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Digression style, pureté, etc.

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13092024
Digression lotus

Selon la concordance des temps cette poésie est juste/ rappel = " Ce n'est pas le temps principal qui amène le temps de la subordonnée, c'est le sens."
Exemple = "J'étais généreux bien qu'elle fut pingre à l'extrême." Ou : "J'ai été patiente malgré qu'il montra tant de lâcheté.".



Réponse de Salima Salam : 



Votre exemple est une exemplaire faute de style. Vous voulez du parlé, écrivez :
"J'ai été patiente malgré qu'il a montré tant de lâcheté."
Vous voulez du soutenu, écrivez :
""Je fus patiente bien qu'il montra tant de lâcheté."

Cristale aime ce message

Commentaires

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Cristale aime ce message

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Dédé a écrit:
Je ne suis pas sûr que ces définitions par trop imprécises agréent (sic) à l'ensemble de la doctrine, chère Duchesse, vous m'en excuserez.




Juste un mot = le contre-rejet précède le rejet et le tout forme l'enjambement logique. Vous vous trompez dans vostre leçon Dé, car LE CONTRE REJET PRECEDE LE REJET et non l'inverse. What else ?

Cristale aime ce message

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Dédé a écrit:
Je dis, Duchesse, que ces deux termes désignent chacun un type d'enjambement différent, et non, avecques vostre auteur (son nom ?), les deux parties du même. J'ai dit.


Il n'y a qu'un seul enjambement possible entre deux vers = contre-rejet et rejet. Sur deux jambes donc. Vous délirez.

sources = Pour étudier un poème de Françoise Nayrolles collection profil examen chez Hatier
DédéModé
Renvoyez-la doncques à ses chères estude !

LE DORMEUR DU VAL

Arthur Rimbaud

C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.


Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.


Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.


Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

3, 4, 7 et 14 : rejet.
9 : contre-rejet.
C'est pourtant pas compliqué ! Vostre Auteure (je sais pas pourquoi je savais que c'était une femme) n'entend rien à la Poësie : qu'elle retourne à son macramé ! 





Ici, dans la pièce de Cristale, on ne peut parler que d'enjambement aux vers 3 et 4 (un syntagme constitue deux vers entiers) et 8 et 9 (deux membres de même mesure le constituent), et de rejet au 5.


Voilà, Duchesse, de quoi vous occuper la nuit... Bonne nuit !
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Non vous écrivez des énormités vous confondez tout Don Dé. Un syntagme c'est un groupe de mots terme employé exclusivement en linguistique, rien à voir avec la versification pour commencer.


Dernière édition par LYDIE MARAIS le Ven 13 Sep - 22:41, édité 3 fois
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Les fautes de style n'existent que si on fait des fautes de français. Par exemple il fallait écrire = "J'ai été patiente bien qu'il ait été avare."

La concordance des temps est une chose naturelle et belle, hamonieuse. C'est une musique le bon français qui berce dès le berceau. affraid
DédéModé
Voilà quelqu'un qui sait de quoi il parle, Duchesse ; d'ailleurs, je ne dis rien d'autre que ce qu'il dit et abonde en son sens pour le reste. 
Mieux ! je m'incline... que dis-je ! rampe devant le Maître !

LYDIE MARAIS aime ce message

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La concordance des temps (de concorde donc accord et harmonie) est question d'oreille latine. Oui le français est une langue latine presque pure ; le latin c'est notre grand-mère à nous Français.
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Don Dé = Oui, le Mazaleyrat est dur à assimiler mais c'est LA BIBLE de la poèsie.
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re re = bien au-delà de la concordance des temps qu'on capte en école primaire, c'est l'aspect des verbes qu'il faut retenir = imperfectif accompli duratif etc. Cela joue dans la musique des accords de temps c'est évident.
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Dédé a écrit:
Lydie, vous ne devriez pas prendre pour argent comptant tout ce qui est écrit dans les livres ou – bien pire ! – dit sur internet ; TOUT doit d'abord passer par le filtre de votre esprit critique !





Don Dé = quand les livres sont écrits par des agrégés et validés par des décennies universitaires, j'ai tendance à y croire oui, car ils sont académiques. Par contre c'est vrai que sur La Toile et sur les Forums circulent bien souvent des énormités. Je vous concède que mêmes les académiciens se disputent des trucs linguistiques.
Pour conclure, il est vrai qu'une langue vivante évolue avec ses fautes c'est une loi, bien que cela soit très très lent. Rappel = nous parlons nous Français, le cinquième latin, celui de la rue, les autres n'ont pas survécu. D'où notre amour pour les argots et autres parlers vernaculaires et langage imagé, à JLK et ma pomme.
Voici ma question aux adminsitrateurs de par ici =
Si vous redoutez les recherches de style atypiques bien qu'harmonieuses, et que vous détestez les livres d'études que vous vous méfiez comme de la peste bubonique des étudiants, qu'aimez-vous donc, hum ?
Le primaire ? Les cadres d'écolier ?
Le banal ?
Le déjà vu vu et revu et encore vu usé jusqu'à la trame et qui n'apporte plus rien à la linguistique et au pauvre lecteur passif ?
Votre propre focale créative ?
Mais quelle est-elle ?


