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L'Adresse où parler Littérature et para-litté-raturer prose et poésie.

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La Manille

On l'appell' la Manille,
C'est un jeu qu'il aim' bien.
Nous on aim' sa bonn' bille
Sous son bonnet d'marin,
Son regard bleu qui brille,
Son rir' qu'on entend d'loin,
Sa moustach'...

Valse

Valse légère
De nos grands-mères,
Valse à froufrous,

Valse grisante,
Emoustillante
Comme un vin doux,

Valse royale

L'infâme fatale

J'l'entends d'ici qui s'fend la poire,
À l'Hôtel du Grand Roupillon,
Au terminus des corbillards,
J'l'entends d'ici qui s'fend la poire
Et s'pay' la mienn' de sous l'gazon.

J'l'entends qui dit "Vas-y coco!
T'as l'air dans un' forme olympique.
Fais les bosser, tes biscottos,
Mouill' le maillot, vas-y coco,
Avant qu'j'enray' la mécanique...

J'suis l'infâm' fatal', la moch' ténébreuse,
L'éternell' faiseus' d'éternels regrets,
La faucheus', la grand' moissonneus'-buteuse,
Madam' la maîtress' des os et follets ;

J'suis...

Roméo comme trois pommes


Roméo comm' trois pommes,
J'te vois qui joues à l'homme
Pour épater un' fille.
Retourn' jouer aux billes.
Roméo comm' trois pommes,
Séducteur à la gomme,
Fais gaff', c'est pas Juliette,
La blondinette aux couettes.

Tu roul's des mécaniques,
Genr' cow-boy de cinoche,
Et j'en conviens, moustique,
C'est pas pour la plus moche.

L'azur dans les mirettes,
Des joues en pomm' s d'api,
De l'or tout en bouclettes,
C'est vrai qu'elle est jolie.

Et toi, sous tes airs de p'tit dur,
T'es tout guimauve...

La sortie du Pierrot

Il est parti loin d'ici,
À l'heure où la ville dort,
Quand ne traîne plus dehors
Qu'un chien perdu dans la nuit.

Il est parti en silence
Pour l'éternelle bohème,
Ne laissant que ce poème
D'amertume et d'espérance :

Tombe le rideau noir
Sur toi, pauvre Pierrot
Saltimbanque sans gloire
Galérien du tréteau
Tombe le rideau noir
Tu iras tout là-haut
Sur des scènes royales
Briller comme une étoile

Il est parti loin d'ici,
Doucement, comme on s'endort
Pour mieux changer de décor
Au théâtre...

Comme Scarlett

Il est bien loin déjà, le temps de vos succès.
Le temps des projecteurs dont le feu vous grisait.
Ce bon temps d'Hollywood et de Cinecittà,
De leurs jeunes premiers qui mouraient dans vos bras.

Vous aviez le beau rôle et c'était le printemps.
Un printemps de folies, de champagne et d'argent.
Des flots d'admirateurs venaient s'y bousculer.
Il pleuvait des bravos, des bouquets, des baisers.

Mais une autre est venue, et le succès pour elle
Vous a laissée tomber comme un amant cruel.
Le beau conte de fée ne fut qu'un court-métrage,
Et...

La ballade nostalgique (De manège en toupie)

C'est un manège sur la place
Où nous aussi faisions des tours.

C'est la rengaine familière
Qui fit chanter nos vingt printemps.

C'est un bon vieux copain de classe
Qui s'est envolé pour toujours.

C'est le sourire de grand-mère
Sur des photos en noir et blanc.

          La nostalgie,
          La nostalgie,

Elle fait flèche de tout bois,
Visant le coeur à chaque fois.


C'est un cahier que l'on déniche
Par hasard au fond du grenier.

C'est le prénom qui nous rappelle
Un joli flirt...

Le rimeur du fond de la classe

C'est moi l'rimeur du fond d'la classe.
À l'écol' de la Poésie,
Les beaux lauriers du p'tit génie
Me chatouill'ront pas la cal'basse.

