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NOUVELLE : La Madrague

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11052022
NOUVELLE : La Madrague

La Madrague, un port minuscule à quelques kilomètres à l’ouest d’Alger, 1971.
 
Un grand cabanon en planches de bois fatiguées et peintes en bleu ciel. La peinture est aussi fatiguée que le bois. Le terrain doit faire trente mètres sur quatre-vingts. Oui, à peu près ça. Derrière le cabanon, toute une surface est à désherber, les herbes sèches montant à plus d’un mètre vingt : elles me dépassent. Devant, c’est déjà assez praticable pour faire du vélo et donc tomber beaucoup (mon premier vélo, pliable, rouge métallisé, tout neuf), ou jouer au croquet. Il faut attendre que les adultes aient nettoyé le terrain de derrière pour pouvoir jouer aux boules. Le cabanon est assez grand pour que tout le monde dorme dedans : Papa, Maman, Patrick (mon frère), Papy et Mamy qui ont fait le voyage depuis Sète, et quelques couples d’amis venus passer la semaine ou juste le week-end.
 
Pour moi, le cabanon est à tout le monde, puisque tout le monde y fait quelque chose d’utile, sauf moi qui suis trop petit : je suis là plutôt pour jouer. Faire quelque chose d’utile, c’est, par exemple, désherber derrière ou redresser le portail qui flanche ou balayer l’intérieur. Jouer, c’est prendre les grosses bosses en terre avec le vélo jusqu’à la gamelle qui fait arrêter. Et à part jouer, je vais à la plage avec Patrick. Ou dans la grande rue qui descend. Mais là c’est encore pour jouer. Pour y aller, faut d’abord monter, et une fois en haut, on fait un concours de roseau frais. Pour ça, il faut prendre une feuille de roseau (au bord de la rue, il n’y a que ça) puis prendre un peu d’élan dans le sens de la descente et lancer la feuille par terre, le bout lourd - l’endroit où la feuille tenait à son roseau - devant, bien sûr. La feuille glisse tout droit et celle qui va le plus loin gagne.
 
Le premier jour, le bitume, la terre, les cailloux, les épines de ceci ou de cela, et tout simplement la chaleur du sol, quel qu’il soit, font un peu mal aux pieds. Mais ils s’habituent vite. J’aime bien traverser le terrain plein d’herbes sèches et d’épines, juste à la sortie du cabanon, pour aller à la plage : ça accélère le durcissement de dessous les pieds. Je dis la plage mais c’est souvent au port qu’on va. À une centaine de mètres du cabanon, on tourne à droite et on longe les maisons qui font face à la mer et l’une d’elles est un petit magasin avec son comptoir qui donne directement dehors, où on s’arrête des fois pour acheter un beignet  (une épicerie ? une pâtisserie ? une boulangerie ? je ne sais pas). On continue un peu et on est au port. Là, je regarde les Zodiacs, ce sont les seuls bateaux qui m’intéressent, ils me fascinent. Leurs coques sont faites de boudins en plastique remplis d’air à très grande pression et quand on les voit filer sur l’eau à grande vitesse, ils forment un angle presque à 45° avec l’eau, c’est génial, mais je ne suis jamais monté sur un Zodiac.
 
Parfois, au lieu d’aller vers le port, on va de l’autre côté, à gauche en sortant du terrain du cabanon. La rue est assez longue mais ça vaut le coup. Arrivés presque au bout, on descend à droite vers la mer qui n’est qu’à une vingtaine de mètres et on y est : c’est le coin des rochers, et des crevettes. C’est difficile d’attraper une crevette à la main et on n’a pas d’épuisette, parce que ça serait de la triche. Alors on reste dans l’eau pour le plaisir, en faisant attention aux rochers pour les pieds. Et on regarde les crevettes. Un adulte m’a dit qu’il ne faut surtout pas se noyer là parce que sur un humain noyé, ce que les crevettes mangent en premier, c’est le zizi.
 
