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POÉSIE : Jean qui rit, Jeanne qui pleure

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03082021
POÉSIE : Jean qui rit, Jeanne qui pleure

Clause de non-responsabilité : ce sonnet, comme celui de Trazz, est mon premier. C'est un défi, une rigolade, une tentative. Je ne suis pas sûre d'avoir bien compté... Les "e" muets qui comptent, ça me va, c'est comme ça que je parle mais les règles plus spécifiques... A voir...

@Safia : C'est vraiment pour rire et m'exercer, aucune intention agressive, un clin d'oeil en forme de reproche qui est une façon de te dire... merci !


@les pros : il faut mettre des majuscules au début des vers ?...

Qu’il est doux d’éviter le diktat de la vie
Jupe plissée, socquettes et jolis mocassins
Mués un jour en rouge à lèvres et fond de teint
Reflet maussade, image grave, quel ennui !

L’oiselle se débat dans l’esprit en furie
Et trouve dans les mots un formidable entrain
Brandissant le stylo, elle crie « Libre enfin ! »
Son outil, son amour, sa porte de sortie

Naïve, as-tu vraiment cru en ta liberté...
Remplis d’épais cahiers ; tes récits, écris-les
Mais souviens-toi qu’ici, c’est le monde des hommes

Il faut connaître règles et mathématiques
Sans ordre ni structure, où serait la logique ?
Si tu crains d’oublier, va lire le forum !

Salima Salam et Thierry Lazert aiment ce message

Commentaires

DédéModé
Elle croit d'abord trouver la liberté dans l'écriture, échapper ainsi aux contraintes de la féminité, mais s'aperçoit aussitôt qu'écrire est contraignant aussi, c'est bien ça ?
avatar
Pas mal ! Mais je me rends compte à votre analyse qu'il y a une trop grande part de "non dit" ! Si je commence par le message à Safia, c'est que c'est elle qui m'a fait écrire en rimes (alors que je lui disais que je n'aimais pas ça !). Alors, dans ce petit sonnet, effectivement, elle découvre la liberté dans l'écriture et on la replonge dans la contrainte en lui imposant les règles de la poésie. (Bon, OK, c'est poussif... ;-))
DédéModé
C'est un peu laborieux, effectivement, mais le second quatrain est bien envoyé.
Salima Salam
Félicitations !!! Bravo !!!!!!! Youhouhhh !!!!!!!!! Ton premier sonnet !
bounce bounce bounce

Mais juste une précision sur le genre, hum, Jean c'est très masculin comme prénom, et moi je suis aussi peu masculine que toi. Mais bon... C'est pas grave. Tu t'es tellement excusée avant de balancer le sonnet que je ne peux pas t'en vouloir.

Pour tout le reste, je remets à plus tard. Je dois aller lire la Comtesse de Ségur à mes princesses.


Dernière édition par Salima Salam le Mer 28 Sep - 23:44, édité 1 fois
Thierry Lazert
Hébé voilà ! Yessss ! oups, pardon : ouiiiii !

Dans ton titre Jean qui rit, Jeanne qui pleure, je vois pas Safia chez Jean, mais plutôt une préfiguration du vers 11 : quoi qu'il arrive, les hommes (Jean) finiront toujours par rire aux dépens des femmes (Jeanne). J'enfonce des portes ouvertes ?
avatar
Trazz a écrit:
Dans ton titre Jean qui rit, Jeanne qui pleure, je vois pas Safia chez Jean, mais plutôt une préfiguration du vers 11 : quoi qu'il arrive, les hommes (Jean) finiront toujours par rire aux dépens des femmes (Jeanne). J'enfonce des portes ouvertes ?


Voilà ! J'aurais pas pu mieux argumenter. Ceci dit, je suis pas super contente du titre trouvé à la va-vite, ni de ce sonnet dont Dédé a trouvé le parfait adjectif : "laborieux". La poésie, c'est laborieux, ça sent la sueur, la langue tirée, les pâtés d'encre pour la pauvre gauchère que je suis et qui essuyait ce qu'elle écrivait au stylo à plume de sa main gauche tordue et traînant lourdement derrière les doigts crispés. Vive le stylo à bille et vive la prose ! :-)

Thierry Lazert aime ce message



Dernière édition par Norsk le Mer 4 Aoû - 15:38, édité 1 fois
Thierry Lazert
Norsk a écrit:
La poésie, c'est laborieux, ça sent la sueur, la langue tirée, les pâtés d'encre pour la pauvre gauchère que je suis et qui essuyait ce qu'elle écrivait au stylo à plume de sa main gauche tordue et traînant lourdement derrièrr les doigts crispés.


