(Le texte original voulait sûrement dire quelque chose, mais je l'ai tellement modifié, charcuté, destructuré que j'en ai perdu le sens )
Il était une fois un petit pont de bois. Ce petit toit de cons abritait en son sein une famille constituée d'une paire, d'un maire, d'un client et de deux boissons rouges dans leur local. Un jour où il faisait artichaut, le petit don de soi décida de sortir de sa botte afin de voir par lui-même la potée du monde et de se faire tout plein d'avis. En chemin, il boisa la route d'un titi sans tour de main, qui lui fit l'aumône pour deux neurones s'il vous plait.
Surpris, mais un peu abusé, le petit colon aux abois glissa deux liasses dans sa musette. Fort ému, le titi jaune Sanary lui fit une étrange révélation : Je m'appelle Gros-miné !
Quand il était tout petit, Gros-miné vivait dans les mois avec sa famille toute pauvre. Ils vivaient à la marge et les fins de bois étaient difficile. Il héritait systématiquement des bûches. Un jour, il résilia son contrat chez Jeannette et décida de se rebaptiser Romain, car c'était beaucoup plus classe.
S'il n'était pas plus gros qu'avant, il eut un peu plus de succès avec les billes mais seulement avec les calots, ce qui le plissait dans son secours propre. Pour mettre toutes les voyances à dépiauter, il subit une opération de liturgie pathétique. Malheureusement pour lui, la botterie ne s'opère pas et il en revint encore moins buté qu'avant. Soucieux de gober les dernières futilités, il goutta attentivement le journal des absorptions et même s'il ne pétrit pas tout, son visage devint pâle comme d'abord.
Sil est permis de s'interroger à la lecture de cette vie d'aventures palpitantes, d'anomalies et de caddies exotiques (Vermicelle, cabrioles, pipi au riz), notre petit faon du roi fût tellement émerveillé qu'ils firent le reste de leur voûte ensemble. L'alien lui raconta son adorable vie, sa première dent de fée, sa première fois chez le squatteur, son zéro en acrobatique, ses cheveux houblons, son insouciance professionnelle dans un champ adéquat, son bobo à la patte et caetera.
Le petit long de soie s'assoupit sous l'effet de ce gigotant récit. Gros-Miné la porta jusqu'à l'Abbé de Gus car il était temps de députer leurs arrières.
La toute première déconfiture de nos deux abris les mena en bas d'une rue, sur le kyste d'un facteur illettré, porteur de sacoche. On l'appelait le tracteur, comme l'avait divulgué la cousine du premier otage. Martin se munit alors d'une carte orale qu'il oublia dans l'atelier. Une pure facétie, disaient les uns mais les autres avaient déjà gagné à la loterie.
Le paon, et la quête, se gavaient de gazole. L'alien alluma une galipette en prenant bien soin de ne pas resservir les cancres sur le képi de Mademoiselle Anna, chargée de dentèle à la planque des billets. Le petit ton haussa la voix à la faim de la pagode, il avala d'un coup une liasse de blé et partagea ses crêpes aux vœux. Titi arrosa doucement son conte, n'ayant rien figé (mais rien de rien) à l'ivoire de ce petit mont des rois.
Et pourtant, chaque fois qu'ils bavaient dessus pour se vendre au communal, les tapiocas, luges, licenciés, aimables et tout le toutim, tous entendaient murmurer sa stupéfiante pétoire.
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Viktor GetéJeu 15 Aoû - 16:02