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PROSE : Jules et le Flamboyant

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19052022
PROSE : Jules et le Flamboyant

(Texte en 5 parties).

Partie 1.

Jules, 12 ans, est radieux. Un grand sourire illumine son visage pétillant de malice. Son cousin, cette grande asperge de Cédric, lui donne son vélo car il en a eu un flambant neuf et mille fois mieux pour son anniversaire. Quel prétentieux ! Qu'importe, Jules est HEU-REUX. Il adore déjà ce vélo qui est maintenant le sien. Rouge, comme le camion des pompiers, léger, parfaitement adapté à sa taille et rigolo avec ses roues si petites. Il n'a qu'une hâte, que le repas de famille se termine. Les sujets de conversation des adultes sont tellement ennuyeux : météo, politique, impôts, vie trop chère, travail, santé, famille, voitures, vacances, enfants, école... et hop on recommence, comme un tour de manège sans fin. Ont-ils absolument besoin de parler, et de passer un temps à table qui paraît une éternité ? Hum... que ton plat est bon, et ce vin est exquis ! Vous êtes des hôtes merveilleux, comme d'habitude ! Et bla-bla-bla.

Ne pourrait-on pas profiter du simple plaisir d'être ensemble, aller faire un tour de vélo par exemple ou bien aller manger une glace, échanger des blagues et des regards sincères ? S'il est impératif de passer des heures assis et enfermés au salon, pourquoi ne pas parler des dinosaures, des chevaliers de la Table ronde, du monstre du Loch Ness ou des Templiers ? Et bien non. Jules écoute alors la conversation d'une oreille distraite, hoche la tête de temps à autre, lance des œillades à son cousin qui s'ennuie autant que lui mais qui fait son intéressant... et laisse vagabonder son esprit qui est déjà bien loin, parcourant la campagne derrière la maison sur son fier destrier rouge. Son vélo est le plus rapide du monde, les herbes se couchent sur son passage. Il est libre, il peut aller où l'air l'emporte, traverser champs et forêts, croiser vaches et renards, entendre les oiseaux siffler joyeusement, sentir les fleurs et les champignons, le foin et l'humus, tressauter sur les chemins caillouteux, les cheveux ébouriffés par le vent. En regardant par la fenêtre, il s'aperçoit que la nuit tombe.

La famille se décide enfin à partir, après de longues embrassades et la promesse de se revoir prochainement. Il est trop tard, il fait nuit, trop tard pour partir à vélo. Jules se glisse toutefois hors de la maison pour rejoindre la remise où se trouve le « Flamboyant ». Le cœur battant dans la pénombre, il distingue son vélo rouge, fièrement maintenu par sa béquille, attrape un chiffon errant et le nettoie pour le libérer des empreintes du cousin. Maintenant, ils ne font plus qu'un : Jules et le Flamboyant.

Satisfait, il rentre à la maison et regagne sa chambre. En passant devant la cuisine, il entend ses parents et des propos sur la famille. Il ne saisit pas tout mais ressent de la tension dans leurs voix. Parallèlement, quel peut être le compte-rendu « des autres » sur cette journée familiale ? Non-dits, cachotteries et mesquineries derrière des sourires feints. Peu importe, cela ne l'intéresse pas et les histoires de grands ne le concernent pas. « Surtout, oubliez-moi ! » pense-t-il. Jules a tant d'autres choses bien plus importantes en tête. L'école est finie, à force de travail et de volonté il passe haut la main dans la classe supérieure et surtout, ses parents ont décidé de ne pas partir en vacances, prétextant des dépenses imprévues. Une aubaine, il aura ainsi le loisir de profiter pleinement de son vélo.