Haha j'aime assez !
Salima Salam
Te décourage pas, Norsk, j'ai fait pire que toi et je fais jusqu'à aujourd'hui pas bien. De toutes façons il y a des bons éléments dans ton sonnet. Et merci beaucoup d'avoir joué le jeu et d'avoir proposé quelque chose.
Plus tard je reviendrai sur ton poème, j'ai juste besoin de trouver le temps.
Thierry Lazert
Safia Salam a écrit:
j'ai juste besoin de trouver le temps.


Ben ?? J'ai toujours cru que vous viviez 72 heures par jour !

BlackmambaDelabas aime ce message

Salima Salam
Oui, mais je viens de regarder ma montre, il est 72h15, et moi je fais pas d'heures supp' alors je ferme boutique et je reviendrai à l'heure d'ouverture. Tchao ! Amusez-vous bien à remonter le putain de truc à l'aide de ce con de machin. Comme vous avez les instructions ça devrait marcher à la fin. Je crois que le magasin c'était Ikea.

Thierry Lazert aime ce message



Dernière édition par Safia Salam le Dim 8 Aoû - 18:00, édité 1 fois
Thierry Lazert
Safia Salam a écrit:
Je crois que le magasin c'était Ikea.


Bravo !

Salima Salam aime ce message

Salima Salam
Commentaire


"Jean qui rit, Jeanne qui pleure" est un sonnet en alexandrins à rimes embrassées de l'irresponsable Norsk. Je dis irresponsable à cause de la clause de non-responsabilité qu'on trouve dans le paratexte. Ce paratexte informe également le lecteur sur comment comprendre cette pièce poétique : c'est un exercice sans prétention qui thématise avec humour les nombreuses contraintes de la poésie classique.

Pour répondre à la question des majuscules : oui, c'est très bien comme ça, une majuscule en début de chaque vers.

Pour répondre au fond du poème. Tu te trompes :-) Il y a un petit Jean en toi qui ne tardera pas à rire joyeusement, qui se réconciliera avec Jeanne et qui ira courir avec elle main dans la main au milieu des champs de vers et de rimes.

Dis-moi Norsk, qu'est-ce que tu penses de ça :

Elles se sont écriées, l'une enchantée, l'autre avinée, que le fait était stupéfiant.

Pour écrire cette phrase correctement, il faut se plier au diktat de l'Académie française, sous forme de l'orthographe, la conjugaison, la concordance des temps, la syntaxe, la ponctuation, la typographie, la sémantique... Si je ne me pliais pas à ce diktat, je pourrais écrire :

Elle se son écrier l'autre Avinée l'une enchanTée que le stupéfiant était fait.

Bin voilà, depuis ton plus jeune âge, tu ingurgites ces règles et ces lois, le plus aberrant étant qu'elles ne sont même pas logiques, et tu n'as aucun problème à les appliquer (et à me les faire appliquer :-). Tu écris en prose librement et avec plaisir, tout en appliquant ces nombreuses règles. Et peut-être bien qu'à l'occasion tu formules une phrase bien complexe et bien tournée, et tu ressens un délicieux plaisir intellectuel devant cette phrase grammaticalement parfaite. Juste les lois de la prosodie étant nouvelles pour toi, et toi étant adulte, tu dois les appréhender avec tes capacités cognitives analytiques, et non plus comme au primaire avec tes facultés intuitives qui absorbaient facilement les nouvelles informations.

À propos des alexandrins, je dois dire que dans cette pièce ils ne font pas toujours 12 syllabes, tu as parfois des mégalexandrins ou maxilexandrinx. Voyons ça de plus près.

Ju/pe pli/ssée, so/cque/ttes /et jolis mocassins 13

Mu/és /un jour en rou/geà /lè/vres /et fond de teint 13

Donc je me hâte de te mettre ici quelques règles mathématiques sur la logique de la versification :-) C'est un extrait du Traité de prosodie classique à l'usage des classiques et des dissidents, de Gilles Sorgel. Tu peux le télécharger gratuitement, sinon je peux te l'envoyer par mail, si tu veux.



  • Ainsi, L'ÉLISION qui corrige la monotonie trop grande de l'e muet, est le retranchement et l'annulation de cet e muet à la fin d'un mot lorsqu'il est suivi d'un autre mot commençant par une voyelle ou un "h" non aspiré.

  • L'élision est indispensable à la fin du premier hémistiche de l'alexandrin.

  • Elle est obligatoire si l'e final est précédé d'une voyelle simple ou composée ainsi que dans les mots terminés par aie, ée, ie, oie, oue, ouie, ue, uie. Si ces mots ne sont pas élidés, ils ne peuvent figurer qu'à la fin du vers.

  • Si ces mots sont au pluriel et ne peuvent, de ce fait, être élidés, ils ne peuvent figurer qu'à la fin du vers.