C'est moi l'rameur du fond d'la classe.
Briller dans une anthologie,
Coco, j'ai pas cette utopie :
Pour les trouduc', y'a aucun' place.

C'est moi l'rimeur du fond d'la classe.
J'griffonn' des vers de mirliton,
Et l'traité d'versification,
C'est pas souvent que j'le potasse.

C'est moi l'ramier du fond d'la classe.
J'risque pas d'pondre une oeuvre d'art,
J'ai dans la pogne un poil...

La mère Missel

Le pépin sous l'bras et le chapeau sur le chignon,
C'est la mèr' Missel qui s'en va fair' ses dévotions.
Ell' file au p'tit trot pour êt' la première à l'église.
Faut pas qu'on la double au bénitier, ell' piqu' sa crise.
Voilà cinquante ans qu'ell' vient fayoter dans l'saint lieu,
Au point qu'ses rotul's finiss'nt par trouer les prie-Dieu,
Et tandis qu'au fil des ans s'effrit'nt les bas-reliefs,
Elle, ell' brav' le temps, solid' comme un pilier d'la nef,
                           La mèr' Missel.

Avec son oeil noir, aussi noir que son teint est...

Les Béatitudes selon Jihelka

Vous les brimés, vous les niqués,
Vous qu'avez pas tiré la fève, 
Les mal-aimés, les mal-barrés
Qui croyez vivre un mauvais rêve,
Amis, consolez-vous tout d'suite,
Il est écrit dans l'Évangile :

La Germaine

On la voit qui s'traîne
Tous les jours, au bord de l'eau.
C'est la vieill' Germaine
Qui va pleurer son Jojo.
Jojo la déveine,
Son dernier, son préféré,
Qui dans l'eau d'la...

Le génie français


Ici, au troquet des lumières,
Les penseurs ne font pas d'vieux os.
On a perdu, rien qu'cet hiver,
Blais' Pastis et Jean-Jacqu's Rougeaud.

C'est en été, l'année dernière,
Qu'on a vu s'écrouler Paulo,
Ce génie digne de Voltaire.
Infarctus en plein apéro.

Lulu qu'était fort comme un boeuf,
Le delirium l'a fait tricard :
Des tremblements de force neuf,
Pas moins, sur l'échell' de Ricard.

Et c'est la cirrhos' des lumières
Qui nous a déglingué Frédo,
Le Montesquieu...

Milo

Faut voir Milo qui prend sa cuite,
Au bar-tabac du gros Dédé.
Milo qui braille et qui s'agite,
Pour la gal'rie des assoiffés.
Le bistroquet devient un' scène,
Et la vedett', c'est m'sieur Milo !
Son baratin et sa dégaine,
Ça fait l'bonheur du populo.

Faut voir Milo dans son pardingue,
Avec sa tronch' plein' de coup'rose.
Milo qui rit comme un louftingue,
Et qu'est bonnard pour la cirrhose.
Milo l'poivrot, l'déchet humain,
Il boit surtout pour oublier
Qu'il irait bien s'flanquer sous l'train,
Depuis qu'sa femme a décampé.

Y'a un chanteur dans la maison

Y'a un chanteur dans la maison,
Et le pays de ses chansons,
J'y voyage aux quatre saisons.

Il est chez moi comme en tournée
À me chanter les Pyrénées,
Berceau de ses jeunes années.

C'est un doux dingue, mais fidèle,
Qui voit courir la Tour Eiffel
Et les facteurs monter au ciel.

Il est fleur bleue, il est poète,
Feuille d'automne ou cœur en fête,
L'été, sur la National' 7.


Y'a un chanteur dans la maison,
Et c'est la mer aux blancs moutons,
Qu'il fait danser dans mon salon.

C'est un rêveur,...

