Ils s'éveillent,
Derrière un nuage errant,
Se glissent sous les sapins,
Et se posent sur les fleurs,
D'un jardin,
Les papillons électriques,
Magnifient le paysage,
Ils brassent l'air ambiant,
De leurs ailes,
Leurs ailerons mécaniques,
Aux motifs argentés, brillent,
Derrière les pins d'épice,
Papillons,
Magiques, reflets dorés,
Un paysage enchanté,
Petits êtres qui se glissent,
Sous la pluie,
Ces papillons électriques,
C'était nous,
Nous et nos vies éphémères.
Pourquoi un passé dans l'avant-dernier vers ?
Pourquoi une virgule à chaque fin de vers ? Pardonnez-moi, mais c'est une aberration. Cela conduit à une drôle de situation où l'on ne sait plus au juste qui est sujet de "briller" :
"Aux motifs argentés, brillent,"
Je ne comprends pas bien l'ensemble, surtout ce "nous". Qui nous ? Pas l'humanité, je suppose. Qui que ce soit, la pièce est très jolie, je la trouve sans prétentions et brillante de simplicité et d'originalité. On dirait une scène sortie d'un conte pour enfants (enchanté, petits êtres).
Le rythme est très entraînant, léger et joyeux : 7, 7, 7, 3.
Jolis pins d'épice. Oui, vraiment c'est un univers magique. Les rimes sont irrégulières, mais par ex quand on arrive à "glissent" on a encore en mémoire la résonnance de "épice" et ça sonne très joliment.
J'aime beaucoup.
Viktor Geté aime ce message
Salima SalamDim 24 Mar - 0:17