Le Bastringue Littéraire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Bastringue LittéraireConnexion

L'Adresse où parler Littérature et para-litté-raturer prose et poésie.

Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Hypernormalité

power_settings_newSe connecter pour répondre

12102023
Hypernormalité

Je souffre depuis toujours d’hypernormalité. Contrairement à une idée répandue, l’hypernormalité est un phénomène rare qui ne touche qu’un Français sur deux. La plupart du temps, l’hypernormal ignore son mal et il est même fréquent qu’il se trouve différent des autres, ce qui, précisément, en fait quelqu’un de très normal. Moi-même, je n’ai découvert mon hypernormalité que récemment, lors d’un repas chez mon beau-frère. En parlant de tout et de rien avec lui, j’ai eu, à un moment donné, le sentiment  fugace mais très net que j’étais complètement normal, comme lui. J’ai préféré, par la suite, ne pas en parler à mon épouse de peur de l’inquiéter : une réaction hypernormale, évidemment. Je ne sais pas vers qui me tourner, sinon un psy, bien sûr, mais je redoute plus que tout le phénomène d’engrenage. Je crains de devenir de plus en plus normal, car je crois savoir que le discours des psys consiste à faire en sorte que l’hypernormal ne sorte finalement jamais de sa normalité. Comme si c’était normal. Alors que je suis persuadé qu’il suffirait de peu de choses pour que je me sente un peu trop ceci ou un peu trop cela. Par exemple, la femme de mon beau-frère, soyons clairs, me plaît. Normalement, je devrais me sentir un peu coupable, mais les faits sont là : non, je ne me sens pas coupable. Une porte de sortie vers l’anormalité ? Ou au contraire un pas de plus vers la normalité ? Dois-je aborder le problème avec la femme de mon beau-frère ? La vérité est que je me pose des questions, beaucoup de questions. Sont-elles légitimes ? Est-il normal ou anormal d’avoir peur d’une hypernormalité que je découvre à peine mais dont je sens bien qu’elle a toujours fait partie de moi ? J’ai essayé de me souvenir de quoi précisément nous parlions, mon beau-frère et moi, lorsque m’est venue cette impression très nette d’être aussi normal que lui mais je n’ai vu qu’une image : le décolleté de sa femme.  Depuis, je ne cesse de me demander si je suis vraiment normal. Une question qui ne me serait jamais venue à l’esprit il n’y a pas si longtemps que ça. La réponse, j’en ai peur, est dans la question. Souffrir d’hypernormalité n’est pas drôle tous les jours et tous les jours de l’hypernormal ont tendance à se ressembler. Une étude sur le sujet a été lancée au CNRS de Poitiers, dont les résultats devraient être publiés en juillet prochain. Normalement.

Salima Salam, Jihelka et Marquise aiment ce message

Commentaires

Marquise
Si cette "hypernormalité" consiste à avoir envie de se taper la femme de son beau-frère, je pense que ça reste un symptôme bénin !

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
Y en a p’têt que ça perturbe !
Marquise
Je viens d'y réfléchir, si la femme de ton beau-frère, c'est ta sœur, alors oui, ça peut perturber...

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
Je viens d’y penser y’a deux minutes :))

Marquise aime ce message

Marquise
Du coup c'est chelou huhu

Thierry Lazert aime ce message

Salima Salam
Je suis bien contente que le sujet soit évoqué. Depuis hier, je me demande qui est cette femme et si elle peut ne pas être la sœur. Le terme "femme de mon beau-frère" est assez précis, mais l'évocation ne correspond pas à celle d'une sœur. Si vous ne tenez pas à ces termes et voulez lever l'incertitude, vous pourriez prendre la femme du meilleur ami, mais vous sortiriez du cadre famillial ce qui serait un peu différent. La femme de votre patron ? Un patron, c'est comme la famille, beaucoup de gens normaux ont le même rapport de politesse forcée à la famille et aux collègues de travail. 
C'était d'ailleurs bien plus facile de cogiter sur cette question que sur le reste, qui m'a laissée sans voix. 
C'est tout vous selon comme je vous vois. Absurde au-delà de l'excès, et de style je crois impeccable. Je dis je crois, parce que je n'arrive pas à saisir la cohérence éventuelle du fil de pensée. 
Du coup, j'ai réfléchi une fois de plus à la normalité, mais c'est un autre sujet.