Bernie's blues

Madame la Poisse,
Depuis longtemps j't'ai sur le dos.
Madame la Poisse,
Depuis longtemps j't'ai sur le dos.
T'es toujours prête à m'faire une crasse,
J'suis toujours prêt pour un fiasco.

Bourlingueur du blues

Le blues au cœur, le blues au corps,
         Tu chantes
Avec six cordes et trois-accords,
         Tu chantes
Le black people du Sud au Nord,
          Tu chantes
Tous ceux qui rament et rament encore,
          Tu chantes
Le Captain derrier' le décor,
Qui tient le grand journal de bord.

Tu chant's les rues où t'as grandi
          Sans illusions,
L'asphalte de Jungle-City,
          Côté bas-fonds,
Tu chant's les bars où l'soleil luit 
          Dans un bourbon,
Tu chant's la route où va ta vie,   
   ...

Tu danses dans la fumée bleue

Pour Dédé et Pinenberne, une petite chanson que j'ai écrite il y a environ 6 ans lorsque j'ai été confrontée à l'arrêt de la cigarette.
C'était mon premier jour sans tabac.
Je conseille également le livre d'Allen Carr qui est vraiment très bien pour arrêter de fumer.



Un beau briquet doré
Lucifer déguisé
Tu te laisses allumer
Un baiser enfumé
 
Tu goûtes...

Chanson pour Livia

Gros bébé tout rond,
Tout mignon,

Beau bébé dodu,
Bien joufflu,

Bébé la marmotte
Qu'on dorlote,

Bébé la bougeotte
Qui gigote,


Gros bébé sumo,
Chamallow,

Bébé jolie bouille
Qui gazouille,

La sacrée boulotte
Sans quenottes,

La croquignolette
Sans bouclettes,


Gros bébé tout doux,
Tout saindoux,

Cher bébé Livia
Je t'envoie

Ces petits couplets
En bouquet,

Ils sont mes bisous
Sur tes joues.

Freddie's blues

Sur le vieux piano comm' lui fatigué,
Freddie la Goualante arpège une intro,
Et sa voix cassée se met à chanter
Le joli prénom tatoué sur sa peau.

Le bar est plein d' mond', mais il voit personne.
Il est loin Freddie, loin dans ses pensées,
En amont du fleuv', bien avant l'automne,
Là-bas où l' soleil un jour s'est noyé.

Freddie la goualante, il chante aux clients 
Un chagrin d'jeuness', le chagrin d'sa vie,
Sur les quatre temps d'un blues obsédant
Qui vous prend aux trip's autour de minuit.

Ça parl' d'un' danseus' bell'...

Si c'était à r'faire

Si c'était à r'faire,
Bougonnait Dieu l'Père
Y'aurait sur la Terre
Aucun être humain !


Lâcher dans l'Éden
Ces deux spécimens
Bouffeurs de goldens,

Le jukebox du macadam

Une goualante...


J'suis le p'tit orgu' des quat' saisons,
    J'roul' pour vous plaire.
J'fais d'la ziziqu' sans prétention
    Et sans manières.

J'donn' pas d'concerts à Notre-Dame,

Tant que tu voudras de moi

Je suis cette infidèle
Qui vole à tire-d'aile
Vers des nids de plaisir,
Mais qui revient toujours
Chez toi, au petit jour,
Quand s'éteint le désir.

Je suis cette infernale
Qui court de bacchanale
En bal échevelé,
Mais j'aime, après la fête,
Que tu laisses ma tête
Sur ton coeur s'apaiser.

Et tant que tu voudras de moi,
Moi qui suis faiblesse et folie,
Je resterai à tes côtés.
Mon cœur est à toi, rien qu'à toi,
Tous ces passagers de mes nuits
N'y peuvent rien changer.

Je suis cette indomptée

Mister Bohème

Il vit au jour le jour,
Jamais pressé,
Jamais stressé.
Pour lui, ça va toujours.
Les p'tit's galères,
C'est pas l'enfer.

