Qu'apercois-je, là-bas, sous l'antique chapeau ?
Morbleu ! LA redingote et LA canne à pommeau !
C'est donc en cet endroit que le Lion du Parnasse
Rugit et vous pourfend, vers mi-sots mi-fadasses,
Cependant que sur Short grouillent les marabouts,
Et que le vieux Loodmer songe à mettre les bouts.
C'est ici que sévit notre Gardien du Temple !
Du fond de ce repaire un oeil froid vous contemple,
Vous qui de vos écrits semblez si fier, si sûrs,
Et qui, rentrant chez vous, allez raser les murs.
Pauvrets, je compatis ! Et les mains dans les poches,
Je poursuis mon chemin. Salut à vous, Dédoche !
Toutes mes félicitations pour votre mise en page et ponctuation, vos retours à la ligne sont très soignés, rien à redire. Élégants hémistiches, alternance f/m classique, irrévérence singulier pluriel néo classique, décontraction du musicien, l'ensemble très réussi.
Ah, parlons de Dédoche, si vous saviez, mais voulez-vous savoir, je ne sais pas, des questions de boyaux culiers, ah, oui, c'est un terme de mineur, ne croyez pas que, je crois qu'il est tombé dans la fosse au bout de son jardin, comme la mine est désaffectée il n'y a plus d'échelle pour remonter, l'est resté au fond le pauvre. Au fond du boyau. C'est bien malheureux. Saviez-vous qu'il fait aussi de la prose ? C'était une révélation pour moi.
Les autres membres du Bastringue se portent, je ne sais pas si bien ou pas, tout le monde a des hauts et des bas, n'est-ce pas, mais nous litté-raturons pas mal.
Je vous souhaite bien des bonnes choses, que Muse et Zique vous accompagnent sur les chemins que vous empruntez.
Salima SalamSam 13 Aoû - 0:57