Le Bastringue Littéraire
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Nouvelle

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03022024
Nouvelle


Ta mer, la pute





The Rain, susurre Mélody Gardot de sa voix chaude, dans mes écouteurs. En parfaite adéquation avec le crachin breton qui noie la pointe en ce jour de décembre. C'est là que tous les ans je viens en pèlerinage, me recueillir au raz des flots sur la pointe la plus avancée du pays. Triste anniversaire ma Julie, mon amour, à jamais. Beaucoup ont déclamé cette profession de foi et puis, comme on dit, la vie reprend son cours. Qu'on ne vienne pas me le dire, si l'on tient à ses ratiches.





Le souvenir le plus fort, que je garde de nous, c'est ce karaoké où les yeux dans les yeux, nous nous accordions sur Don't Give Up de Peter Gabriel. Elle quittait le ponton le lendemain, pour la course la plus folle, autour du monde en solitaire, sur son Imoca "Isit". What isit ? Me direz-vous. L'Imoca est une bête de course de 18 mètres et vous pouvez imaginer ce que ça représente, pour un petit bout de femme, de mener ce coursier sur toutes les mers du globe.





Ne tombez jamais amoureux d'une skipper de haut vol. Je ne savais pas ce qui m'attendait, quand sa tignasse blonde, volant au vent, vint faseyer, comme la voile, devant le bleu de ses yeux. A cette époque, nous naviguions en équipage. De fil en aiguille, nous devînmes inséparables et notre duo figura en bonne place, sur les courses du circuit. Jusqu'au jour où elle me déclara "Je veux faire le Globe". Entendez, le globe Challenge, la course autour du monde en solitaire, qui part des Sables d'Olonne. Un peu vexé qu'elle prévoit de naviguer sans moi, je ne relevais pas. Le jour où elle me présenta "Isit", je compris que ce n'étaient pas des paroles en l'air. Elle avait un sponsor, un bateau, une team, et la rage au corps et au coeur.





Pendant une année, on nous vit, en double ou en solitaire, elle, à la manoeuvre, moi à la route et à la météo, à bord ou à terre, sur les courses du championnat "Imoca". Qualifiée pour prendre le départ du Vendée Globe, je la vis descendre le chenal, le coeur serré à la pensée des mois que nous allions passer loin l'un de l'autre. Physiquement, car moralement, nous resterions en contact lors des vacations radio.





Dans les premiers temps tout allait bien, comme prévu. Elle avait doublé le cap Leeuwin, en dessous de l'Australie, depuis longtemps déjà. Nous avions prévu une route très sud, au raz de la zone d'exclusion qui marque le royaume des glaces. A la vacation du soir, elle me faisait part de son appréhension car elle avait aperçu quelques glaçons. Heureusement, juste de quoi rafraîchir le whisky. Encore qu'à ce niveau de température ce ne soit pas nécessaire.





Le lendemain, au moment où elle prenait la parole, j'entendis un bruit sourd et un "Merde" retentissant. "J'ai touché quelque chose. Je sors pour voir".





De nombreux objets flottants se baladent dans toutes les mers du globe. Containers, glaçons, sans compter les cétacés. Sur ces voiliers, dont plusieurs appendices sont immergés : Quille, Foils, dérives, safrans, hydrogénérateurs, le moindre choc peut causer des dommages handicapants et parfois irrémédiables.





"Rien d'anormal du côté visible. Je vais vérifier à l'intérieur". Un court instant, puis la voix angoissée de Julie "La quille a dérouillé. Elle est coincée et il y a une voie d'eau conséquente". La quille des Imoca est dite pendulaire, ce qui signifie qu'elle peut jouer latéralement dans son logement suivant les allures. Cet avantage, qui permet de maintenir celle-ci dans l'axe, quelle que soit la gîte, constitue une fragilité et en cas de choc important, un fort risque de voie d'eau. "Pour le moment, la dérive fait le job. J'ai relevé le foil tribord. Je vais lancer la pompe. Je te rappelle si ça s'aggrave".





