Là j’irai me blottir contre un tapis de feuilles
au bas de la colline où mon sang coule encore
sur la roche écorchée aussi vive que morte.
Mon vieux cœur transpercé par les hommes cupides
ne saura redonner sa splendeur à la terre.
Je suivrai les renards, foulerai les cailloux,
glisserai dans la faille au sein du grand pierrier.
Alors le rouge-gorge, au coucher du soleil
de ses cris éperdus me dotera de plumes.
Sur un duvet feuillu, sous un dôme de pierres,
j’oublierai tous mes jours, inventerai la nuit
pour voler dans ses profondeurs.
Est-ce que "j'oublierai mes jours" ne serait pas mieux ?
Qui parle exactement ? C'est une personne ?
Très belle, la nature, écrite par toi.
Salima SalamSam 1 Avr - 0:20