  • De même les terminaisons ées, ies, ues, oues, eues.

  • Par contre, l'e muet situé à l'intérieur d'un mot, s'il est précédé d'une voyelle qui l'absorbe, ne compte pas. Il est considéré comme allongeant seulement la voyelle ou le diphtongue qui le précède, (gaie/té, dé/voue/ment).

    Je me dévouerai donc s'il le faut ; mais je pense...

    La Fontaine

  • En ce qui concerne les terminaisons des verbes en "ent", les règles sont plus complexes.




Donc pour appliquer ces règles à Jean et Jeanne, la terminaison en -es ne peut pas être élidée, il faut donc prononcer "so/que/ttes/ et", ce qui t'ajoute une syllabe. Tu pourrais mettre "bas blancs" par exemple. Même configuration pour "lèvres et". Ici tu peux supprimer le s et tu trouves le compte.

Ensuite, il y a cette question d'hémistiche. Ce mot désigne à la fois la coupure du milieu de l'alexandrin, et les deux moitiés d'alexandrin. L'hémistiche est en général la coupure donc, le premier hémistiche désigne les six premières syllabes et le deuxième hémistiche les six dernières syllabes d'un vers en alexandrins. Donc pour que l'ensemble soit harmonieux, l'hémistiche ne doit pas couper le vers n'importe où. Il faut qu'il coupe à un endroit où la logique de la langue autorise la pause.

Ici tu nous proposes un excellent exemple d'hémistiche réussi :

Mais souviens-toi qu’ici, / c’est le monde des hommes

Et ici un contre-exemple :

Reflet maussade, ima/ge grave, quel ennui !

Il me semble qu'il serait plus facile pour toi d'apprécier la complexité et l'utilité de ces règles si tu lis quelques pages des grands auteurs au fur et à mesure que tu avances dans ce domaine. Ces règles sont le résultat d'une recherche empirique, esthétique et sans doute aussi mathématique, et correspondent à une sensibilité particulière pour la langue, pour l'idée, pour l'âme française peut-être.

Et pour revenir à toi, tu as intégré la logique de la langue il y a longtemps, et dans chacun de tes ttc Jeanne et Jean batifolent plaisamment, ouvre leur la porte de la poésie, ils n'attendent que ça. Et comme tu vois, tu n'es pas Jeanne et moi Jean, tu portes en toi Jeanne et Jean, à toi de les réconcilier.
avatar
Bonjour Safia !

Je suis IMPRESSIONNEE par le niveau de précision de ton analyse ! Et par ta compétence en la matière ! Avocate ? (pour la valeur de l'argumentation) Prof de français ? (pour les connaissances en poésie) Poète ? (Ca, c'est sûr et aucun diplôme ne peut le confirmer ou l'infirmer.) Les trois peut-être, ou même plus ? Questions totalement rhétoriques et qui n'attendent aucune réponse...

Je vais tenter une réponse qui ne me ressemble pas (car mes réponses sont en général directes, incisives et... courtes ! :-)) Mais, mince, je peux bien me fendre d'une réponse plus fournie que je ne le ferais instinctivement !

Concernant l'aspect technique : merci pour toutes ces précisions et pour le compteur de syllabes ! Toutefois, j'ai une question et deux remarques :

Quand ça dépasse les 12 syllabes (Horreur ! Je ne savais même pas qu'il y avait un nom pour cette entorse ! les mégalexandrins (et 11 syllables, ce sont des micro-alexandrins ? Les pauvres...))... Pour l'exemple "Ju/pe pli/ssée, so/cque/ttes /et jolis mocassins", Faut-il dire "socquettes zet" ou peut-on choisir "socquettes et" ou "socquettes zet" ? Je me demande si c'est ça que tu veux dire par "la terminaison en -es ne peut pas être élidée, il faut donc prononcer "so/que/ttes/ et". Je te demande plus pour la prononciation que pour le décompte des syllables. Pas très joli ce pluriel suivi de "et" (avec ou sans "z").

Pour "rouge à lèvres" : non, Madame, je ne supprimerai pas le s à "lèvres". Je peux pas, ça me fait mal au coeur rien que d'y penser ! :-) Je préfère touver un autre mot !

Pour l'hémistiche : même sans tes consignes techniques (et éclairées et éclairantes !), il est très facile d'entendre que quelque chose cloche quand la coupure n'est pas "au bon endroit". J'avais noté ce vers bancal !