Une fois dans sa chambre, il entrouvre la fenêtre pour laisser pénétrer la douceur de la nuit et le parfum de sa campagne qu'il aime tant. Il distingue clairement la pleine lune, majestueuse et sereine, fait un clin d'œil à l'étoile du Berger et accroche un instant son regard à la Grande Ourse. L'image est parfaite, tout est en ordre. Il se glisse enfin dans son lit, des projets et des étoiles plein les yeux. Dans ses rêves, Alphonse le lièvre intrépide, lui donne rendez-vous le lendemain « au Crapaud » ; une odeur de vieilles pierres vient chatouiller ses narines et Jules s'enfonce paisiblement dans un sommeil profond, le cœur léger. Demain, le soleil se lèvera et le Flamboyant entamera une nouvelle vie.

Thierry Lazert et BlackmambaDelabas aiment ce message

Commentaires

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Salut Ninn' A,

Avec 1 "J"aime" et 2 "Je voudrais lire la suite", tu es prête pour la 2ème partie ? ;-)
Ninn' A
Norks, le texte est prêt oui, mais je crois qu'il faut 3 j'aime, non ?
avatar
Ben tu les as ! "j'aime" et "je voudrais lire la suite", c'est pareil pour le saucisson, non ?
Salima Salam
Pardon pour le manque de clarté, c'est ma faute. Qu début Norsk a proposé les j'aime, puis j'ai fait un test en transformant les j'aime pas en je voudrais lire la suite, puis on a pensé que ce serait mieux de supprimer la fonction je voudrais lire la suite qui n'est pas trop utile, puis j'ai trouvé qu'on peut vouloir lire la suite sans aimer, ou sans vouloir se prononcer, alors je l'si laissée, cette fonction. 

Je t'en prie, tu as 3 clics, si tu veux publie la suite, et je vais corriger les règles du saucisson.
Ninn' A
Partie 2

Au petit matin, Jules a une faim de loup. La maison est silencieuse. Ses parents sont déjà partis pour Orléans où ils travaillent. Une ville magnifique au passé impressionnant... fondée à l'Antiquité ! Mais pour eux elle se résume à un gagne-pain, dommage. Il savoure son petit-déjeuner en lisant un mot laissé par sa mère. « Fais attention, ne fais pas de bêtises avec ton vélo, ne t'éloigne pas trop d'Ouzouer le Marché et n'oublie pas d'informer Suzanne de tes intentions ! ». Donnant-donnant. Ses parents lui permettent de ne pas aller au centre aéré « Tu es un grand garçon maintenant ! » mais quelqu'un doit être informé de ses actes. Qu'à cela ne tienne. Il aime bien Suzanne, la vieille paysanne. Et puis elle connaît très bien la région ; c'est une mine d'or d'informations... et de gentillesse. Il sourit en pensant au verre de cassis qu'ils partagent après avoir amené les vaches au champ. « Bois un p'tit coup mon gars, tu l'as bien mérité ! ».

Dernière tartine avalée, vaisselle expédiée et table rangée, Jules se dirige vers la grange d'un pas décidé. « À nous deux le Flamboyant ! ». Fier comme pas deux, il passe chez Suzanne lui montrer son vélo et lui faire part de sa destination : Tripleville. Comment ne pas être attiré par un village portant un tel nom ? C'était un territoire important au néolithique. Par chance, des vestiges en témoignant ont traversé des millénaires. Pour commencer, et pour ménager le Flamboyant, il décide d'aller voir le dolmen du Palet à Gargantua et le menhir de la Drue, tous deux situés dans le même champ, à l'entrée du village. Très bon choix ! l'encourage Suzanne mais sois prudent sur la départementale et ne va pas plus loin que le croisement de la Charogne ! Jules ne l'entend déjà plus, l'air fait rougir ses pommettes, ses jambes tournent comme des moulinets pour activer les pédales. Enfin l'aventure commence. Quel bonheur, une sensation de liberté le fait frissonner.