Avec son air loufoque,
Il fait causer
Dans tout l'quartier
Les Dugland, les Duchnock.
Chez nous, on l'aime,
Mister Bohème

L'azur dans les mirettes,
Le soleil dans la voix,
Trois plumes à la casquette,
Six cordes sous les doigts,
À l'ais' dans ses baskets
Et son vieux jean baba,
Il pouss' la chansonnette,
Tu donn's ou tu donn's pas.

Il vit au jour le jour,
Comme...

Le sceptre

J'ai un poil dans la main,
Superbe et souverain.
Je l'ai reçu de la fée Niasse,
Cette fée qui de bonne grâce
Veilla sur mon couffin,
Et me berça si bien
Que j'en suis resté tout mollasse,
Plus indolent qu'une limace.

J'ai un poil dans la louche.
La sueur l'effarouche.
Quoi ? sur le terrain du boulot
Je devrais mouiller mon maillot ?
J'aime mieux sur la touche
Dormir telle une souche,
Le poil en paix, le corps dispos,
Sans rien qui trouble mon repos.

J'ai un poil dans la patte,
Dont le format m'épate

Mot de passe

Je m'en vais momentanément
Si tu voyais la tête que je fais
Au moment où je me décide
Tu trouverais sûrement drôle
L'espèce de ride que je devine
Ce petit ruisseau que je vois bien
Dévaler sur le côté de mon nez
Prends un crayon, vite, et dessine
Ris, toi qui peux, toi qui sais
Ce que veut dire pour l'enfant toujours grave
Je m'en vais, oui je m'en vais momentanément

Dans la montagne, tu t'en souviens
Ils avaient creusé des souterrains
Un vrai village pour détecter les avions amis ou ennemis
Notre ciel, aux belles étoiles

Pas jojo

Pas jojo
Dans mon pageot
Où sous la peau j'ai plus qu'les os,
Enfermé
Dans ma carrée
À l'Hôtel du Repos Forcé,
À perpète
Sous les fleurettes
Comme un larron aux oubliettes,
Au pays
Des taup's, j'm'ennuie :
Rien pour amuser la gal'rie.

Pas jojo
Dans mon pageot
Loin des néons, loin des bistrots,
J'pleur' mes potes,
Ceux qui sirotent
Du vrai, du bon, pas d'la gnognotte.
Les champions
Du tir'-bouchon,
Les rois d'la cuit', les gais lurons.
Moi j'me mine
Chez les has-been,
Oh ram'nez-moi...

Nous irions

Au bleu tout nu des cieux stellés
De votre verbe et de vos yeux,
Sous le safran du soleil preux
De votre langue aux regards-fées,
Nous irions…
 
Au nuancé des lunes claires

Trois tours de farandole

C'est la chanson du temps qui passe,
                       Hélas !
      Les cadets nous dépassent,
       Les vieux amis trépassent.

C'est la chanson du temps qui trotte,
                     Mon pote !
       Pour draguer les jeunottes,
        T'as plus vraiment la cote.

  C'est la chanson du temps qui va,
                        Fissa !
       Qu'ils sont loin tout là-bas,
      Mes beaux chevaux de bois.

  C'est la chanson qui nous affole,
                       Popaul !
        Trois tours de farandole,

Au sixième sous les toits

Il bourlingue dans sa tête,
Balloté sur son trois-mâts,
Son drakkar, sa goélette,
Au sixième sous les toits.

Dans le gris de sa chambrette,
Les longs soirs de calme plat,
Il s'invente des tempêtes, 
Des naufrages, des combats.

Il bourlingue dans sa tête,
Louvoyant sur la Pinta
Ou pillant quelque corvette,
En forban de cinéma.

Que de fois, dans la studette,
Bien ancré sur le sofa,
Il a fait votre conquête,
Toison d'Or, galion du Roi.

