L’an fut célébré neuf, en confetti de neige.
Graines au nourrissoir et gente ailée en flots,
Bal de plumes léger, me réjouit ce manège,
Au sein de mon courtil, à mes yeux, demi clos.
Pourtant froide dormance, ô hiver aux cent nuits,
Au creux de mon vieux chêne, un écureuil s’échoue.
Pierrot lunaire en paille, épouvantail s’ennuie ;
Jusqu’à la saint épeautre, il semble dans les choux.
Puis sur le champignon, appuie le doux printemps.
On sème à la folie, noces de primevère.
Ça pousse dans les raies, m’enivre ces instants.
Papillon sans filet, poésie persévère.
Je serai, coccinelle, un peu tireur d’élytres.
Tu me parais à point contre le puceron.
Vainquons le pesticide et guerre à tous ses litres ;
Crions coquelicots, pour fraise et liseron !
Juin, l’arche de nos haies est tonnelle fleurie.
Rivière en chuchotis, famille canard flotte.
Dans le vert camaïeu, file le chemin gris
Petit pierreux poudré monte jusqu'à marmotte.
Moi, voyageur de l’aube autour de mon jardin,
Je visite, l'été, le basilic de Rome,
Avec un arrosoir et ce plaisir badin.
Mon nom est en senteur : pèlerin pour l’arôme.
Bientôt dans les buissons, l’automne fait la mûre.
En saison de labour, je joue la grelinette.
Instrument clé du sol, Déméter me murmure :
« Tu connais la musique : ameublis la planète ».
« Je te hume Gaïa, du haut de la calade ».
Cueillette d’une poire, « en fait, amies abeilles,
Comme vous dans le thym, je butine en balade.
Mon dessert potager s’attrape en haut des treilles ».
Quand s’allient papa et les quarante légumes,
Aux fruits, c’est le sésame à saveur salivante.
Ces trésors goût soleil ou mouillés par les brumes,
Donnent, en bio-joli, label terre vivante.
Graines au nourrissoir et gente ailée en flots,
Bal de plumes léger, me réjouit ce manège,
Au sein de mon courtil, à mes yeux, demi clos.
Pourtant froide dormance, ô hiver aux cent nuits,
Au creux de mon vieux chêne, un écureuil s’échoue.
Pierrot lunaire en paille, épouvantail s’ennuie ;
Jusqu’à la saint épeautre, il semble dans les choux.
Puis sur le champignon, appuie le doux printemps.
On sème à la folie, noces de primevère.
Ça pousse dans les raies, m’enivre ces instants.
Papillon sans filet, poésie persévère.
Je serai, coccinelle, un peu tireur d’élytres.
Tu me parais à point contre le puceron.
Vainquons le pesticide et guerre à tous ses litres ;
Crions coquelicots, pour fraise et liseron !
Juin, l’arche de nos haies est tonnelle fleurie.
Rivière en chuchotis, famille canard flotte.
Dans le vert camaïeu, file le chemin gris
Petit pierreux poudré monte jusqu'à marmotte.
Moi, voyageur de l’aube autour de mon jardin,
Je visite, l'été, le basilic de Rome,
Avec un arrosoir et ce plaisir badin.
Mon nom est en senteur : pèlerin pour l’arôme.
Bientôt dans les buissons, l’automne fait la mûre.
En saison de labour, je joue la grelinette.
Instrument clé du sol, Déméter me murmure :
« Tu connais la musique : ameublis la planète ».
« Je te hume Gaïa, du haut de la calade ».
Cueillette d’une poire, « en fait, amies abeilles,
Comme vous dans le thym, je butine en balade.
Mon dessert potager s’attrape en haut des treilles ».
Quand s’allient papa et les quarante légumes,
Aux fruits, c’est le sésame à saveur salivante.
Ces trésors goût soleil ou mouillés par les brumes,
Donnent, en bio-joli, label terre vivante.
DédéModéLun 19 Juil - 5:58