À cette heure-ci, la départementale est quasiment déserte. Sur les bas-côtés, il voit défiler pâquerettes, myosotis et fleurs de pissenlits. Il ne fait pas encore trop chaud, c'est idéal. Il ralentit le rythme, il y est presque. Encore quelques tours de pédalier et il trouve un chemin pour entrer dans le champ. Le voilà, le menhir de la Drue, imposant et majestueux. Un énorme bloc de pierre haut de plus de trois mètres, dressé vers le ciel. Un maillon entre le vert tendre de l'herbe et le bleu céleste. Magique ! Les nuages d'été dessinent des ombres au sol et tracent une voie mouvante jusqu'au Crapaud, petit nom affectueux du dolmen, quelque cent mètres plus loin. La pierre est fraîche, Jules ne peut s'empêcher de la toucher. Oh ! Un petit lézard vient de la contourner.

— Tu aimerais que cette pierre parle, n'est-ce pas ?
Surpris, l'enfant se retourne et ne voit personne. Quel farceur ose l'effrayer ainsi ? Un instant, il abaisse le regard, un lièvre lui fait face, assis sur son postérieur, ses grandes oreilles parfaitement verticales.

— Qui es-tu petit homme, que fais-tu seul ici ?

— Je suis Jules d'Ouzouer, futur archéologue ! Et voici le Flamboyant. Et toi, qui es-tu ?

— Moi ? Je suis Alphonse, le gardien de ce champ.

— Quelle situation loufoque, je parle à un lièvre ! Non non non, c'est plutôt toi ! un lièvre étrange qui me parle. Suis-je endormi ? Il me semble t'avoir vu dans mes rêves la nuit dernière.

— Non tu ne rêves pas et oui je parle, mais uniquement aux personnes qui savent m'entendre, comme Suzanne.

— Tu connais la vieille Suzanne ?

— Et bien oui. La vieille est une gardienne de nos mémoires, un puits de connaissance. Elle pourra t'apprendre beaucoup de choses. Va la voir et écoute-la.

Sur ces paroles, et sans crier gare, Alphonse se propulse et s'élance dans une course folle, toute en zigzags et faisant des bonds incroyables pour disparaître à l'autre bout du champ. Jules reste pantois quelques instants avant de reprendre ses esprits. Tout cela était-il réel ? Il se pince le bras. Oui, il a bien parlé à un lièvre du nom d'Alphonse, quelle idée ! Il regarde alentour, ouf, personne à l'horizon. Aucun témoin de cette insolite discussion.

Ragaillardi, l'enfant continue son étude du menhir et du dolmen, tire cahier et crayon de son sac à dos pour faire quelques croquis et termine par une prospection du champ. Y aurait-il d'autres cailloux suggérant la présence passée des hommes de la préhistoire ? Il tenterait bien une escapade au polissoir du val d'avril, mais il faudrait pour cela passer le croisement de la Charogne et ignorer la consigne de Suzanne. Ce n'est pas raisonnable et il ne s'y risquera pas. De toute façon, il a faim et soif, le Flamboyant est fatigué et il faut compter cinq bons kilomètres pour rentrer.
À peine en selle, il lui semble entendre du mouvement. Il tourne la tête du côté du Crapaud et distingue Alphonse qui stoppe, debout sur ses pattes arrière, pour regarder dans sa direction. À bientôt !
Attentif à la route, il regagne la maison de ses parents. 13 h 30, pas étonnant que son ventre gargouille ! Pain, fromage et coca feront l'affaire. Il se dépêche, il doit aller voir la vieille.
Il dépose son vélo contre le tracteur et trouve Suzanne assise sur son banc branlant, à l'ombre d'un tilleul.