J'attends dans l'angoisse son prochain appel, mais rien de toute la nuit. Au petit matin, n'y tenant plus, je tente d'établir la liaison. Sa réponse tarde et au bout d'un quart d'heure, c'est d'une voix essoufflée qu'elle répond enfin. "La dépression qu'on avait repérée m'est tombée dessus plus tôt que prévu et avec cinquante centimètres d'eau dans le carré, ça n'est plus manoeuvrable. La grand voile est partie avec le mât. Les paquets de mer entrent par le rouf arraché et la voie d'eau de la quille s'est aggravée". Elle éclate en sanglots et m'assure - devant mon incompréhension que la situation se soit aggravée aussi vite - qu'il n'y a plus rien à faire, que l'aventure est terminée. Je la sens anéantie et pour l'encourager je lui fredonne "Don't Give Up" et la communication est coupée.





Je multiplie mes appels, en vain. L'eau a dû noyer les batteries et si elle n'a pas eu le temps de mettre le radeau à l'eau, l'Iridium (téléphone satellitaire), qui fait partie du matériel embarqué, ne lui permet pas de garder le contact. En désespoir de cause, je mets en branle la team et le centre de secours de la course et leur communique la dernière position connue, l'actuelle n'apparaît plus sur mes écrans.





Dans ces mers, il faut plusieurs jours pour repérer et atteindre un navire en perdition. La frégate australienne dépêchée sur les lieux, signalés par la balise de détresse que Julie a eu le temps de déclencher, ne récupèrera qu'un morceau de mât, auquel est attaché un fragment de voile.





"Ta mer, la pute", qui était toute ta vie, a causé ta mort et ma désespérance. La chanson de Peter n'a pas suffi à te donner la force d'entreprendre l'impossible et Mélody n'en finit plus de noyer mon chagrin.








Dernière édition par Salima Salam le Sam 17 Fév - 18:22, édité 1 fois (Raison : Remplacement de la première version par la seconde.)

Commentaires

Fantine
C'est vachement prenant. J'en ai presque les larmes aux yeux.
DédéModé
Pas moi mais c'est intéressant, c'est vrai, assez réaliste.
Jihelka
Loodmer is back ! La plume toujours efficace. Juste une remarque :  le verbe "passer" revient trois fois dans un court espace :
"Dans les premiers temps, tout se passa comme prévu. Elle était passée au large..." Avec "se passer l'un de l'autre" deux phrases plus tôt...
"tout allait comme prévu" ou "tout se déroula comme prévu" peut faire l'affaire, non ?

Après "Ta mer, la pute", tu devrais faire un truc sur la puberté d'un petit chanteur à la croix de bois. Le titre : " Ta mue, la perte".
☺
avatar
Bonjour. Tout à fait d'accord pour éliminer ce verbe "Passer". Ton avis est judicieux. Ça, c'est ce qui me manque ailleurs où tout il est beau, tout il est gentil. Par contre, je ne peux le corriger ici.
Merci de ton intérêt.
Jihelka
Après le Short, t'avais quitté Bermuda. T'étais où, sur Calecif ?

Ha, Oeil-de-Lynx te signale une faute de correcteur : "la vie reprend son court".
Et deux "mât" auquel manque l'accent circonflexe.
Salima Salam
Petite provocation sur le titre ? Je vous passe ce texte en + 18 ? (Je dois vous dire qu'on vient d'installer un nouveau système, le SPMS : Système de Protection des Mineurs et Sensibilités, mais je plaisantais alors ne vous emportez pas). 
 
Vous ne pouvez pas modifier votre texte puisque vous n'êtes pas inscrit et que le site ne peut pas vérifier si celui qui modifie est bien celui qui a publié. Mais l'administration peut le faire. Je passerai ramasser les coquillages sur votre plage un peu plus tard ("Un peu vexé qu'elle prévoiE"). Là où vous voulez des reformulations, indiquez moi clairement vos choix. 


Je ne comprends pas "Elle avait une team". Elle n'était pas seule alors ? Et team n'est pas un nom masculin ?

Répétition : nombreux/nombre : "De nombreux objets flottants se baladent dans toutes les mers du globe. Containers, glaçons, sans compter les cétacés. Sur ces voiliers, dont nombre d'appendices sont immergés."

Hmm : "Je la sens complètement anéantie". Anéanti, c'est être réduit à néant. Le néant est absolu. On ne peut donc pas être partiellement réduit à absolument rien. Donc il est inutile de préciser "complètement". 

