POËME SANS FIN...

Très long en tout cas, et à plusieurs mains, chaque contributeur y apportant à son tour un vers ou deux.
Note : On s'efforcera de suivre la prosodie classique, ainsi qu'un schéma de rimes simple.

(merci à Pehache pour cette brillante idée !)

Je me permets de lancer l'affaire...

Demain matin, dès lors que j'aurai pris mon bain...

encore Verlaine :-) "jolie" rime d'ailleurs. oui, le trimètre... mais là je suis larguée, j'en suis restée au 6/6. je regarderai ça de plus près.

grivelage, je l'ai trouvé là : https://www.cnrtl.fr/definition/grivelage

Le lien est inactif, Jeanne, et je n'ai pas trouvé le mot là où il était censé me conduire...

Je reviens juste pour vous dire, Jeanne, que j'ai trouvé votre « grivelage » – tout à fait valide, donc, bien sûr – ; poursuivre dans ces conditions est au-dessus de mes forces. Désolé.

comme vous voulez, Mr Dédé. je dirais quand même "dommage !" car j'apprends avec vous. j'ai fouillé un peu entre-temps sur le net pour comprendre cette histoire de trimètre mais ça me dépasse pour le moment. si jamais vous souhaitez refaire un point là-dessus dans la rubrique dédiée aux règles de la poésie...

Demain matin, dès lors que j'aurai pris mon bain,
je partirai, léger, ainsi qu'un dieu volage,
Direction l'Inter, pour un périple urbain,
Visiter ses rayons, céder au grivelage.


Je marcherai ratissant des yeux les promos
Jusqu'à l'étal d'Astrid, la belle poissonnière...
Tiens donc ! un bateleur ! perdu dans ses démos :
Ha ha ! qu'il a l'air con ! la harangue outrancière (...)

Dernière édition par DédéModé le Dim 2 Avr - 9:12, édité 1 fois

Demain matin, dès lors que j'aurai pris mon bain,
je partirai, léger, ainsi qu'un dieu volage,
Direction l'Inter, pour un périple urbain,
Visiter ses rayons, céder au grivelage.


Je marcherai ratissant des yeux les promos
Jusqu'à l'étal d'Astrid, la belle poissonnière...
Tiens donc ! un bateleur ! perdu dans ses démos :
Ha ha ! qu'il a l'air con ! la harangue outrancière, 

Le costard étriqué, la cravate froissée (...)

Demain matin, dès lors que j'aurai pris mon bain,
Je partirai, léger, ainsi qu'un dieu volage,
Direction l'Inter, pour un périple urbain,
Visiter ses rayons, céder au grivelage.


Je marcherai, ratissant des yeux les promos,
Jusqu'à l'étal d'Astrid, la belle poissonnière...
Tiens donc ! un bateleur ! perdu dans ses démos :
Ha ha ! qu'il a l'air con ! la harangue outrancière !


Le costard étriqué, la cravate froissée,
Il regarde, ébahi, cette grasse souris.
Oh là ! fais-je in petto, couvant ma fiancée

Dame Jehanne, silvôplé!...

Demain matin, dès lors que j'aurai pris mon bain,
Je partirai, léger, ainsi qu'un dieu volage,
Direction l'Inter, pour un périple urbain,
Visiter ses rayons, céder au grivelage.


Je marcherai, ratissant des yeux les promos,
Jusqu'à l'étal d'Astrid, la belle poissonnière...
Tiens donc ! un bateleur ! perdu dans ses démos :
Ha ha ! qu'il a l'air con ! la harangue outrancière !


Le costard étriqué, la cravate froissée,
Il regarde, ébahi, cette grasse souris.
Oh là ! fais-je in petto, couvant ma fiancée,
Encore un malappris, vite, mon bistouri !...


MAIS !... l'est pas dans ma poche !... et pas dans ma chaussette !