Le Bastringue Littéraire
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L'Adresse où parler Littérature et para-litté-raturer prose et poésie.


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22092023
Mot de passe

Je m'en vais momentanément
Si tu voyais la tête que je fais
Au moment où je me décide
Tu trouverais sûrement drôle
L'espèce de ride que je devine
Ce petit ruisseau que je vois bien
Dévaler sur le côté de mon nez
Prends un crayon, vite, et dessine
Ris, toi qui peux, toi qui sais
Ce que veut dire pour l'enfant toujours grave
Je m'en vais, oui je m'en vais momentanément

Dans la montagne, tu t'en souviens
Ils avaient creusé des souterrains
Un vrai village pour détecter les avions amis ou ennemis
Notre ciel, aux belles étoiles
Et nous nous aimions
Sous ce ciel qu'ils scrutaient avec leurs radars
Sans notre permission
Dis-moi de me calmer, d'oublier
La montagne trouée, les écrans indiscrets
Tu es trop loin, 1985, comme un mot de passe,
Le même pour tout le monde
Pardonne-moi, je ne te nomme pas,
Je n'en ai plus le droit
Et je m'en vais bientôt
Momentanément

Je serais si heureux de revoir par hasard
Ton visage dans un train, au milieu de nulle part
Je me demande : chercherais-tu un sourire ?
J'ai oublié : ma guerre est morte, tu sais,
Toute seule ou presque
Me voilà un jeune homme de près de 60 ans
Qui a tout le temps d'écrire comme un ado
Quand le ventre frémit de ce qui manque
Quand tu n'étais plus là, tu t'étais éloignée
Momentanément :
J'y ai cru


Édité le 24.09.2023 : le lien ci-dessous mérite d’être effacé tant la chanson vers laquelle il pointe est pauvre mais je le laisse pour qu’on sache de quoi on parle dans les commentaires.

https://youtu.be/dJdnrgMcZhQ


Dernière édition par Thierry Lazert le Dim 24 Sep - 16:48, édité 1 fois

Commentaires

Thierry Lazert
Je me rends compte que mon texte présente très exactement ce que je reprochais récemment à un texte de Salima : des tournures et mots bien trop prosaïques pour avoir leur place dans une chanson. J'y reviendrai dès que possible. Par ailleurs, je sais que ma voix n'est pas terrible mais ça, je n'y peux pas grand chose, malheureusement :))
Jihelka
Pourquoi tu chantes, alors, puisque tu sais que c'est calamiteux ? Et soporifique...
Tu devrais faire un talking blues façon Dylan ou Steve Waring...
Et mettre un peu plus de vie dans ton interprétation, et emballer un peu le morceau...

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
@Jihelka

Merci d’être honnête et sans complaisance. Il me faudrait trouver quelqu’un qui sait chanter, merci de m’y forcer ! Ensuite pour les guitares, tu as raison aussi, ça manque de punch et ça, c’est à moi seul de le régler. Merci de ton écoute !
Jihelka
Bohringer et Léotard ont aussi dit leurs textes sur un accompagnement musical.
Et Ferré avant eux... Et Woody Guthrie avant tout le monde...

Thierry Lazert aime ce message

Jihelka
Avec le talking, on peut passer du vers prosaïque à la prose poétique...
Ce qu'il faut c'est trouver une trame musicale efficace, qui supporte bien le texte...

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
Message aux administrateurs-trices : je crois qu’il est temps de supprimer ce post (texte et lien url – et le fil qui lui succède) tant il présente peu d’intérêt. Merci.
Thierry Lazert
@Jihelka

Pardon, Jihelka, ce ne sont pas tes interventions qui sont sans intérêt, je pense que tu m’as compris.

Jihelka aime ce message

Jihelka
No problem.
Tel qu'il est, ton texte se défend mieux à la lecture qu'en chanson...
mais y'a pas beaucoup de lecteurs...

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
Je crois que même à la lecture, il présente trop de bizarreries, de ruptures et de cheveux sur la soupe pour tenir debout. J’ai voulu y croire, je n’y crois plus. Il ira rejoindre les fonds de tiroir… sans fond !
Salima Salam
Bonjour Thierry,

En fait, je ne comprends pas de quoi parle le texte. Il me manque quelques références. Je suis allée chercher sur google, suis tombée sur une guerre des miss France à cette époque. Très intéressant mais ça doit pas être votre sujet.