Niveau style, je trouve que vous forcez trop sur les virgules. Elles ne sont pas fausses, mais souvent inutiles et brisant la lecture. Ex : "C'est là que tous les ans, je viens en pèlerinage, me recueillir au raz des flots, sur la pointe la plus avancée du pays." Vous pourriez toutes les faire sauter, ou bien au moins une ou deux. 

De même, vous avez une petite tendance au style télégraphique, et parfois vous devriez à mon avis lier plusieurs segments en une seule phrase. Oh, pas grand chose, juste un peu. 


Pour moi, ce texte est une perle. Vous vous souvenez ? J'allais les pêcher sur votre page. Peut-être en ai-je trop lu, de vous, et quand je lis celle-ci me revient l'émotion d'autres récits tristes. 

Vos points forts : le langage technique bien amené et bien dosé, permettant de tirer le lecteur dans votre univers maritime, sans le perdre ou noyer, lui faisant accepter cette dose de mots inconnus. 

Un récit bien mené, dense et concis, dans votre fameux "style cinématographique".

Des personnages typés juste ce qu'il faut. Vous l'avez très peu décrite, petit bout de femme aux yeux bleus, mais les deux silhouettes, elle et lui, se découpent nettement. 

Merci Capitaine !
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Merci pour cette correction qui vient compléter celle de JLK, j'en tiens compte, mais comme j'ai déjà remanié ce texte plus d'une fois par rapport à la version déposée sur votre site, j'aurai de la peine à toutes les collationner pour en faire la correction. Quant à la team, c'est dans la définition d'une équipe, donc féminin, et je n'ai à ma connaissance, jamais laissé entendre qu'elle était seule. Les virgules sont le fait de mon putain de correcteur qui a bien enregistré la tendance actuelle dans la littérature. Enfin, merci pour l'appréciation, c'est pour moi ce qui compte le plus.
Salima Salam
Si vous voulez, déposez ici à la suite la version finale, et je la prends pour remplacer la première. Enfin, faites comme vous voulez. 
Comment va Lady Gwendoline, la belle aux pixels ?
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Il m'a fallu cogiter pour me souvenir de cette série informatique. C'est marrant, j'avais envisagé d'y donner une suite. Pour "Ta mer...", on pourrait faire comme ça. Je vais voir.
avatar
Pour ce faire, la resucée après modifs.


Ta mer, la pute

The Rain, susurre Mélody Gardot de sa voix chaude, dans mes écouteurs. En parfaite adéquation avec le crachin breton qui noie la pointe en ce jour de décembre. C'est là que tous les ans je viens en pèlerinage, me recueillir au raz des flots sur la pointe la plus avancée du pays. Triste anniversaire ma Julie, mon amour, à jamais. Beaucoup ont déclamé cette profession de foi et puis, comme on dit, la vie reprend son cours. Qu'on ne vienne pas me le dire, si l'on tient à ses ratiches.

Le souvenir le plus fort, que je garde de nous, c'est ce karaoké où les yeux dans les yeux, nous nous accordions sur Don't Give Up de Peter Gabriel. Elle quittait le ponton le lendemain, pour la course la plus folle, autour du monde en solitaire, sur son Imoca "Isit". What isit ? Me direz-vous. L'Imoca est une bête de course de 18 mètres et vous pouvez imaginer ce que ça représente, pour un petit bout de femme, de mener ce coursier sur toutes les mers du globe.

Ne tombez jamais amoureux d'une skipper de haut vol. Je ne savais pas ce qui m'attendait, quand sa tignasse blonde, volant au vent, vint faseyer, comme la voile, devant le bleu de ses yeux. A cette époque, nous naviguions en équipage. De fil en aiguille, nous devînmes inséparables et notre duo figura en bonne place, sur les courses du circuit. Jusqu'au jour où elle me déclara "Je veux faire le Globe". Entendez, le globe Challenge, la course autour du monde en solitaire, qui part des Sables d'Olonne. Un peu vexé qu'elle prévoit de naviguer sans moi, je ne relevais pas. Le jour où elle me présenta "Isit", je compris que ce n'étaient pas des paroles en l'air. Elle avait un sponsor, un bateau, une team, et la rage au corps et au coeur.

