Sujet de dissertation :

Alors attendez, je fais la cession de "plus tard", le chrono ne marche pas encore pour moi.

À première vue, elles sont contradictoires.

La première stipule que la volonté, avec l'aide  du temps qui passe, permet d'oublier les choses négatives, pour accéder au bonheur. 
La seconde nie cette possibilité, et il semble même que le temps ne serve qu'à ajouter des choses supplémentaires et impossibles à oublier 

Pourtant mises dans le contexte de leur chanson, elles sont concordantes, parce qu'elles se réfèrent à des situations particulières.

Les deux sont l'expression d'un état émotionnel intense et n'ont rien à voir avec la raison, ni avec les facultés intellectuelles, ni avec la volonté. Brel se laisse une fois aller à la terreur de perdre sa belle et la supplie de faire ce que lui-même, dans la seconde, se dit incapable de réaliser. Mais dans la seconde, il est dans un état dépressif, il se laisse aller à pleurnicher sur son malheur, alors ses paroles ne reflètent pas non plus sa vraie nature. 
Ou bien, au contraire : sa nature est pleine de contradictions, d'idéaux qu'il essaie vainement de toucher, et les deux citations montrent le côté versatile, passionné, entier dans sa façon de voir les chose tout d'un bloc, sans nuances, aujourd'hui tout en noir, demain tout en blanc, quoi qu'il en soit : sans concessions. 

Moi, perso, je trouve qu'on peut passer sur bien des choses. À ressasser les rancunes et échecs passés, on n'avance pas très loin.

Eh bien moi je crois qu'il croit dur comme fer à la seconde, et pas du tout à la première, qui n'est d'ailleurs qu'une vaine injonction – et qu'il sait telle, au fond : c'est l'énergie du désespoir que cette chanson, ce chef d'œuvre, met en scène majestueusement.

C'est à peu ça oui dans le sens où en vérité il n'y a aucune contradiction entre les deux injonctions poétiques. La première fait semblant d'oublier et cela se nomme : le pardon. 
Passer l'éponge en gros. Ou avaler des couleuvres dans un but intéressé.
Rappel = une dissert se fait en quatre heures minimum et en aggreg c'est sept heures à plancher. 
C'est trop de boulot pour par ici je dirais.
Argumenter + développer + illustrer. C'est à dire citer. 
Conclusion ouverte ou fermée.
La mienne ?
L'Histoire n'oublie rien, elle continue.
Le couple accepte et se couche pour mourir.

Merde, j'ai oublié ce que je voulais dire...

@Jihelka
Arrêtez de troller votre propre sujet en parlant pour rien dire ! ^^

Ah oui, je voulais dire : ça dépend.

Il y a l'oubli définitif : ne plus se souvenir de...
Il y a l'oubli relatif : ne plus penser à ...
"Elle m'oublie" chante Johnny. Ça ne veut pas dire : "elle ne se souvient pas de moi"
mais "je ne suis plus l'homme de ses pensées".
Ça rejoint ce que dit Brel :
" tout peut s'oublier" comme "elle" m'oublie, elle qui pense déjà moins à moi...

"On n'oublie rien", sous-entendu : rien des événements marquants de notre vie,
à plus forte raison les peines de coeur, ou les deuils, mais ils tombent peu à peu 
dans l'oubli relatif...
Et pis ho ! c'est vous les fortiches en disserte...

Dans l'oubli il y a la notion de mémoire. Or, toute mémoire est sélective même si on est hypermnésique. Ensuite, pour argumenter sur un sujet il faut faire un plan précis. 
Par défaut, la réponse devait être centrée sur la mémoire qui est l'autre face logique de l'oubli. Donc, citer Bergson, Delacroix etc.
Cultiver l'oubli ou la rancune peut être un fer de lance. Un calcul. 
Mais qu'est-ce que la mémoire ? 
Janet répond : cit = "La mémoire est une réaction sociale dans la condition d'absence."
Voilà qq pistes d'analyse pour un sujet qui ne peut pas se limiter à deux chansons.

Prochain thème de dissertation :
De l'influence de "Viens Poupoule" sur la chanson engagée de Mai 68.