J'ai fini juste à temps en même temps que mon croissant !
Saison trouble
Une rare éphélide, éphémère peinture
D’un juillet s’achevant, réveille la morsure.
Je ne sais pas pourquoi s’attarde mon regard
Sur ta peau mordorée par ce soleil roublard.
À la gare où maraude une odeur de déni,
Fragrance évaporée d’un désir interdit,
Les valises en tas, et moi, là, immobile,
Cherchant la canopée sous ta forêt de cils.
Je n’en veux au destin d’être née à l’envers,
Mais le temps d’un été si j’avais su me faire
Ténor ou toréro, oui, je t’aurais écrit.
Dis, septembre assassin, voleur de ma lumière,
Faut-il briller trop fort ou bien alors se taire ?
Quand toute une saison se résume à un cri ?
Où est passé le mois d'août ?
FantineLun 12 Juin - 18:16