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Vers une typologie du vers ?

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07052023
Vers une typologie du vers ?

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Vous m'excuserez d'être en désaccord avec la quasi-totalité de vos propos reproduits "par tranches de saucisson" ci-après :

1. C'est ce que je dis, un peu différemment : "Pour moi, tout ce qui ne respecte pas la versification régulière répondant à des normes établies, quand l'intention est de s'en approcher, reste dans le domaine de l'exercice d'écriture. Excellent exercice à condition que des conseils soient prodigués, aux auteurs qui le souhaitent, de façon constructive..."


Une pièce "néo-classique" peut être de meilleure qualité poétique et littéraire qu'une "classique", qui peut très bien relever davantage de l'exercice de versification que la première (dont l'intention n'est-elle pas toujours de s'approcher de la seconde, même lorsqu'elle choisit de s'en éloigner ?).
Alors non, nous ne disons pas plus que nous ne pensons la même chose ; je préfère généralement Éluard et Aragon à Benserade et Voiture, et ne suis exigeant qu'envers moi-même, alors que vous êtes élitiste.

Garcia Alexis aime ce message

Commentaires

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Bonjour DédéModé,
En réalité, je suis exigeante en tout, et pour tout, bien que je fasse parfois des concessions.
Mais je maintiens que le néo-classique n'est qu'une invention récente pour caser le classique raté. 
Je parle de "catégories poétiques" pour classifier sur les forums et dans les concours et non de LA POESIE, qu'elle soit de Eluard ou de Voiture.
DédéModé
J'étais parti pour vous contredire sur la distinction que vous établissez au sein de la poésie traditionnelle entre "vers réguliers" et "vers irréguliers". Mais je m'aperçois que si on peut sans crainte qualifier ceux de Benserade et Voiture de "classiques", il serait ridicule d'appeler "néo-classiques" ceux d'Éluard et Aragon, qui s'affranchissent volontairement de certaines règles.

Et votre position intransigeante sur la "catégorie néo-classique" des concours se défend, même si, pour ma part, je me refuse à parler au sujet des pièces qu'elle contient d'"exercices" et de "classique raté" ; je maintiens qu'elles peuvent être de qualité supérieure à, par exemple, ce qu'on appelle communément un "sonnet parfait", qui peut pour autant être lui parfaitement imbuvable.

Garcia Alexis aime ce message

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Bon jour DédéModé,

Les poèmes d'Eluard et Aragon se classent en "contemporain".

Un "néo-classique", d'une "qualité supérieure", perclu de fautes de versification ? Un petit effort d'écriture et ce poème négligé atteindra la perfection.
Sinon, autant jeter les traités de prosodie au rebut. Il est vrai que la paresse d'apprendre gagne en intensité mais n'oublions pas qu'elle tend à nous diminuer. 

3 catégories suffiraient :

Classique
Contemporain
Libre
DédéModé
1. Et pourtant ils ne le sont plus depuis un moment.

2. Ce "petit effort" n'est pas à la portée de tout le monde, Cristale ! et quelques e non élidés et assonances à la rime sont moins rédhibitoires que du banal mis en vers léchés ou, pire, du rien ou du n'importe quoi affublé de la collerette de Malherbe !

3. Permettez-moi de vous rappeler que, d'après Sorgel, le "vers libre" est celui des Fables de La Fontaine qui, par ailleurs, est tout ce qu'il y a de classique.

Bref, nous ne sommes pas rendus... 
(et j'ai été bien inspiré de mettre un ? à l'intitulé du sujet ; il faut dire que j'étais conscient dès le départ que nous nous attelions à un travail d'universitaire : Prof Van Proot, au secours !)

Garcia Alexis aime ce message

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