Salima Salam, Thierry Lazert et Norsk aiment ce message

Salima Salam
Il y a entre tes drabbles et cette nouvelle la même distance qu'entre une nouvelle et un roman. Tu écris très différemment. Perdues, la concision et la précision. 
A mon avis, tu pourrais retravailler avec le style d'écriture que tu emploies dans les drabbles, tu aurais un résultat bien plus percutant.
Certaines idées ou leur formulation ne correspondent pas à l'âge du personnage et ses préoccupations. Par ex le "gagne-pain" est à mon avis une formulation improbable chez un garçon de cet âge.
Le côté merveilleux me plaît beaucoup. Et les pierres, tes pierres, beaucoup aussi évidemment.
Thierry Lazert
Je me souviens avoir lu ce texte il y a déjà pas mal de temps et je l’aime bien. J’avoue que le lièvre qui parle me gêne un peu mais je le prends comme une épreuve. J’aimerais lire la suite (je crois m’en souvenir, très partiellement)
Ninn' A
@Salima,
Ok pour ta remarque sur les formulations qui ne correspondent pas à un gamin de son âge. Pas de jeunesse dans mon entourage direct, je ne me rends pas trop compte.
Retravailler le texte dans mon style drabble ? ça mérite réflexion mais je retiens plutôt pour un prochain texte. Merci !
 
@Thierry,
Oui effectivement, tu as déjà lu ce texte. Dans mes tentatives de textes « jeunesse » je fais parler les animaux, voire les pierres :-) mais je comprends que cela ne soit pas toujours apprécié.

Salima Salam aime ce message

Ninn' A
Partie 3/5




— Tu tombes bien gamin ! Va au tas de bois chercher de quoi caler ce banc.
Jules s'exécute. Le banc bien calé, Suzanne lui ébouriffe tendrement les cheveux et le remercie.

— As-tu rencontré Alphonse ?

— Oui.

— Très bien.

Le silence s'installe entre la vieille et l'enfant. Elle s'engouffre dans la maison. Les cloches de l'église sonnent l'heure. Elle revient avec un épais cahier marqué par les ans, de la limonade et des biscuits. Elle voit la gourmandise dans les yeux de Jules, ainsi que l'expectative... quels secrets ce cahier renferme-t-il ?

— Pose tes fesses avec moi sur ce banc, gamin.
Jules n'apprécie pas d'être appelé « gamin » mais aujourd'hui cela n'a aucune importance.

— Quand tu retourneras chez toi tout à l'heure, ce cahier sera entre tes mains, tu devras en prendre soin, car tu en seras le nouveau gardien.

Jules ne dit mot, ému et conscient de l'importance du moment. Puis Suzanne se fait moins grave et plus souriante, l'enfant se détend. L'après-midi qui s'ensuit est un voyage dans le temps. La vieille lui fait part de tout ce qu'elle sait, dans les grandes lignes, lui expliquant que tout est consigné dans le cahier : les dolmens, les menhirs, les voies romaines et les sites gallo-romains. L'enfant n'en perd pas une miette, ni des paroles de Suzanne, ni des gâteaux, et s'enorgueillit de cette confiance. Saura-t-il prendre le relais, saura-t-il à son tour transmettre ce savoir ? Oui, il le faut. Il doit pour cela visiter et apprendre à connaître tous ces sites présents dans les environs d'Ozouer.

— Demain, après une bonne nuit de sommeil, tu pourras revenir me voir Jules. Je t'aiderai à établir un programme et serai ton guide. Lorsque tu retourneras à l'école en septembre, tu sauras tout ce que tu dois savoir.

— Suzanne, pourquoi m'as-tu demandé de ne pas aller plus loin que la Charogne ?

— Tu ne devais pas manquer ton rendez-vous avec Alphonse voyons !

En rentrant du travail, ses parents le remarquent à peine. Il les sent las, stressés, les traits tirés. Ils se conduisent comme des automates. Affaires abandonnées dans l'entrée, direction la salle de bains. Victoire, encore une journée de boulot terminée. Quelques minutes de répit, rien que pour eux, isolés dans une bulle personnelle et bienfaitrice, avant de réapparaître de meilleure humeur. Maman part dans le jardin, le sourire aux lèvres, papa lit le journal à la cuisine, sirote un verre et questionne le frigidaire à la recherche d'indices à propos du repas du soir. Parfait, il y a les restes du repas de famille.
Jules est dans sa chambre. Il tourne délicatement les pages du précieux cahier, lit avec concentration ; ou plutôt s'évertue à déchiffrer des écritures hiéroglyphiques et endosse son nouveau rôle avec sérieux.

