DRABBLE MERE

Y'avait la queue chez la fleuriste. Du coup, j'ai pris un Jackpot et un Cash pour ma mère.
Perdants, comme d'hab.

Mieux vaut le kéno = parole de joueuse de mère en mère...

Ça fait trente grattages. À raison de deux grattages au Nouvel An, pour son anniv'
et pour la fête des mères, ça fait donc cinq ans de jeu gratis. Pour l'instant, elle n'a
donc pas joué à perte, ou presque. Oui, enfin, je me comprends...

Votre maman doit être très âgée, CanZonière, prenez bien soin d'elle !
MAIS il ne faut pas jouer, JAMAIS § CAR c'est par le jeu que ce pauvre BLIN a fini en prison !
Non non non, Monsieur : ni jeu ni alcool ni tabac ni gras ni sucre ! ET vous vivrez aussi longtemps que votre mère...

Mère a eu 90 ans en janvier.

Il faut jouer un peu pour le fun. Il faut trinquer de temps en temps quand on a qq chose à fêter. Monsieur le Cactus spartiate vous allez devenir tout sec et vos épines tomberont.
La modération est la passion des sages. Soyons donc sages.

En ce qui concerne les jeux de casino (ma famille en était adepte), je confirme qu'il faut être excessivement riche pour ne point s'y endetter. Oui, ça existe.

Je crois qu'il vaut mieux que je vous épargne ce que je pense des "grandes familles", Duchesse, patriarche et héritiers confondus.
Vous me direz qu'il faut être fort, très fort, pour ne pas se laisser aller à flamber la sueur du pauvre quand on est des derniers, et que l'homme est généralement faible, et vous aurez raison. 
Le seul fort dans l'histoire c'est le premier : le capitaine d'industrie, qui règne sur les siens comme sur son troupeau de larbins aliénés. 
Qu'elles aillent au diable, toutes, ces lignées de faux chrétiens sans morale ni raison.

C'est dommage car je suis en train de remonter l'arbre de mes ancêtres jusqu'au lit de Gabrielle D'Estrées et Henri IV. Ensuite, j'ai un autre arrière grand-père Jules Roullier, un Picard avec des ancêtres dans les mines de charbon (les rouliers) qui a commencé à bosser à 12 ans comme ouvrier soudeur dans une usine d'Aubervilliers et puis est devenu chef d'entreprise florissant. Il s'est fait tout seul, c'était un autodidacte. Ses ouvriers l'adoraient car il les traitait bien. C'est mal ?

La photo est trop petite, on peut pas lire...

Avec un ami et les anciens travaux de mon grand-père, on est remonté ce we jusqu'à un Louis Médard Maître cordonnier à Aigues-Morte en 1655. Le bastion des Protestants.

Il n'y a pas de secret : c'est le travail qui crée le capital ; tout enrichissement excessif se fait sur le dos d'autrui. C'est ça, le capitalisme historique : la masse trime pour engraisser une minorité d'exploiteurs et d'oisifs qui lui laissent juste de quoi se maintenir en capacité de continuer à produire, à moindre coût, donc. 
Bref, une dégueulasserie complète. Indéfendable.

L'arbre gégènalogique de Nénesse remonte jusqu'à 1436. Il a un ancêtre pilier à La Pomme de Pin.

Ah c'est vrai ça ; voici même son arbre authentique.

@DédéModé

Suppôt de Karl Marx ! Rejeton d'Étienne Lantier ! Apôtre du collectivisme ! Laudateur des Congés
Payés ! Chantre du Rase-Gratis. ! Idolâtre de Jean Ferrat ! Dresseur de barricades ! Bolchevique !!!

Alors là, Monsieur, je prends ! tout !

Duchesse, c'est ce que vous êtes qui compte, pas ce qu'ont été vos aïeux ; vous n'êtes pas eux et ils ne sont pas vous ! Tenez ! prenez le cochonov présidant l'Assemblée de la Fédération de Russie : quel rapport avec son ancêtre Léon Tolstoï ?... On serait bien en peine d'en trouver un quelconque !
Le sang ne compte pas, ou si peu : vous vous fourvoyez, Duchesse !

Bon sang ne saurait mentir au contraire.

@DédéModé

N'importe quoi ! A vous entendre, il y aurait juste deux options dans la vie : être riche et une pourriture, ou être pauvre et se laisser pourrir par le riche. 
Mais non, pas du tout, il y a aussi ceux qui vivent en dehors de ces valeurs, qui ne se laissent pas exploiter, et qui ne bavent pas d'envie devant la vie facile de l'argent facile.
Et vous êtes d'autant plus stupide dans vos paroles, mon Ami, que vous faites partie de la troisième catégorie, mais que vous n'avez pas le recul pour vous en rendre compte. Je vous conseille de replonger votre tête dans cette canalisation qui vous fait de l'oeil, histoire de méditer sur la vie. 
 

@LYDIE MARAIS MEDARD
Vous avez une coquille dans la première phrase et dans la dernière aussi. 
Je trouve l'ensemble trop décousu, tant pour la cohésion que pour la progression du thème. Et je ne vois pas d'utilité aux retours à la ligne, qui coupent la lecture inutilement et se donnent dans allures de prose poétique sans en être. 

"Leurs enfants leur ont fourré un gros bouquet sur le muffle dans l'espoir de les étouffer."
Cette phrase est branlante. Elle est précédée par "une mère". Elle devrait donc être "ses enfants", ce qui ne donnerait plus le même sens. Alors pour garder le sens et rétablir de l'ordre dans ce... désorde, il faudrait écrire : 
 
Dans les rues les gentilles familles ont sorti leurs mère des placards. Leurs enfants leur ont fourré un gros bouquet sur le muffle dans l'espoir de les étouffer.
Ils se donnent bonne conscience.Pour une seule journée. C'est la Fête des Mères. On n'en a qu'une je signale.
De mère.
La mienne fut Boulevard des Allongés, puis auprès des siens dans l'espace.
Elle m'accompagne toujours.
Mon neveu disait que c'est la Fête des Mèr...des.
Forcément il ne s'entendait pas avec la sienne.
Il l'a surnommait : Folcoche... Folle Cloche...
Ou
La Thénardier.

Dernière édition par Salima Salam le Mar 28 Mai - 15:42, édité 1 fois

Ennefé, vouloir faire passer plusieurs occurences en cent mots, rend celles-ci décousues voire en vrac. C'est l'inverse du développement ou du délayage. Ici je voulais parler des hypocrites, des inconsolables, et des rancuniers. Avec une touche de littérature.

je parlais des grands groupes qui constituent les rouages du système, Patronne : les poutroumpt et leurs électeurs ; tous à jecter avec l'eau du bain !