Tout à l’heure, en m’installant à mon bureau alors que j’étais encore en pyjama, je me suis assis sur mon testicule droit. Pas longtemps, je dois vous dire, parce que ça fait plus mal qu’on ne l’imagine généralement. Si j’aborde un sujet aussi trivial qu’inattendu, c’est parce qu’en m’y arrêtant, je suis vite arrivé à cette question que je n’ai jamais vue ni entendue exprimer, et qui pourtant, vaut, si j’ose dire, son pesant de cacahuètes : pourquoi les couilles sont-elles si sensibles ? Oui, pourquoi ?
Quel est le message que le Créateur, ou la Nature, ou la Nécessité, nous envoient à travers ce besoin que nous avons de nous protéger à tout prix du moindre écrasement de gonade parce-que-sinon-ça-fait-trop-mal ? La potentielle douleur menace-t-elle pour affirmer le sacré de ce qui abrite l’origine de la vie — à l’échelon générationnel, du moins ? Il fallait peut-être cette sacralisation du berceau des spermatozoïdes pour rendre douloureuse, réellement plus que symboliquement, toute atteinte à la vie. On ne peut que comprendre qu’il fallût ceci pour s’éviter cela...
Enfin, pour clore un sujet vaste mais qui ne concerne qu’une moitié de l’humanité, ébahissons-nous sur, justement, le nombre de coucougnettes en circulation sur le globe : une pour chaque être humain, assez précisément !
Thierry Lazert aime ce message
Ninn' ADim 28 Jan - 8:23