Je trouve ce vers : "Un vrai village pour détecter les avions amis ou ennemis" trop long. 

Mais dans l'ensemble, j'aime plutôt. Il me manque juste de comprendre.


Dernière édition par Salima Salam le Jeu 28 Sep - 22:44, édité 1 fois
Thierry Lazert
@Salima Salam

Cette chanson s’adresse à mon premier amour.

Pendant notre liaison j’ai fait mon service militaire dans une base aérienne sans avions mais équipée d’énormes radars au sommet d’une montagne sous laquelle étaient les salles des écrans des radars - un vrai village souterrain.
Vous avez raison, la phrase est bien trop longue – et prosaïque ! mais je n’ai pas trouvé mieux, et s’il n’y avait que ça…
1985, c’est l’année de notre rupture, elle sonne comme un mot de passe pour moi, sans que je puisse expliquer pourquoi.

Salima, vous m’avez interrogé en public alors je vous réponds en public, en m’excusant auprès de celles et ceux que ces détails ennuient.
Salima Salam
J'aurais dû vous interroger en privé peut-être... Mais ceux que les détails ennuient n'ont qu'à pas lire ce fil. C'est l'explication de l'œuvre proposée, je trouve qu'œuvre et explications vont ensemble. Limite même, je vous conseillerais de les mettre en intro ou en note de bas de page.

Je crois que vous pouvez trouver mieux. Vous êtes juste bloqué sur cette phrase longue parce que vous êtes peut-être émotionnel devant ce texte. Mais maintenant qu'il est écrit, prenez le comme tel, un écrit, et jouez avec les phrases comme vous savez bien faire. 

Je ne comprends pas "le même pour tout le monde". Il me semble que vous êtes seul à voir un mot de passe dans cette date. Ou bien vous êtes nombreux dans ce cas !?? Et tant qu'on y est, si vous pouvez creuser en vous et trouver pourquoi mot de passe, ce serait intéressant. Ne le dites pas que c'est véritablement le mot de passe que vous utilisez pour vitre ordi ou votre CB !!!

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
Je vous remercie, Salima, vous êtes à deux doigts de me laisser penser que mon texte est « sauvable », qu’il en vaut la peine.

Et cette histoire de mot de passe, sur laquelle vous revenez pour m’inciter à creuser, elle finit par m’interroger, vraiment. Un mot de passe, le même pour tout le monde, c’est un secret de polichinelle, mais pourquoi la date de notre rupture ? Vous m’invitez à faire un peu d’introspection, peut-être salutaire.

Je laisse la nuit porter conseil… sur le mot de passe et d’autres détails qui ne me satisfont pas.
Salima Salam
Hé ! Texte sauvable, non mais n'importe quoi ! Prenez note : ya pas grand chose de sauvable ou perdu dans ce que vous produisez, par contre il y a beaucoup de bon et juste parfois à retravailler. Comme vous venez de me faire réécrire mes deux tercets et une part de quatrain, je peux me permettre, n'est-ce pas. 
À plus, je dois jouer à Monopoly. Je vais emprunter la rue Salam.

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Thierry Lazert
La rue Salam s’achète plus qu’elle ne s’emprunte, je crois, et pas trois francs six sous ! Vous avez des goûts de luxe.

Salima Salam aime ce message

Salima Salam
Mais oui, quand on est piéton, mieux vaut l'être sur des trottoirs larges qui laissent plus de place pour manœuvrer entre les crottes de chien. Avez-vous déjà remarqué qu'à l'étranger les trottoirs ne sont pas tant crottés ? Ça vient de ce que 9/10 Français ont un toutou à la maison, et qu'ils le laissent crotter dehors et pas dedans. C'est très égoïste je trouve.

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
D’accord. Pour les crottes. Mais penser à “emprunter” la rue de la Paix (c’est bien ça, non ?) quand on s’apprête à jouer au Monopoly, moi ça me fait me dire “Attends, tu vas pas l’emprunter, la rue de la Paix, tu vas l’acheter !”.

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Salima Salam
Oui, naturellement. J'ai perdu la partie figurez-vous. Je l'achèterai la prochaine fois.

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