Une seule tranche
Éphémère, éternel, absent et présent à la fois, ni d’ici, ni d’ailleurs, privé de volonté et presque d’intention, je me sens plutôt libre pour vous parler un peu, à peine, de saucisson. La seule question qui vaille étant bien sûr : en tranches ou pas ? J’ai entendu le bruit qui monte : le littéraire en ligne affronte une nouvelle donne, ça va se faire en petits bouts. Des petits bouts ou des grands bouts, mais bien des bouts qui font débat. Moi je m’en moque, du moment qu’on me donne mon lot de choses à lire, et que dos au bastringue je peux en dire ou pas un peu n’importe quoi.
Et donc, le saucisson. En tranches, il me va bien. Comme pour les textes. C’est juste que les tranches me rappellent le couteau. Et le couteau Gordito. Ah, ça y est, je sens la vague. La vague. La méta… la métam…mor.., … la…mé…
? ?* * ?? *° ° ? * ° ? ?
Gordito, c’était mon pote. Il a pas vu le couteau, moi oui, même s’ils ont essayé que je voie pas. J’ai tout vu. Gordito : combien de saucissons ? de boudins ? d’andouillettes ? On est peu de choses. Maintenant avec Socrate, on se regarde, souvent, et on regarde la même question : à quand mon tour ? Je vais vous dire une horreur : j’aurais vraiment préféré voir Socrate à la place de Gordito. Socrate, il a un je ne sais quoi d’humain.
Thierry Lazert aime ce message
Ninn' ADim 16 Jan - 10:30