Thierry Lazert et Marquise aiment ce message

Thierry Lazert
Je suis ravi d’avoir semé le trouble, d’une part avec cette femme – qui pour moi n’est sans aucun doute possible la femme du frère de ma femme, aucune consanguinité, donc -, d’autre part avec la difficulté de saisir la cohérence du tout, qui, je crois, réside dans le sujet même – la normalité – et la perception flottante que nous pouvons en avoir. Je dis bien : je crois ! Il se peut bien que de l’illogique se soit glissé là-dessous…
Merci en tout cas pour vos commentaires qui me font cogiter.
Marquise
Ce qu'il serait intéressant de savoir, c'est si cette attirance est/peut être réciproque. le cas non-échéant, ça reste du domaine du fantasme, ce qui est purement "normal", dira-t-on.

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
Pour moi, il y avait un doute sur la réciprocité. N’oublions pas que le narrateur, ici acteur, ne peut être omniscient. Donc doute.
Ça reste plus intéressant de la voir comme un fantasme, cette attirance, à mon avis.

Marquise aime ce message

Marquise
Oui, et ce doute reste un gouffre abyssal...

Thierry Lazert aime ce message

Salima Salam
"Est-il normal ou anormal d’avoir peur d’une hypernormalité que je découvre à peine mais dont je sens bien qu’elle a toujours fait partie de moi ?"


Dites-moi, c'est koua ce "dont" ??? Hmm ???




Pour le fond... J'essaie, encore et encore, et je ne comprends même pas votre "réponse est dans la question". Hélas. 
En gros : le type se trouve enfin normal, sans qu'il sache pourquoi. Du coup, il trouve aussi tout ce qu'il est et fait normal. Pourtant il se demande où est la limite de la normalité par rapport à lui-même et s'il ne risque pas de la franchir dans l'autre sens. 
Ce qui est très bien fait, c'est ce dialogue interne très crédible, qui fait plonger dans l'esprit du narrateur.
Thierry Lazert
Je m’étonne de votre question sur le « dont » qui est à sa place : j’ai peur d’une chose dont je sens qu’elle fait partie de moi. Où est le problème ?

J’ai des difficultés à répondre avec certitude concernant « la réponse est dans la question », mais je crois que quand on se demande si on est normal, c’est qu’on l’est très sûrement.

Et ce que vous précédez de « En gros: » me semble assez bien vu.

Salima Salam aime ce message

Salima Salam
Il est peut-être de mon côté le problème. Voyons voir. 

Règle :
https://www.gymglish.com/fr/frantastique-orthographe/grammaire-francaise/que-ou-dont

"On utilise le pronom relatif dont pour remplacer un complément introduit par la préposition de.
Dont s'emploie avec des verbes (se souvenir de, parler de, avoir besoin de, avoir peur de, etc.) ou des adjectifs (être content de, etc.) ou encore avec des groupes nominaux (le père de Victor, les amis de mon frère, etc.)"
Ex : C’est le chien de Muriel. Marcel a peur de ce chien. → C’est le chien de Muriel dont Marcel a peur.

Votre exemple :
"J'ai peur d’une chose dont je sens qu’elle fait partie de moi."
Je décompose :
J'ai peur d'une chose. Je sens que cette chose fait partie de moi.

"Que cette chose" n'est pas introduit par "de". Alors "dont" n'est pas acceptable.

Il faudrait inverser :
Je sens que cette chose fait partie de moi. J'ai peur de cette chose.
Je sens que cette chose, dont j'ai peur, fait partie de moi. 

Sinon : 
J'ai peur d'une chose que je sens faire partie de moi.
Salima Salam
À propos de "si on se demande si on est normal, alors on l'est très sûrement ", je ne suis pas d'accord avec vous. Il n'y a aucune raison à mes yeux pourquoi quelqu'un de "pas normal" ne s'interrogerait pas. 
En fait, la normalité est un concept tellement vague et sujet aux flux et reflux, qu'avant de pouvoir répondre à la question il faut le préciser.
Déjà, il faut le situer dans le temps et l'espace. Dans votre œuvre, c'est ici et maintenant, c'est-à-dire 2023, la France. Ensuite, normal à quel point de vue, vous c'est au niveau du comportement social ou psychique ou les deux, je suppose. Ensuite s'y mêle l'idée subjective que le narrateur se fait de la normalité : ennuyeuse et répétitive.

