POÉSIE : Papillon vole

moi ça m'épate cette fantaisie dans l'association des mots et des idées :-)

Ah ben voilà ! l'alexandrin et ses défauts de césure ! Il a raison, ton interprète, Poto ! Je te l'avais assez seriné, pourtant !
Tu lui grilles sciemment les ailes à ton papillon ! Comment tu veux chanter un truc pareil ? Pas possible ! C'est vraiment trop con !

qui a parlé de la chanter ???? pour celui-là j'avais une charte que t'as l'obligation de mettre un certain nombre de calemebourgs.

Il t'a reproché les césures défaillantes, de celui-ci ou d'un autre, peu importe, le résultat est le même : alexandrin inapte à la mise en chanson.

ben déjà t'as jamais pu expliquer ton histoire de césure et puis ce texte je l'ai pas proposé à la chansonnette;

Egalement je voudrais rappeler une mise au point importante : la Science a parmi ses 6 attendus cognitifs la matérialisme par méthode et non par idéologie donc elle rejette tout dogme surnaturel car dieu est inexpérimentable, invisible, immatériel, immuable, irréfutable donc hors science, c'est pas mon opinion c'est de l'épistémologie;
la Science est l'explication de la nature par les ressources de la nature, point. Appliquer le rasoir d'Occam est bien plus rationnel que d'avoir l'argument ad ignorantum avec dieu bouche-trou qui serait la réponse ultime à tout ce que la Science ignore encore; dieu bouche-trou serait une renonciation à chercher, car tout est potentiellement explicable par la Science même si la petite Science des hommes n'expliquera jamais tout(Guillaume Lecointre); elle ne cherche par la vérité absolue elle cherche à expliquer le comment du monde pas le pourquoi. Mais c'est la Science moderne qui est la seule méthode fiable d'investigation sur le réel et quand on conteste une théorie scientifique la moindre des choses est de la contester sur la terrain scientifique donc jouer le jeu de l'argumentation et pas tenter de l'invalider par des petites options métaphysiques perso, car ça marche pas comme ça. A bon entendeur... non mais faut arrêter.

On n'est pas dans la science mais dans la technique. Demande à ta vedette qu'elle t'explique, moi j'ai déjà donné et tu comprends rien, juste parce que tu veux pas entendre, mais lui, avec son actif, tu l'écouteras peut-être...

non t'as jamais pu expliquer clairement ou fournir tes sources fiables et puis t'as une obsession de la chanson mais c'est pas à chanter , c'est plus un chardon

Trouve-moi une césure lyrique dans une anthologie, après on en discute...

ah tes fameuses césures lyriques, non mais j'applique pas des blablas par-ci par là ; il me fait des règles fiables, écrites sinon c'est ni fait ni à faire.

C'est quand même curieux qu'elles écorchent toutes les oreilles sauf la tienne... T'es sûr que tu débarques pas du XVème siècle, Poto ?
Mais si c'est juste une règle qu'il te faut, sache qu'elle a été posée à la Renaissance, comme toutes celles qui posent les fondements de la poésie classique.

merci de la réponse, je suis bien avancé avec aç.

Tu t'attendais à quoi, Poto ? Un article du code civil ?
Mais vas-y ! trouve m'en une chez les classiques !... Allez ! je te mets sur la voie : y en a deux ou trois chez Rimbaud, qui se complaisait dans la transgression, comme tu le sais...

Juste pour être sûre que je comprends le problème.
"Ton cheval voltige à la faveur de l'averse."
La césure est après "à", donc elle sépare un groupe de mots qui du point de vu grammatical forme une unité.
C'est ça ?

ben ouais ainsi ça coupe pas tout le texte en hémistiche pendant des vers et des vers mais en fait  couper  une phrase en plein milieu tu veux dire que ça se fait pas ? En fait l'hémistiche aurait dû s'arrêter après voltige ouais j'avais pas vu cette erreur.

Sorgel est-il une référence finalement ?
Voilà en tout cas ce qu'il dit :
"4/ Quand [l'hémistiche] est situé entre la préposition et son complément :
Et lorsque j'irai pour / lui dire que je l'aime."

Il fait une longue liste des erreurs à éviter au niveau de l'hémistiche.

Dernière édition par Safia Salam le Ven 6 Aoû - 18:45, édité 1 fois

C'est du cas du 2ème vers dont on parlait, Safia, mais celui-ci pose problème également, effectivement, comme le 11ème, d'ailleurs.

Et le vers : Ton évasion par mer, non mais bois du picrate, c'est bon ?

En néoclassique, oui ; en classique, on applique la di-érèse à la diphtongue de « évasi-on ».
Mais on est en néoclassique, ici, Poto ; va pas te casser les couilles...

ben non car bois du picrate, c'est pas terrible

Et tu kidnappes son cul dans les arbres de brume ça c'est parfait mais bon le lecteur risque de marquer la r..euh l'arrêt

DéDé moDé a écrit:

On n'est pas dans la science mais dans la technique.

le mec qui se met à parler science alors que ça n'a rien à voir avec le sujet

Non mais ça c'est le Poto, faut pas faire attention...

DéDé moDé a écrit:

Non mais ça c'est le Poto, faut pas faire attention...

Oui, j'ai remarqué cette tendance très prononcée pour la digression. Pas grave, on peut toujours diviser élégamment les sujets pour garder sur celui-ci une ligne pure et classique, esthétique et codifiée.

Même pas c'est une digression, c'est carrément un autre sujet, c'est la brigate d'intervention hors sujet mdr.