Sur un cliché fané gâté par les années
mon reflet se dessine en tôlard de ta bouche.
Je suis là comme un con attendant ton retour,
ma libération par un tendre baiser.
Mes yeux sont délavés d'avoir souvent pleuré.
Jeune et insouciant, volage et imbécile,
je n'avais entendu ton appel à l'amour,
ni compris dans tes cris aigus de désespoir
que la vie émanait au départ de tes lèvres.
As-tu reçu ma lettre et me reviendras-tu ?
Toc toc toc, trois coups brefs à ma porte résonnent.
Je revêts un sourire et ouvre grand mon cœur.
(Édité pour corriger un dérapage clavier)
Thierry LazertJeu 23 Fév - 17:08