Du coup, je trouve le narrateur complètement taré : il est heureux de se trouver ennuyeux et répétitif comme son beauf et s'observe attentivement pour voir si son orteil ne risque pas de l'entraîner malgré lui vers la vie épanouie.

Donc mon conseil psy à l'attention de votre narrateur : bien observer la frontière qu'il s'est tracée lui-même ou que son entourage lui a tracée, le pauvre, et puis avec une joyeuse inspiration, poser résolument les deux pieds en dehors, prendre sa femme, son beauf et la femme du beauf par la main et les entraîner en courant dans un champ de boutons d'or et de bleuets.

Thierry Lazert aime ce message



Dernière édition par Salima Salam le Sam 14 Oct - 14:44, édité 1 fois
Thierry Lazert
@Salima Salam

Pour le « dont », je reste persuadé que mien n’est pas fautif, donnez-moi juste le temps de trouver la référence.

Bien sûr que tout repose sur la définition qu’on a de la normalité.

Narrateur taré, évidemment ! J’adore votre final qui vaut bien mieux, à lui tout seul, que tout mon texte !

Salima Salam aime ce message

Thierry Lazert
En réponse à la question du « dont », dans le Robert, dico en ligne :


 I. Exprimant le complément du verbe :

4. Au sujet de qui, de quoi. Cet homme dont je sais qu'il a été marié.


J’espère vous avoir convaincue ! 
Salima Salam
Je sais de lui (à son sujet) qu'il a été marié.

Je sens d'elle qu'elle fait partie de moi. Si cette phrase est correcte, alors ok. Mais je ne suis pas sûre. Attendez, je finis d'équeuter des haricots verts dont je sais qu'ils sont fibreux, puis je reviens.


Dernière édition par Salima Salam le Sam 14 Oct - 14:45, édité 1 fois
DédéModé
—> dont je sais qu'elle est mienne... C'est un peu lourd en tout cas... Que je sais mienne ?
"Est-il normal ou anormal d’avoir peur d’une hypernormalité que je découvre à peine mais dont je sens bien qu’elle a toujours fait partie de moi ?"
—> « que je découvre à peine mais (sais bien... et merde ! les putains de corvées, pour moi aussi...

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
Avec un sujet pareil, dont la définition ne peut qu’être très subjective (une normalité excessive : allez déjà définir la normalité !), le texte était voué à patauger dans la semoule à un moment ou à un autre, et nous avec… :))
DédéModé
Peut-être, Thierry, mais on doit pouvoir venir à bout de ce problème, la grammaire étant plus facilement "démêlable" que les circonvolutions cérébrales... 
Sans avoir fait de recherches ni relu ce qui précède, "dont" ne doit-il pas introduire directement une partie du tout auquel il se rapporte ?

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
Bon, je vais me contredire (par rapport à « patauger dans la semoule à un moment ou à un autre »): cette occurrence de « dont » ne me pose aucun problème, c’est limpide pour moi.
Voilà une question dont je sens qu’on n’a pas fini de parler… :))
DédéModé
Et vous avez raison, comme le dit Robert plus haut ; excusez-moi d'avoir encore raté une occasion de la fermer, encore que, comme je l'ai déjà dit, la tournure soit susceptible d'être allégée...
Vous dites encore que la femme de votre beau-frère peut être quelqu'un d'autre que votre sœur... Qui ça, déjà ?


Dernière édition par DédéModé le Sam 14 Oct - 14:40, édité 1 fois
Thierry Lazert
@DédéModé

Je ne crois pas que le «  dont » doive renvoyer à une partie du tout mais plutôt se contenter de « (se) référer » à. C’est comme ça que je le sens et l’exemple tiré du Robert va bien dans ce sens, il me semble.
Thierry Lazert
@DédéModé

Nos messages se sont croisés !

La femme de mon beau-frère peut être la femme du frère de ma femme.
Marquise
Je me rallierai à la suggestion de Dédé : "Que je sais mienne". Ce "dont" alourdit inutilement ta phrase et, oui, il est grammaticalement fautif, Salima l'a démontré précédemment.

Thierry Lazert aime ce message

DédéModé
C'est pas ce qui vient d'entrée à l'esprit, du mien en tout cas. Vous me direz qu'il est tordu et nous tomberons d'accord... Ha ha ! Sacré Thierry ! Même sans le vouloir vous faites rire ! Sans compter que ça donne une autre dimension au texte !... pour les tordus comme moi en tout cas.

