Voici deux textes que j'avais écrits pour le concours avant de m'apercevoir que ce que je croyais en être l'occasion en était aussi le thème. Je les soumets à votre libre critique.
Le grand départ
J'aurai le goût des abricots
Dans ma bouche toujours avide
Et j'admirerai le ciel vide
Être à ma vie comme un écho.
Le soleil paiera son écot
De couleurs dans le jour livide.
J'aurai le goût des abricots
Dans ma bouche toujours avide.
Ce sera l'ultime fiasco,
La fin du fil qui se dévide.
Au moins que dans ma bouche avide,
Près de Charon, triste bosco,
Reste un goût sucré d'abricot.
Rencontre montagnarde (Histoire vécue)
"N'avez-vous pas vu ma rondelle ?"
Avait demandé l'innocente
Pendant qu'au sommet de la pente
On déjeunait de mortadelle.
Elle manquait, cette rebelle,
Au bout du bâton sur la sente.
"N'avez-vous pas vu ma rondelle ?"
Avait demandé l'innocente.
Naïve, cette demoiselle
Ignorait, lacune charmante,
Cette acception peu séante
Que le mot put prendre pour elle :
"N'avez-vous pas vu ma rondelle ?"
Tout est vrai, même la mortadelle ?
« Pendant », peut-être, plutôt qu'« Alors » ?
Et, pour respecter le schéma de rimes :
« Elle manquait, cette rebelle !
Au bout du bâton sur la sente : » ?
Merci, Monsieur Georges, pour ces deux modèles de belle facture offerts à nos apprentis rondélistes !
P-S : Vous avez oublié un accent !
Dernière édition par DédéModé le Ven 10 Fév - 8:26, édité 1 fois
DédéModéVen 10 Fév - 7:20