Au moment du repas, ses parents lui accordent leur attention. « Alors mon chéri, comment s'est passée ta journée ? ». Jules hésite, puis, enthousiaste, se lance dans un flot de paroles ininterrompu. Il est allé à vélo jusqu'à Tripleville, le Flamboyant est super, il a vu et étudié un dolmen et un menhir, il en a même fait des croquis, la météo était clémente, il est resté très vigilant sur la route, il a déjeuné sur le pouce, il a calé le banc de Suzanne et passé l'après-midi avec elle, mangé des gâteaux et bu de la limonade à l'ombre du tilleul.

— Tout ça ? S'exclament ses parents étonnés de tant d'excitation.
Bien sûr, Jules omet de mentionner son entrevue avec Alphonse, ses parents ne comprendraient pas. Par contre, il leur fait part de son souhait de devenir plus tard archéologue, les vieilles pierres le passionnent tant... et Suzanne en connait un rayon ! Elle s'est proposée de passer du temps avec lui et de lui montrer tout ce qu'il y a dans les environs, c'est génial non ?

— Quelle fougue ! intervient son père.

— Je suis content que tu aies trouvé un centre d'intérêt. Archéologue ? Pourquoi pas ? Je ne savais ni ne pensais que Suzanne était une pointure dans ce domaine. Cela me convient, j'aime autant que tu passes du temps avec la voisine que t'imaginer vadrouillant seul à vélo. J'espère bien que tu nous raconteras tes aventures et nous montreras tes dessins !

Salima Salam et Thierry Lazert aiment ce message

Salima Salam
Ninn'A, je reviens sur ma remarque à propos des formulations "d'un autre âge". Voilà exactement lesquelles :

Rouge, comme le camion des pompiers, léger, parfaitement adapté à sa taille et rigolo avec ses roues si petites.
C'est pour un personnage plus jeune, genre maternelle cp, que le tien, le tien à déjà une capacité d'analyse développée, est capable d'abstraction, est plutôt entre ce2 et cm2. 

Ne pourrait-on pas profiter du simple plaisir d'être ensemble, aller faire un tour de vélo par exemple ou bien aller manger une glace, échanger des blagues et des regards sincères ? 
Profiter du simple plaisir d'être ensemble, idée en règle mais formulation d'adulte. Regards sincères, je crois que c'est trop complexe, il faut que l'enfant se rende compte que les membres de la famille sont hypocrites, jouent la comédie. Éventuellement à formuler juste différemment. 


Il ne saisit pas tout mais ressent de la tension dans leurs voix. Parallèlement, quel peut être le compte-rendu « des autres » sur cette journée familiale ? Non-dits, cachotteries et mesquineries derrière des sourires feints
Là, je me demande si c'est les pensées de l'enfant ou si c'est ce qu''il entend de la conversation des parents. Je suppose la première solution. Alors, il faudrait enlever le "parallèlement", qui est improbable pour son langage. Idem pour non-dits, mesquineries et sourires feints. L'enfant qui s'intéresse aux dinausores se fiche des non-dits des adultes. 

Évidemment, tu peux toujours trouver des enfants qui s'expriment comme ci ou comme ça, mais dans le cadre de ta nouvelle, il faut évidemment que le langage du personnage soit porteur d'une information sur sa personnalité, son développement intellectuel. Il y a des enfants qui miment leurs parents de façon étonnante, parlent de style et prix de vêtements, de commérages sur qui dit quoi qui fait quoi, prennent part aux projets des adultes et y mettent leur grain de sel. Mais toi, ton enfant, il est un enfant dans un univers d'enfant, tu montres qu'il ne veut pas de certaines conventions ridicules des adultes, alors je pense que pour les "dénoncer" il utilisera un langage us simple.

D'ailleurs, dès qu'il est avec la vieille, dans les tranches suivantes, il se libère et je n'ai plus remarqué de décalage.

Ninn' A aime ce message

Salima Salam
Puisque la tranche 3/5 n'atteint pas les trois clics, tu m'enverrais la suite en mp ?
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