Au bout d’un moment, on décide de rentrer. On reprend la rue longue et à mi-chemin on voit de loin le monsieur avec le petit singe sur son épaule. Il est rigolo, le singe, mais on connait la consigne : ne pas essayer de le toucher parce qu’il peut facilement mordre. Et personne ne veut goûter à une morsure de singe, même tout petit. Alors on ralentit quand même un peu, on s’arrête, pour regarder, et le monsieur est content qu’on les regarde, son singe et lui, je crois. On essaye de trouver des choses à dire pour pouvoir regarder le singe plus longtemps. Mais assez vite le monsieur doit continuer son chemin.
 
Un peu plus loin je reconnais sur le talus de droite l’endroit où un mouton a été égorgé, l’autre jour. Égorgé, puis accroché, puis dépecé, etc. Beaucoup de sang, du sang qui m’en rappelle un autre. En bas de la rue qui descend, j’ai croisé un garçon d’à peu près mon âge, 6 ou 7 ans, habillé d’une belle robe longue très blanche et pleine de soleil, avec des taches rouges au niveau de l’entrejambe. Il venait de se faire circoncire, à vif, comme le veut la tradition. Je n’ai demandé à personne pourquoi c’était la tradition. On dirait que le mot à lui tout seul demande qu’on ne pose pas de questions. J’espère juste que les petits garçons n’ont pas trop mal mais je n’y crois pas vraiment*.
 
Je parle à peine du soleil, peut-être parce que ce n’est pas la peine tellement il y en a, tellement c’est beau et bon, tellement c'est une évidence. Papy met des sandales en plastique pour aller à la mer et presque le premier jour il a déjà le dessin des sandales sur ses pieds, ça nous fait bien rire. Mamy nous fait du pain perdu que je n’ai jamais retrouvé ailleurs. La nuit, Papy ronfle beaucoup, mais on n’y peut rien.
 
Le soleil me cache la plus grande partie de mon enfance et quand je veux y replonger, il me manque les vagues, puissantes, bruyantes et très grandes pour moi. Alors je m'allonge sur une plage et je repense au scarabée qui joue avec moi à disparaître sous le mince filet de sable dont je le recouvre et réapparaître je ne sais jamais où.
 
 
* Cinquante ans ont passé et je déteste toujours autant les traditions.

Commentaires

Salima Salam
Après réflexion, je supprime mon premier commentaire.


Dernière édition par Salima Salam le Mar 17 Mai - 22:56, édité 1 fois
Thierry Lazert
@Salima : je vous ai répondu en mp.
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Les paragraphes sur la circoncision et l'égorgement du mouton ne me semblent pas appropriés dans ce court. Il eut fallut développer...
Salima Salam
Je vous remercie pour votre mp, je vais suivre votre conseil et tenter cette explication que vous suggérez. Mais je remets à un peu plus tard, j'ai besoin d'avoir la tête libre pour cet exercice.
Thierry Lazert
@Blackmamba : c’est la lecture de l’œuvre de Salima, Cuisine d’’Afrique du Nord, qui a déclenché mon texte. Je n’ai pas apprécié sa description de l’égorgement du mouton, vous pensez bien que je n’allais pas m’y mettre aussi. Mais que les choses soient claires : je ne reproche à personne de tuer des animaux pour manger, il m’arrive assez souvent de manger de la viande, moi-même. Et pour la circoncision, j’aurais du mal à développer, je n’en ai pas vu.
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Thierry Lazert a écrit:
@Blackmamba : c’est la lecture de l’œuvre de Salima, Cuisine d’’Afrique du Nord, qui a déclenché mon texte. Je n’ai pas apprécié sa description de l’égorgement du mouton, vous pensez bien que je n’allais pas m’y mettre aussi. Mais que les choses soient claires : je ne reproche à personne de tuer des animaux pour manger, il m’arrive assez souvent de manger de la viande, moi-même. Et pour la circoncision, j’aurais du mal à développer, je n’en ai pas vu.

Tuer un animal, c'est pas drôle et c'est mieux de le faire "proprement" !
Bon, j'vé pas vous raconter comme on s'fait un cochon sinon, on n'est pas rendus !
Thierry Lazert
Oui, enfin non, et si on parlait de Néandertal ? Il est devenu une obsession, chez moi, ou presque. Je l’aime.
Salima Salam
Cher Thierry,
Tu es donc revenu quelque cinquante ans en arrière, redevenu le petit garçon qui découvre le monde et je vois ton regard d'enfant grave.
Après avoir croisé ce garçon dont tu parles, tu as vu à nouveau du sang, c'était celui d'un mouton égorgé, les deux images se sont alors superposées dans ton esprit, renforçant le sentiment de peur et de violence qu'elles t'inspiraient. Tu as peut-être pensé que l'enfant avait été traité comme un animal, qu'on n'a pas le droit de faire ça. 
Et tu ne comprends pas tout ce sang qui tâche ton souvenir, tu as mal pour ceux qui l'ont versé. Tu as mal en ce moment, n'est-ce pas, à l'intérieur de toi. Montre-moi ta blessure. Mais tu ne peux pas me la montrer, cette blessure n'est pas physique et ne saigne pas. Tu vois, il existe des blessures qui font mal et pourtant d'où ne coule pas le sang. Sais-tu qu'il existe à l'inverse du sang qui coule sans qu'il y ait de violence ? 
Regarde, il n'y a pas bien longtemps, tu as perdu tes dents de lait. Ça a un peu saigné, mais tu n'étais pas malheureux, au contraire. 
Tu sais ce que c'est, les frères de sang, ils s'entaillent, laissent couler leur sang et le mêlent pour sceller un pacte de tendresse fraternelle.
Parfois, des volontaires donnent de leur sang, qu'on laisse couler et emplir des poches transparentes pour les transfuser à des patients qui ont été grièvement blessés.
Tu vois, il existe des cas où le sang coule hors de nos veines, et cette idée ne te fait pas souffrir, et peut-être tu donneras toi aussi ton sang quand tu seras grand, en sachant que tu aides à sauver une vie. 
Tu sais pourquoi on se coupe les ongles, pour ne pas se blesser par exemple, et aussi pour ne pas que la saleté s'y accumule. Évidemment, se couper les ongles ne fait pas mal et ne fait pas saigner. Couper la peau à l'inverse est douloureux et provoque une blessure, c'est évident. Et on n'a pas le droit de faire du mal à un être vivant, sauf s'il y a pour lui un avantage supérieur à la douleur. L'avantage de la circoncision, c'est qu'elle empêche certaines maladies. Mais il y a une autre raison, bien supérieure, c'est se plier à une obligation religieuse.
Je ne peux pas t'en parler sans autorisation de tes parents, tu sais, il y a des choses dont on ne parle aux enfants que si les parents sont d'accord, et la religion en fait partie. 
En tout cas, sache qu'après cette opération, cet enfant est allé se réfugier dans les bras de ses parents pour faire un long câlin, et après il a reçu des petits cadeaux, et quelques jours après il n'avait plus du tout mal et il était très fier d'avoir passé cette étape. Et de nos jours, on utilise l'anesthésie bien sûr. 

Ce mouton égorgé, lui aussi te fait de la peine. Tu as raison de ne pas y être insensible. Moi aussi il me fait de la peine. L'observation des animaux, leurs regards, leurs petits, leurs particularités nous montrent à quel point la vie est merveilleuse. On ne peut pas tuer de façon inconsidérée, parce que la vie ne nous appartient pas. Mais parfois, on a une bonne raison, si l'animal est dangereux, ou bien comme ici si on en a besoin pour vivre. La viande de ce mouton a nourri une famille. 
C'est une chose très étrange, que pour survivre l'être humain soit obligé de tuer. Si tu réfléchis, tu trouveras que souvent une chose et son opposé vont de pair : réveil et sommeil, jour et nuit, travail et repos, alimentation et digestion... L'un ne va pas sans l'autre, et il faut trouver un équilibre entre les deux. Et voilà comment le père a décidé d'égorger un mouton pour nourrir sa famille pendant assez longtemps.
Tu te demandes si le mouton a souffert, et je te réponds que si le père a tout fait correctement, le mouton a à peine réalisé ce qui se passait, que tout était déjà fini. Comme je te disais avant, voir le sang n'est pas toujours un signe de douleur. Dans ce cas, il a coulé quand l'animal ne sentait déjà plus rien. 
L'avantage de laisser la carcasse se vider de son sang, c'est que ça évite des maladies. Et puis ici encore il y a des raisons religieuses dont je ne te parlerai pas.

On parle des habitudes chez les personnes et des traditions chez les groupes de personnes. La tradition, c'est les habitudes de gens qui ont vécu avant nous. Comme tu sais, il y a les bonnes et les mauvaises habitudes. Les très mauvaises aussi. Alors jamais, jamais, on ne peut justifier quelque chose "parce que c'est la tradition", mais uniquement "parce que c'est une bonne tradition". L'idéal, ça serait qu'on se défasse de toutes les mauvaises traditions, mais comme tu sais peut-être, on ne fait pas toujours ce qu'on devrait. Et voilà comment on trouve des adultes avec des mauvaises habitudes et des peuples avec des mauvaises traditions. Alors je pense que tu ne devrais pas détester les traditions de façon générale, parce qu'il y en a aussi de très belles et bonnes et je suis sûre que tu en connais plusieurs.
Thierry Lazert
Votre réponse, Salima, a quelque chose d’étonnant dans sa forme, mais c’est moi qui, en privé, l’ai appelée, après tout. Alors merci. Merci d’avoir pris ce temps. Je ne peux pas faire comme si vous aviez complètement dissipé tous mes doutes, mais la reconnaissance l’emporte. Et puis : merci de n’avoir pas développé les motifs religieux.

Salima Salam aime ce message

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Bonjour Thierry,

J'atterris peut-être sur ce texte comme un cheveu sur la soupe... J'allais le commenter quand j'ai vu les commentaires et gloups... Il y avait des intentions que je ne voyais pas. J'y voyais de la nostalgie. D'ailleurs, j'ai une question (bête ?) Ca se passe où ? A La Madrague ? En Algérie ? Ou en France, près de Sète ? C'est la date, 1971, qui me plonge dans le doute.
Je ne suis pas fan des retours nostalgiques en enfance (Même si l'enfance est un terrain de jeu merveilleux et que la tentation est grande. Et j'y cède aussi ! ;-) Mais c'est tout de suite dramatique alors j'évite.) mais j'adore ton écriture alors j'ai suivi tes pas avec beaucoup de plaisir. Il y a quelque chose de foncièrement honnête dans la simplicité de ton écriture qui est très touchant.
Thierry Lazert
@Norsk :

C'est drôle, avant de me connecter au Bastringue pour voir ce qui s'était dit sur la Madrague (j'avais une notification), je pensais à toi.

Au moins trois choses attirent mon attention dans ton commentaire. La première, c'est le "peut-être" de "j'atterris comme un cheveu sur la soupe". La deuxième, c'est, justement, l'impression - pas sûre - que tu as eue "d'atterrir là comme etc.". Et la troisième, c'est "j'ai vu les commentaires et gloups... il y avait des intentions que je ne voyais pas".

Sur les deux premiers points, je peux juste te dire mon étonnement. A supposer que mon texte ait quelque chose d'une soupe, toi, tu n'as rien d'un cheveu qui atterrit dessus :))  Tu es toujours la bienvenue, je trouve toujours tes commentaires clairs et pertinents, no souçaille comme dirait l'autre.

Pour ce qui est des intentions, il n'y en avait pas de ma part, du moins conscientes, mais Salima en a vu(es ?). Nous nous sommes expliqués en mp, tout va bien, et si sa "lettre à l'enfant" revient plus ou moins sur ces "intentions", ça ne me dérange pas. Bien sûr que le mouton de mon texte répond au mouton du sien, mais je crois qu'on en a assez parlé. Et "mon" mouton n'est qu'un détail du dessin d'enfant que j'ai voulu faire. Pour ma part, il y avait là beaucoup de nostalgie, tu as raison.

Et pour répondre à ta question "Ça se passe où ?":

En Algérie, à quelques kilomètres d'Alger (où j'ai vécu de 1964 à 1975), dans un village, un tout petit port, La Madrague de son nom français, Aïn Bénian de son nom algérien. A l'époque à laquelle se situe mon texte, 1971, pas mal de gens utilisaient encore les noms français (presque tous les Français qui étaient encore là, ainsi que d'autres "Européens" et quelques Algériens aussi). J'utilisais les noms que j'entendais : je ne savais même pas que La Madrague s'appelait Aïn Bénian pour les Algériens, et à l'inverse quand je parlais d'Aïn Taya ou de Bou Saada, je ne me demandais pas si c'était des noms français ou algériens. A l'âge que j'avais je ne savais rien de l'histoire de cette terre sur laquelle je vivais "depuis toujours". Rien. Pas de guerre, pas d'Algérie française, pas de colonisation, rien. Et pour mieux brouiller les pistes que j'aurais pu plus ou moins deviner, le destin a fait que mon meilleur ami (et voisin) était le fruit d'une union algéro-française.

Je regrette pour toi que tu sois "obligée" d'éviter les retours en enfance...

Et la dernière partie de ton commentaire s'adresse, je crois, moins à moi qu'au gamin de là-bas. Mais ça ne m'empêche pas de l'apprécier, merci.
Ninn' A
Je retiens le concours de roseau frais, c'est pas banal. Pour ma part j'ai vécu à Constantine 1979/80, je dirais. Pas de plage ni de port, on partait le weekend à la mer à Skikda. J'ai d'autres souvenirs... j'espère entre-temps que tu as eu l'occasion de faire un tour en zodiac :-)
avatar
@Thierry,

Me voici rassurée, j'interviens donc de nouveau ! ;-)
La dernière partie de mon commentaire s'adressait à toi, sans ambiguité possible.
Je me trouve face à un "défaut de subjectivité/de vécu" qui m'amuse et qui m'intéresse. Quand j'ai vu que ton texte se passait en Algérie en 71, je ne me suis même pas dit "c'est pas possible", ce n'était même pas formulé, ce n'était pas possible. Ma famille maternelle a quitté l'Algérie en 62 et j'ai toujours vécu (inconsciemment tellement c'est entré dans la peau) que l'Algérie était une sorte d'interdit depuis cette date. (C'est beaucoup plus complexe que ça bien sûr, les récits oscillant entre l'amour et la haine, l'émotion, la nostalgie, l'amertume, difficile de se faire une image d'un pays que je ne connais pas) Bien sûr que ma tête ne le pense pas et sait bien que c'est faux mais il reste des réactions épidermiques. "Ah bon ? Il habitait en Algérie en 71 ? non - blackout"
Et si tu écrivais encore un peu là-dessus...? ;-)
Thierry Lazert
@Ninn' A :

Constantine et Skikda, je crois que je n'y suis jamais allé, même si les noms me sont familiers. Et puis le zodiac... ben non, toujours pas eu l'occasion :((  !
Thierry Lazert
@Norsk :

J'adore ton "Me voici rassurée, j'interviens donc de nouveau !"

Ton "c'est pas possible" informulé, je le vis, chaque fois que j'y pense, dans une version euphémisée qui ne peut que prendre en compte l’ineffaçable réalité : "c'est pas normal". Mes parents ont eu beau m'expliquer, bien plus tard, en quoi c'était possible et même normal, ça coince toujours...

Et puis excuse-moi si je suis maladroit quand il s'agit de répondre à des compliments, j'ai toujours l'impression de ne pas savoir faire :)
Ninn' A
@Norsk et Thierry, désolée d'interférer dans votre conversation mais depuis la publication du texte de Thierry et celui de Salima, multiples souvenirs refont surface alors qu'ils étaient bien rangés dans un tiroir de ma p'tite tête. J'ai vécu au Maghreb + Egypte de 75 à 85 et je n'aurais même pas pensé en reparler...
Thierry Lazert
@Ninn' A :

Quand j'ai lu que tu avais d'autres souvenirs , j'ai failli t'inciter à les "écrire" d'une manière ou d'une autre, ici, et je n'ai pas osé, en me disant que tu n'avais pas besoin de mon incitation. Tu reparles de ces multiples souvenirs qui te reviennent...

... :))
Ninn' A
pour l'instant et depuis deux jours je suis en train de tenter de recomposer un puzzle, c'est vieux tout ça, et un peu embrouillé, il y a des trucs que je mélange d'un pays à l'autre :-)
Thierry Lazert
@Ninn' A :

Un puzzle ? Allez, balance les pièces, on s'occupe du reste :))
Ninn' A
ha ha, je suis pas une rapide ! Black' m'a surnommée "tortue Ninn'A" :-)
avatar
Ninn' A a écrit:
ha ha, je suis pas une rapide ! Black' m'a surnommée "tortue Ninn'A" :-)

Tortue Ninja Madame...
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