La liberté au cœur

"Ces trous dans la poitrine d'où s'échappèrent la sève d'un homme libre. Sniff...
Solange change de poème please, j'ai le vin triste ce soir."

Je trouve que c'est une grande pièce. Elle me plaît très particulièrement. Elle présente ce qui vous caractérise : la simplicité positive et la légèreté de l'expression, la richesse grammaticale, l'harmonie générale des sons, des images, des idées.
Ici, comme souvent, vous prenez une personne, dont vous déroulez la vie jusqu'au bout, et vous faite revivre une époque et un lieu. 
Cette fois, particulièrement, vous lui insufflez quelque chose de puissant, un grand cœur qui meurt pour et par une grande cause. 

Cette pièce mériterait bien plus que le Bastringue.

Un clin d'œil à Eluard ?

Commeu siffleu merleu moqueur, on tire plus vers le meuh de la vache que vers le merle ici.

Faisant suite à une phrase nominale, la forme conjuguée est à éviter en 3ème strophe, à mon avis.
Il me semble aussi que « bonne » serait plus juste et signifiant que « belle ».

La belle étoile, c'est celle du chemineau qui n'a pas toujours de quoi dormir à l'auberge.
La bonne étoile... celle du mec qu'on va fusiller ?

Variantes possibles :


Et je dormais, les soirs d'été,
Sous tes étoiles, liberté.
*
Pas de dentelle à ma chemise,
Mais des trous et de la sueur.
Sur l'or, non, je n'ai pas roulé.
Mon seul trésor : ma liberté.

La référence à l'expression m'avait échappé ; peut-être suffirait-il de changer un mot et d'en modifier un autre...
(toujours pas de majuscule à « liberté » ?)