes pieds sans beugler comme un buffle !
Après je vous promets de vous émasculer
Et de jeter au feu votre pauvre vermille
En sciant lentement, mais sans trop calculer,
Le sang s’écoulera sur l’étron qui fourmille.
Je vous écraserai sans l’ombre d’un remord
Et vous me supplierez, comme un insecte immonde
Aplati sur le sol, de vous donner la mort
Pour éviter l’affront face au regard du monde.
Vous avez cru m’atteindre avec tous vos discours,
Indigestes propos dont le fiel vous rassure,
Fini le chant du coq châtré des basses-cours,
Vous mangerez mes vers jusqu’à la vomissure.
Un poète m'avait dit : "Écrivez un poème où vous me déclarez votre haine, non pas comme vous me voyez maintenant, dans toute ma petitesse et mon humanité pitoyable, mais comme vous m'avez détesté (ne nous mentons pas là-dessus, s'il vous plaît : vous m'avez haï), avec violence, me souhaitant le suicide et tout ce que vous pouvez trouver de plus atroce, soyez horrible, dure à outrance, soyez dégueulasse, et proposez ces vers à "..." Bien sûr, il vous faudrait préciser que j'y consens, et j'y consentirai aussi publiquement qu'il le faudra. Cela dit, je doute que vous acceptiez de vous salir en salissant mon nom. Bonne journée, Bien à vous, B.
Dernière édition par Salima Salam le Sam 17 Juin - 20:12, édité 1 fois
Salima SalamSam 17 Juin - 16:25