Concernant les contraintes de la langue : je comprends parfaitement ce que tu veux dire et ce que tu plaides ! mais... (et derrière le "mais" se cache toujours le petit point rebelle qui fout en l'air la belle harmonie qui le précède. ;-)) ton argumentaire ne vaut pas tripette. Certes, je me plie au diktat des règles de la langue lorsque j'écris en prose mais en écrivant de la poésie, je ne remplace pas des règles par d'autres, j'en ajoute ! car, en effet, ces règles (orthographe, conjugaison, concordance des temps...) s'appliquent également au contenu d'une oeuvre poétique. Ainsi, je peux, de façon cohérente, me soumettre à des règles et ne pas souhaiter en ajouter. Mais (encore un "mais"), comme je déteste la mauvaise foi, je dois avouer que cette histoire de règles et de mathématiques n'est qu'un prétexte. Si j'avais envie d'écrire de la poésie, je me plierais avec joie à ces contraintes. Car les contraintes, d'une certaine façon, libèrent et l'absence totale de contraintes n'équivaut pas à la liberté.
C'est la "musique" globale de la poésie qui me chagrine, je pense... Je ne l'entends pas. Je scande ces vers, je les ânnone stupidement comme quelqu'un qui apprend à lire et ils m'insupportent. (Je sais bien qu'il y a un petit Jean, je ne le laisse juste pas courir n'importe où, il pourrait se blesser car il est pieds nus ! Jeanne, elle, a mis des tongs.)

Attention, défi : propose-moi s'il te plaît un poème à découvrir et je t'assure que je le ferai de la façon la plus ouverte possible. S'il te plaît, épargne-moi Baudelaire. A part lui, je ne me souviens d'aucun poète que j'ai dû étudier, donc tu peux choisir quelque chose de très connu, il y a de très fortes chances que je ne connaisse pas le texte. Autre chose : Je NE FERAI PAS d'explication de texte (l'idée même me donne de l'urticaire ! :-)).

Dis-moi... qu'est-ce que c'est que ce vers-là ? "Elles se sont écriées, l'une enchantée, l'autre avinée, que le fait était stupéfiant." ! Je compte 23 syllabes (7, 8, 8), c'est bien ça ou je me trompe ? Ca serait un double-alexandrin (que je compterais mal "écriées" aurait 3 syllabes ?) ? Une sorte de super vers ? Wouaw !

Et voici une réécriture de la première strophe :
Qu’il est doux d’éviter le diktat de la vie
Jupe plissée, mi-bas et jolis mocassins
Mués un jour en mascara et fond de teint
Reflet fort maussade ! Quel vide ! Quel ennui !
Salima Salam
Bonsoir Norsk,

Puisque tu n'attends pas de réponse, je dirais simplement que j'ai beaucoup plus de points communs avec toi que tu ne penses, notamment je me sens aussi Poète que toi, c'est dire.

Pardon, pour les mégalexandrins, c'était un neologisme de mon cru.

"Soquettes et" je crois que ça c'est hyper grave, on ne peut pas le dire du tout, on n'a pas le droit de l'écrire. Attends, je passe une annonce :

MONSIEUR DÉDÉ ! S'IL VOUS PLAIT, POUVEZ-VOUS RÉPONDRE À LA QUESTION ?

Bon, patiente un peu.

Pourquoi pas "lèvre" ? On dit bien "elle a le pied fin" et on parle des deux pieds, pas d'un seul. Mascara est un mot très joli, mais tu le coupes en plein milieu avec l'hémistiche. Tu contournerais le problème avec par ex :
Deviendront mascara, push-up et fond de teint.
(Pardon, pas de meilleure idée)

Pour ta réécriture, "reflet fort maussade" tu arrives sur l'hémistiche avec un e muet, ça ne se fait pas du tout, tu dois l'élider avec le mot suivant qui commencera par une voyelle.

Heu, pour ma suite de mots avec "elles se sont écriées", écoute, on fait comme ça : tu l'ignores tout simplement, je crois que j'ai même fait 7, 8 et 9 syllabes, va savoir avec les diérèses... Donc c'est de la prose, pas de la poésie.

Pour le coup d'ânonner la poésie, tu me plaques un large sourire sur le visage. J'ai dit la même chose à Monsieur Dédé il y a quelques mois. Attends, tout n'est pas perdu pour toi. Je relève le défi. Laisse moi y réfléchir.


Dernière édition par Safia Salam le Mer 11 Aoû - 11:36, édité 1 fois
DédéModé
On peut l'écrire partout ailleurs qu'en fin d'hémistiche où la finale détermine une césure médiévale ; c'est celle "voyelle + e + s" qui est proscrite au classique dans le corps du vers (la règle aujourd'hui obsolète nous vient du temps où le e n'était plus que "soufflé" en la circonstance et ne pouvait donc plus compter pour une syllabe ; quand, avec Malherbe, on en a eu vraiment fini avec la scansion médiévale)... 
Ça finira bien par rentrer... espérons-le !... ou le Dédé gâteux déchoira radoteur... et radotera en boucle radoteuse... jusqu'à la fin des temps...

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