Il bourlingue dans sa tête,
Loup de mer, jambe de bois,

Hôtel de la belle étoile

Hôtel de la belle étoile,
Sur l'av'nue des quatre vents,
Une petite brise amicale
Vient m'caresser tendrement.

Hôtel de la belle étoile,
Ma veste en guise d'oreiller,
J'écoute le chant des cigales,
C'est ma berceuse préférée.

L'hôtel de la belle étoile ,
Sur les ch'mins du p'tit bonheur,
Voilà l'palace idéal,
L'été, pour un grand marcheur.

Et toi, verger quatre étoiles,
Où j'me suis bien régalé,
Ce soir, t'es la suite royale
Où dort le roi des fauchés.

Hôtel de la belle étoile,
J'regarde...

Le blues de la Liberté

Depuis l'temps qu'elle impose au monde sa stature,
Combien de tyrannies, combien de dictatures !
Alors, un soir de blues, elle a dit ça, j'vous jure :

Il est beau,
Mon flambeau,
On dit qu'il éclair' le monde.
Baptisée
Liberté,
J'éblouis comm' la Joconde.
C'est la gloire,
Mais la star,
La déess' monumentale,
Le symbole,
Se désole,
Perché sur son piédestal.

Bartholdi,
Moi j'te l'dis,
Si t'as bossé comme un chef,
Ta statue
Qu'on salue,
Ell' vaut vraiment pas bézef.
C'est la miss

La vie est une histoire de pas

Sur ses deux branches de compas,
Un beau jour, franchissant le pas,
Voilà qu'il fait ses premiers pas.

Certes, qu'on soit précoce ou pas,
Cela ne va pas sans faux pas,
Mais il progresse, pas à pas.


Cet écolier mêlant ses pas
Aux pas d'autres loupiots sympas,
Comme il pousse ! On n'en revient pas.

Ce galopin qui galopa
Sous le préau, combien de pas
Le portent jusqu'à la prépa ?


Le diplômé presse le pas,
Ses pas sur les pas de Papa,
Parfait mentor, n'en doutons pas.

De pas de charge...

Comme dit Hubert-Félix Thiéfaine

J'ai bâti Troie, j'ai bâti Rome,
Les Pyramides, les gratte-ciels.
Je suis bardé de prix Nobel.
La Lune a déjà vu ma pomme,
J'irai sur Mars dans pas longtemps :
Je suis génial, c'est évident.

Mais le voilà qui me revient,
Le satané petit refrain :
Toi l'être humain,
Le grand Terrien,
T'es rien.

Je frime un peu, sur mes deux pattes :
J'ai mon portable in the pocket
Et je navigue sur le Net.
Je suis la crème des primates,
Et mes cousins, ces abrutis,
Me font rigoler à Thoiry...

Jusqu'au moment où...

Rondeau pour un jeune troubadour

Chante, petit, sur tous les tons,
Et ne crains pas d'être lyrique
Tel un tzigane nostalgique,
Les couplets riches d'émotions.

Armé de quelques illusions
Dans ce monde âpre et chaotique,
Chante, petit, sur tous les tons,
Et ne crains pas d'être lyrique.

Reste humble sous les ovations. 
Prête une oreille à la critique.
Ne triche pas, sois véridique.
Et même pour trois picaillons,
Chante, petit, sur tous les tons.

Guerre et bêê

Demain, dès l'aube,
À l'heure où sonne le clairon,
Le caporal Gilbert Dupont
Part pour le front.
Faudrait qu'il pique un roupillon.

Et sous les draps,
Dans la posture
Du bon soldat,

Le petit doigt
Sur la couture
Du bermuda,

Il compte, il compte,
Ce pessimiste
Pas très vaillant,

Il compte, il compte
De moutons tristes
Un régiment.

Demain, dès l'aube,
À l'heure où grogne le troufion,
Le général Demay-Rouston
Part pour le front.
Dormirons-nous, mon cher Edmond ?