EDIT 
Mais non, mon petit, Robert est très clair (voir en gros plus haut). Ces grosses lunettes noires doivent vous troubler la vue !
Thierry Lazert
@Marquise

Question de sensibilité, pour moi ce dont n’a rien de lourd et Salima a démontré quelque chose qui va à l’encontre du Robert et de la GGF :

 https://dictionnaire.lerobert.com/definition/dont
(Exemple 4)

https://www.xn--grandegrammairedufranais-gec.com/nomenclature/fiches/Dont
(Un introducteur de relative à proforme)
Salima Salam
Je pense que Robert a été un peu léger dans ses explications, que "dont" est juste s'il remplace un complément introduit par "de", que vous usé d'un stratagème et dites:

Je sens d'elle qu'elle fait partie de moi. 

Mais correct serait : On "sent que quelque chose " et pas "sent de quelque chose que".


Je sens qu'elle fait partie de moi.

Le cnrtl dit :
https://www.cnrtl.fr/definition/dont

"Dont ne peut être employé lorsque le compl. du verbe n'est pas dans un rapport d'appartenance avec l'antécédent."

Il dit aussi :
"Pronom relatif des deux genres et des deux nombres introduisant une proposition relative à l'intérieur de laquelle il joue le rôle d'un complément prépositionnel introduit par de. Il est l'équivalent de de qui, duquel, de laquelle, desquels, desquelles lorsque l'antécédent, substantif ou pronom, désigne un être animé; de duquel, de laquelle, desquels, desquelles lorsque l'antécédent désigne un inanimé; de de quoi lorsque l'antécédent est un pronom neutre comme ce, cela, rien."

Alors pour revenir à votre phrase :
"Est-il normal d'avoir peur d'une normalité dont je sens qu'elle fait partie de moi".

Si on pouvait dire :
"Est-il normal d'avoir peur d'une normalité de laquelle je sens qu'elle fait partie de moi", alors l'emploi de dont serait correct. Mais "Est-il normal d'avoir peur d'une normalité laquelle je sens fait partie de moi".

Le "dont" dans votre phrase conduit à un pléonasme. Hautement condamnable par le cnrtl.

Aux cabinettes le Robert !

Marquise aime ce message

Marquise
C'est vrai, quel nul ce gros Robert !  clown

Salima Salam aime ce message

Thierry Lazert
@Salima Salam @Marquise @DédéModé

Ok, aux cabinettes, si vous voulez, mais alors moi avec ! Je reste fidèle à mon gros Robert et à ma GGF, c’est ma sensiblerie qui veut ça.
D’ailleurs, dites-moi comment vous exprimeriez, vous, ce que j’ai exprimé, sans ce dont.
Thierry Lazert
Je vous livre les deux seules alternatives grammaticalement possibles, à mon avis :


Est-il normal ou anormal d’avoir peur d’une hypernormalité que je découvre à peine mais qui, je le sens bien, a toujours fait partie de moi ?


Est-il normal ou anormal d’avoir peur d’une hypernormalité que je découvre à peine mais que je sens bien avoir toujours fait partie de moi ?



Ni l’une, ni l’autre ne me satisfont, même si elles sont justes.
DédéModé
"Est-il normal ou anormal d’avoir peur d’une hypernormalité que je découvre à peine mais dont je sens bien qu’elle a toujours fait partie de moi ?"

Donc je termine ma tournure interrompue :
(...) que je découvre à peine mais sens bien faire partie de moi depuis toujours. 
Mieux, peut-être :
mais devine (soupçonne d') être en moi depuis toujours ?
Ou, mieux encore, sans doute (oui, je me flatte et m'en vante !) :
que je devine être en moi depuis toujours tandis que je la découvre ?
Voilà ! je la tiens :
que je découvre à peine mais devinais depuis toujours
... si toutefois c'est bien ce que vous voulez dire, Thierry ?

Thierry Lazert aime ce message

Salima Salam
Et voilà Titi et Gros Robert dans les caminets ! C'est une situation intolérable. Attendez Titi, surtout ne bougez pas, je reviens dans... Hmm... Disons quatre heures, si je m'endors pas avant. Alors on parlera de Robert et vous et votre beauf et l'Académie Française, et peut-être je vous convaincrai, qui sait.
Thierry Lazert
@DédéModé 


Que je découvre à peine mais devinais depuis toujours, ça me va bien, oui, c’est très économique.