Dernière édition par LYDIE MARAIS le Sam 14 Sep - 10:27, édité 1 fois
Salima Salam
Le français est une langue pure. Le Français est un être pur (tout le monde sait qu'il a évolué en ligne droite de la bactérie de la pureté il y a 150 milliards d'années et qu'il est resté pur depuis). Le latin est une langue purement morte. Lydie a purement raison. Son sang est pur (voir arbre généalogique). Son raisonnement est pur (voir auteurs agrégés). Son style est infaillible depuis qu'elle a été bercée dans son berceau.
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Dédé a écrit:
Ha ha !... Effectivement, mieux vaut en rire... D'ailleurs, c'est drôle, alors on aurait tort de se priver !
Quand même ceci, Duch' : on ne joue pas avec les temps car, au-delà de la bonne compréhension, c'est le sens qu'ils mettent en jeu ; le style n'a rien à y faire. Allez donc voir si les Proust et les Céline se permettent d'en malmener la concordance, puis revenez au rapport, que l'on rie encore !







Mesdames Messieurs, honorés administrateurs...

D'une part le français n'est pas pur du tout, il est juste complexe et truffé de contradictions. Style/genre = l'exemple qui fixe la règle...Et rend fous tous les acadiens. Car il y a de quoi y perdre son latin. Je confirme que les langues latines sont des putes linguistiques car infestées de ce fameux latin de la plèbe qui seul parmis cinq latins a survécu. Le russe est pur. Les chinois est pur. L'arabe ? Je ne sais c'est à vous qu'il appartient de nous éclairer, Mademoiselle. Le basque est pur : français et espagnol. On ne sait toujours pas d'où il vient ce basque avec une grammaire incroyable.
En ce qui concerne Céline, pas de bol c'est mon chef. Je le connais comme si je l'avais fait. Il se permet de torturer la syntaxe car il la maîtrise parfaitement. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, on peut ensuite faire mumuse avec la langue. J'ai pas écrit avec sa langue...
Exemple célinien Dé ?
CIT = "Je ne veux plus changer, écrit-il à Evelyne Pollet. Celui qui changera le réverbère crochu au coin du Numéro 12, il me fera bien du chagrin. On est temporaire, c'est un fait. Mais on a déjà assez temporé pour son grade."  NB = Il n'écrit pas  : "temporisé". Céline haîssait comme Barbusse, les amuses- gueules qui dans les maisons d'édition tentaient de redresser son style.
Cela se nomme être
Un génie.
What else ?

LYDIE MARAIS aime ce message

DédéModé
Le problème avec vous, Duchesse, c'est que vous ne lisez pas votre interlocuteur : vous faites les réponses à sa place, celles que vous voudriez qu'il vous donne pour pouvoir à votre tour lui apporter celles de votre choix, qui vous arrangent.
Donc, je parlais ici de concordance de temps... Et n'y reviendrai que quand vous aurez cessé de me prendre pour votre miroir.

LYDIE MARAIS aime ce message

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Eh bien, au moins vous me connaissez ! Ah l'amour...

cerises drunken
Salima Salam
Pour alléger un fil déjà encombré, je poursuis ici.


Lydie Marais a écrit:


Mesdames Messieurs, honorés administrateurs..
D'une part le français n'est pas pur du tout, il est juste complexe et truffé de contradictions. Style/genre = l'exemple qui fixe la règle...Et rend fous tous les acadiens. Car il y a de quoi y perdre son latin. Je confirme que les langues latines sont des putes linguistiques car infestées de ce fameux latin de la plèbe qui seul parmis cinq latins a survécu. Le russe est pur. Les chinois est pur. L'arabe ? Je ne sais c'est à vous qu'il appartient de nous éclairer, Mademoiselle. Le basque est pur : français et espagnol. On ne sait toujours pas d'où il vient ce basque avec une grammaire incroyable.

En ce qui concerne Céline, pas de bol c'est mon chef. Je le connais comme si je l'avais fait. Il se permet de torturer la syntaxe car il la maîtrise parfaitement. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, on peut ensuite faire mumuse avec la langue. J'ai pas écrit avec sa langue...

Exemple célinien Dé ?

CIT = "Je ne veux plus changer, écrit-il à Evelyne Pollet. Celui qui changera le réverbère crochu au coin du Numéro 12, il me fera bien du chagrin. On est temporaire, c'est un fait. Mais on a déjà assez temporé pour son grade." NB = Il n'écrit pas : "temporisé". Céline haîssait comme Barbusse, les amuses- gueules qui dans les maisons d'édition tentaient de redresser son style.

Cela se nomme être

Un génie.

What else ?


Je suppose que la "demoiselle", c'est à moi que vous l'adressez. Je suis épouse et mère, donc en aucun cas demoiselle. 

Pour répondre à votre question sur la pureté de la langue arabe, dites-moi ce que vous entendez par "langue pure".

La langue arabe est indissociable de l'Islam. La pensée islamique place la pureté comme un idéal qui ne se rencontre pas chez la créature en particulier et la creation en général. La langue arabe en usage chez les hommes n'est donc pas pure.

La langue arabe, vieille langue sémitique venue du peuple yéménite, a connu son apogée aux alentours du VIIe siècle, c'est sans doute à ce moment qu'elle approchait le plus ce que vous appelez pureté de la langue, et se caractérisait par une incroyable richesse lexicale permettant une infinité de nuances, une exceptionnelle régularité et logique grammaticales. C'est là qu'a fleuri la poésie arabe classique, dont les chefs-d'œuvre sont inégalés jusqu'à aujourd'hui.

L'Islam a permis de maintenir cette langue classique vivante, mais des dialectes en ont aussi été tirés, qui, eux, ne répondent sûrement pas à vos critères de pureté.

DédéModé et LYDIE MARAIS aiment ce message

Salima Salam
Je ne vois pas ce que vous voulez démontrer avec votre exemple sur Céline.
Salima Salam
Lydie a écrit:
Voici ma question aux adminsitrateurs de par ici =

Si vous redoutez les recherches de style atypiques bien qu'harmonieuses, et que vous détestez les livres d'études que vous vous méfiez comme de la peste bubonique des étudiants, qu'aimez-vous donc, hum ?

Le primaire ? Les cadres d'écolier ?

Le banal ?

Le déjà vu vu et revu et encore vu usé jusqu'à la trame et qui n'apporte plus rien à la linguistique et au pauvre lecteur passif ?

Votre propre focale créative ?

Mais quelle est-elle ?


Lydie, vos questions, que je viens  de découvrir parce qu'en général je saute vos contributions, sont ridicules, puériles et provocantes. Vous savez que vous n'aimez que deux choses : vous-même, et emmerder le monde.
DédéModé
CQFD
Ha ha !... j'adooore !
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Salima Salam
Et pourtant, la question se pose. Qui a raison dans les définitions de rejet et contre-rejet ? Lydie a cité une source. Monsieur le Démodé comment étayez- vous votre définition ?


Autre chose. Il est vrai que la question de style est en grande partie subjective. D'ailleurs, je ne sais pas dans quelle mesure. C'est sans doute une question philosophique sur la nature de l'esthétique, les critères à travers temps et espace.
DédéModé
Oui, c'est complexe, la question du style. Celle des enjambements beaucoup moins ; Lydie a cité deux ! sources, qui se contredisent, 
mais je pense que quiconque connaissant un tant soit peu le procédé aura vite fait son choix.

Salima Salam aime ce message

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Après avoir lu ce commentaire sur la concordance des temps que je ne manie pas très aisément je suis sûre d’une chose c’est qu’on ne dit jamais et c’est une faute qui s’entend encore très souvent de nos jours :
«  malgré que » comme dans l’exemple donné mais on dit «  bien que » 
Bonne journée et bonne continuation c’est passionnant de passer vous lire ici☺

Salima Salam aime ce message

Salima Salam
Bonjour Haruko-San !

Voici ce que dit le cnrtl au sujet de malgré que :


.− Malgré que, loc. conj. [Marque la concession; loc. considérée comme incertaine par les puristes, même suivie du subj.; se rencontre except. avec l'ind. dans l'usage oral] Synon. de bien que, encore que, quoique.
1. [Avec le subj.] Tu m'as fait sentir que, malgré que l'homme n'ait pas conservé dans son cœur la pureté et le courage, les anges eux-mêmes recherchent encore son alliance (Saint-Martin, Homme désir,1790, p. 114).Et je pense à la ville (...) Malgré que la bêtise et l'intrigue hâtive N'y souffrent pas non plus qu'on rêve et qu'on Écrive (Cros, Coffret santal,1873, p. 73):
4. Il a fait beau et clair, même il faisait déjà presque chaud, malgré qu'à ces hauteurs les matinées ordinairement soient assez fraîches. Ramuz, Gde peur,1926, p. 49.
2. [Avec l'ind.] Parler des jeunes gens qui t'ont suivi en 1830 et porté en triomphe, malgré que tu répondais à leurs cris de « Vive la Charte » par ceux de « Vive le Roi » (Mmede Chateaubr., Mém. et lettres,1847, p. 186).Quand j'les ai vus attigés, je me suis levé − malgré qu'on m'gueulait : « Couche-toi! » (Barbusse, Feu,1916, p. 38):
5. ... quand elle était partie, malgré que je lui promettais toujours d'être raisonnable, je tombais dans un si morne désespoir que, chaque fois, on craignait pour ma santé. G. Leroux, Parfum,1908, p.16.



L'usage est donc possible, mais pas des plus purs. Et nous en revenons à la question de pureté du langage. Mais qu'est-ce qur la pureté du langage ? Je n'ai pas de réponse à proposer pour l'instant.
Salima Salam
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pour achever le travail et éliminer toutes les digressions du fil Lotus,, j'ai dû démêler certaines de vos interventions qui se partageaient entre ici et là. J'ai fait pour le mieux selon les outils, du coup certaines parties de vos messages n'apparaissent plus qu'en citation dans ceux de Lydie Marais. Désolée pour le désagrément, s'il y en a.

DédéModé aime ce message

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