La chanson des vieux oiseaux

Pour un ami envolé.

Les vieux oiseaux
Qui vont battant de l'aile,
Quand les journées sont belles,
Se posent sur les bancs
Et se rappellent
Le joli temps, 
Le joli temps,
Qui passe à tire-d'aile.
Où sont les hirondelles
De nos lointains printemps ?

Les vieux oiseaux
Qui frissonnent de l'aile,
Frileuses sentinelles,
Fredonnent dans le vent
Les ritournelles
Du bon vieux temps,
Le bon vieux temps,
Qui déploya les ailes
Des tendres tourterelles
Qu'on pleure sur un banc.

Chat-chat-chat, rouge paprika

Net et coiffé d'un panama
En boutonnière un oeillet rouge
En soie est-il dandy puma ?
Plus latino que de Montrouge


A pas légers, furtif sur feutre
C'est le grand chat, c'est le grand chat
Quand la nuit dort et nous calfeutre
Danse à la lune, et cha-cha-cha


Sur chien assis et tous les toits
De noir vêtu, blanc de vibrisse
Fleur de bitume, matou matois
Duchesse admire et puis te bisse

La vie légère

————-

Chanson pour les oreilles

Avec un grand remerciement à Ninn' A qui m'a rappelé que j'avais lancé l'idée de faire de ce texte une chanson. Je m'y suis mis, et voilà, voilà... une espèce de "premier jet" (qui m'a pris du temps quand même, le *****-----***** !)

Bonne écoute !

ÉDIT : Bug à la mise en ligne, le premier accord est dans les choux ! À voir demain...

Re- EDIT  ; ci-dessous, le lien de la chanson "réparée".

 L'erreur n'était pas un bug, mais bien ma voix qui partait en sucette, je ne m'en étais pas rendu compte à force de trop de prises :))

CHANSON ENFANTINE : Bonjour, bonjour

Bonjour, boujour


Trente-six marches jusqu'au toit
J'ouvre la porte et je vois
Derrière le linge suspendu
Le soleil qui brille ardu.


Bonjour Madame L'Hirondelle
Qui tournoie haut dans le ciel.


La tartine vite avalée
J'ouvre la porte à la volée
Pars en courant pour l'école,
Les poches pleines de babioles.


Bonjour Monsieur le gros Chat
Qui miaule devant chez moi.


On n'a plus de paprika
Je m'en vais à la swéka

PAROLES DE CHANSON : Le mot de passe

Le mot de passe


Je m’en vais
Momentanément
You should see me
As my decision is being made
Tu trouverais hilarante
L’espèce de ride que je devine
The rivulet I visualise 
Running down along one side of my nose
Prends un crayon, vite, et dessine
Ris, toi qui peux, toi qui sais 
What I’m off for a while
Means to the ever serious old child

Dans la montagne, tu t’en souviens,
Ils avaient creusé des souterrains 
A whole village dedicated to the tracking
Of flying...

PAROLES DE CHANSON : J’veux plus grand

J’veux plus grand

Ayé, j’me sens un peu à l’étroit
J’me mets à rêver d’plus grand
Venez pas m’dire qu’on a pas l’temps
De chercher d’la place, j’y ai droit !

Ah bon, c’est pas une question d’temps ?
Alors, c’est quoi ? Y a un souci ?
“Partout ailleurs, c’est déjà pris” ?
Et si j’vous dis, moi, qu’j’ai un plan ?

Là où c’est pris, si j’comprends bien,
C’est qu’une histoire d’population,

PAROLES DE CHANSON : Live Killers

Live Killers
 
C’est une scène perdue aux souvenirs
Une explosion fondue en amnésie
Coups de tonnerre, Are you ready to rock ?!
Début d’un set dans ma mémoire-vinyle
 
C’est une scène aux grises fumées blanches
 
sort Trier
Trier parOrdre
school Modérateurs

Aucun

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