@Salima Salam

Quatre heures à vous attendre dans les cabinets ?? Remarquez, ya toute une pile de Reader’s Digests, j’ai de quoi tuer le temps. Ne traînez pas quand même !
Salima Salam
Koua ? Après que j'aie jeté le Robert vous avez jeté les Readers Digest ??? Mais vous allez tout boucher !!! Inconscient ! C'est très grave, des toilettes bouchés apportent beaucoup de complications. 
Désolée, je me suis endormie, mais je repasse plus tard pour vous dire un truc.


Dernière édition par Salima Salam le Lun 16 Oct - 10:16, édité 1 fois
DédéModé
Vous êtes quand même culottées – seulement dans le sens européen du terme pour la Petite ; la Patronne nous dira si ça vaut aussi dans le sens africain pour elle – de vous opposer ainsi au gros Robert !
Si vous étiez de l'autre genre, je dirais que vous en avez dans la culotte !... C'est pas le cas, au moins ?
Marquise
Pour vous tout ce que dit le Gros Robert est parole d'évangile ?
DédéModé
Bin, je suppose qu'y a des agrégés de grammaire, là derrière : c'est surtout que je suis pas vraiment à la hauteur, vous voyez ?... 
Genre nain de jardin en plastoc délavé ébréché à côté de lutin céramique moulé main, koua!
Marquise
Ce sont souvent des vieux tromblons à moitié liquides qui sont derrière les dictionnaires, ce qui peut expliquer certaines erreurs ou du moins des approximations. j'en ai déjà repéré dans des dicos.
DédéModé
Mmh... Je ne sais pas... C'est vrai que je verrais bien une anacoluthe dans le cas qui nous occupe, mais je suis sûr de rien, hin!
Marquise
De là à tomber dans la coquecigrue... En tout cas voilà un pronom qui a fait parler de lui... Un William aurait dit "beaucoup de bruit pour rien".

Thierry Lazert aime ce message

Salima Salam
@DédéModé
Cher petit nain de jardin, laissons les questions vestimentaires de côté. Elles sont trop perso.





@Marquise
Vieux tromblons, c'est très bien vu. 





@Thierry Lazert
Pourquoi tenez-vous tant au Gros Robert ? Et pourquoi inconditionnellement ? Il ne vous a toujours pas éclairé sur le "métaphysique". 



Déjà, ses amis, vaut mieux les regarder avec un œil critique, pour les aider à se corriger. Ensuite, est-ce qu'un dico mérite votre amitié ? Un dico ! Réfléchissez !


Le dico, c'est l'establishment fait pages. C'est le garant de la rigidité langagière. C'est lui le juge et bourreau de tous vos néologismes, qu'il vous estampille "barbarismes". C'est l'hydre de l'Académie Française à des millions de têtes qui va chuchoter dans les foyers français : "vous êtes le peuple et vous parlez votre langue, mais je suis le critère et je condamne vos usages". 



Voilà pour les dictionnaires. Au bûcher par principe ! 


Pour l'usage de "dont", il s'agit de logique. Le dont reprend un élément introduit par la préposition "de", et le verbe "voir" n'introduit pas par "de". 


La définition du Robert ne permet pas d'analyser le bon usage, celle du cnrtl qui y ajoute une longue explication grammaticale le permet.


Ce sont donc les grammairiens du cnrtl qui au travers de leurs explications s'opposent à ceux du Robert, ce que n'importe qui peut constater.

Thierry Lazert aime ce message

Thierry Lazert
@Salima Salam 

Robert est mon poteau depuis toujours. C’est parce que c’était lui, c’est parce que c’était moi. J’enrage un peu quand je vois ma mère ouvrir son Larousse, j’y peux rien, c’est dans les tripes. Ensuite, j’ai quand même ajouté une page de la relativement jeune Grande Grammaire du Français qui se veut ouvertement descriptive et non prescriptive, ce que vous reprochez aux dicos (et vous faites bien).

Salima Salam aime ce message

Marquise
Le Larousse est plus joli avec sa semeuse et ses belles images en couleurs <3

Salima Salam aime ce message

Thierry Lazert
@Marquise

C’est vrai. Je vais peut-être reconsidérer ma position.

Marquise aime ce message

power_settings_newSe connecter pour répondre
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum