Petit conte hivernal extrait de son quartier,
Distille à notre oreille une liqueur latine.
Il se corse et se narre, au timbre d'un postier,
Au pied de la lettre, allons, prends-le, Clémentine.
Tout en beauté, sur l'île au parfum mandarine,
Un corps sage a montré ce qui fait bégayer.
L'histoire est d'or, rangée où Cupidon marine.
Kumquats, fortunellas, les sens vont s'égayer.
Sur la piste aux six troncs, a dansé ma coquine,
Au bal couleur tango messieurs vous en glosiez.
Cavalier envers elle, en flirt, moi, je taquine,
Et Pulpeuse en sourit : « Mon cher, si vous osiez... »
Soif des alter égo, notre idylle est badine.
Colibri butineur au-dessus du panier,
Invitant muse à boire en duo chez Ondine
Je la suis dans les eaux, glissant d'un savonnier.
Du bain pamplemoussant, nous le savons, carmine.
Te ravir à ta bulle est ma fin de limier.
Ta peau se mordore, ange, et soleil vit ta mine.
Celle au bout de ma plume écrit ça sur palmier.
Et signant notre amour, miss Fructose ou dauphine.
Au bal couleur tango messieurs vous en glosiez.
Cavalier envers elle, en flirt, moi, je taquine,
Et Pulpeuse en sourit : « Mon cher, si vous osiez... »
Soif des alter égo, notre idylle est badine.
Colibri butineur au-dessus du panier,
Invitant muse à boire en duo chez Ondine
Je la suis dans les eaux, glissant d'un savonnier.
Du bain pamplemoussant, nous le savons, carmine.
Te ravir à ta bulle est ma fin de limier.
Ta peau se mordore, ange, et soleil vit ta mine.
Celle au bout de ma plume écrit ça sur palmier.
Et signant notre amour, miss Fructose ou dauphine.
Le gamin que je reste à ton cœur sut crier :
« Jupe en papier d'agrume ô Junon paraffine,
Je savoure un noël rondement sucrier ».
Très bonne base, mais ! pas achevé. Il y a des points à revoir.
Remarque générale : ta poétique est très particulière, pleine de jeux de mots, que j'avais prévu d'explorer mais le temps m'a manqué, pleine d'associations qui touchent aux cinq sens, on peut même ajouter le sixième sens, hin, l'amour, mais l'amour léger et joueur, pas l'amour lourd, éternel.
Certaines images sont récurrentes et je te conseille vivement d'y prendre garde. Par ex, les agrumes, les plantes, l'encre, certains oiseaux, l'or, l'eau, pétiller. Voilà, tout en vrac et seulement en consultant les souvenirs que j'ai de tes autres pièces. Si tu voulais ça en détail, il faudrait que je les reprenne un par un. Et donc, dans cet univers, tu dois faire attention à ce que chaque pièce soit unique, identifiable, reconnaissable. Si je prends au hasard un vers d'une de tes pièces, je ne saurai pas à laquelle l'attribuer.
Tu devrais absolument créer pour chaque pièce un univers particulier sans piocher dans les pieces précédentes.
Je sais, tu ne veux plus écrire, tu te sens trop vieux, trop incompris. La vérité, c'est que tu n'as pas envie de faire l'effort intellectuel d'écrire un tout nouveau truc. Ça s'appelle se reposer sur ses lauriers. C'est très faignant ça.
Et donc ici :
V4 : tu ne peux pas faire de césure après le "et".
V12 : il manque une syllabe.
V19 : "Ta peau se mordore, ange et soleil vit ta mine."
Problème de césure. Si tu l'appelles Ange, tu peux faire ça :
Ta peau se mordore, Ange, et soleil vit ta mine.
Mais tu peux pas couper là sinon.
Le sens des vers 7, 9, 27, 28 n'est pas clair pour moi.
Je laisse Monsieur Aimable commenter le reste, s'il lui reste des choses à dire, occupé qu'il est à traquer les pauvres anarchistes du site.
DédéModé aime ce message
Salima SalamVen 1 Juil - 18:22