Pendant une année, on nous vit, en double ou en solitaire, elle, à la manoeuvre, moi à la route et à la météo, à bord ou à terre, sur les courses du championnat "Imoca". Qualifiée pour prendre le départ du Vendée Globe, je la vis descendre le chenal, le coeur serré à la pensée des mois que nous allions passer loin l'un de l'autre. Physiquement, car moralement, nous resterions en contact lors des vacations radio.

Dans les premiers temps tout allait bien, comme prévu. Elle avait doublé le cap Leeuwin, en dessous de l'Australie, depuis longtemps déjà. Nous avions prévu une route très sud, au raz de la zone d'exclusion qui marque le royaume des glaces. A la vacation du soir, elle me faisait part de son appréhension car elle avait aperçu quelques glaçons. Heureusement, juste de quoi rafraîchir le whisky. Encore qu'à ce niveau de température ce ne soit pas nécessaire.

Le lendemain, au moment où elle prenait la parole, j'entendis un bruit sourd et un "Merde" retentissant. "J'ai touché quelque chose. Je sors pour voir".

De nombreux objets flottants se baladent dans toutes les mers du globe. Containers, glaçons, sans compter les cétacés. Sur ces voiliers, dont plusieurs appendices sont immergés : Quille, Foils, dérives, safrans, hydrogénérateurs, le moindre choc peut causer des dommages handicapants et parfois irrémédiables.

"Rien d'anormal du côté visible. Je vais vérifier à l'intérieur". Un court instant, puis la voix angoissée de Julie "La quille a dérouillé. Elle est coincée et il y a une voie d'eau conséquente". La quille des Imoca est dite pendulaire, ce qui signifie qu'elle peut jouer latéralement dans son logement suivant les allures. Cet avantage, qui permet de maintenir celle-ci dans l'axe, quelle que soit la gîte, constitue une fragilité et en cas de choc important, un fort risque de voie d'eau. "Pour le moment, la dérive fait le job. J'ai relevé le foil tribord. Je vais lancer la pompe. Je te rappelle si ça s'aggrave".

J'attends dans l'angoisse son prochain appel, mais rien de toute la nuit. Au petit matin, n'y tenant plus, je tente d'établir la liaison. Sa réponse tarde et au bout d'un quart d'heure, c'est d'une voix essoufflée qu'elle répond enfin. "La dépression qu'on avait repérée m'est tombée dessus plus tôt que prévu et avec cinquante centimètres d'eau dans le carré, ça n'est plus manoeuvrable. La grand voile est partie avec le mât. Les paquets de mer entrent par le rouf arraché et la voie d'eau de la quille s'est aggravée". Elle éclate en sanglots et m'assure - devant mon incompréhension que la situation se soit aggravée aussi vite - qu'il n'y a plus rien à faire, que l'aventure est terminée. Je la sens anéantie et pour l'encourager je lui fredonne "Don't Give Up" et la communication est coupée.

Je multiplie mes appels, en vain. L'eau a dû noyer les batteries et si elle n'a pas eu le temps de mettre le radeau à l'eau, l'Iridium (téléphone satellitaire), qui fait partie du matériel embarqué, ne lui permet pas de garder le contact. En désespoir de cause, je mets en branle la team et le centre de secours de la course et leur communique la dernière position connue, l'actuelle n'apparaît plus sur mes écrans.

Dans ces mers, il faut plusieurs jours pour repérer et atteindre un navire en perdition. La frégate australienne dépêchée sur les lieux, signalés par la balise de détresse que Julie a eu le temps de déclencher, ne récupèrera qu'un morceau de mât, auquel est attaché un fragment de voile.

"Ta mer, la pute", qui était toute ta vie, a causé ta mort et ma désespérance. La chanson de Peter n'a pas suffi à te donner la force d'entreprendre l'impossible et Mélody n'en finit plus de noyer mon chagrin.


DédéModé
Vous avez effectivement un problème avec la ponctuation, Capitaine ; c'est pas rédhibitoire mais quand même : ça la fout mal, comme on dit vulgairement.
Salima Salam
Oui, la ponctuation, Capitaine. Vous voulez pas la sucer encore une fois ? – pour reprendre votre expression...
Sérieux, on est sur le Bastringue, vous ne pouvez pas présenter comme version définitive un texte tout plein de virgules poussant au milieu des syntagmes !!! Épilez donc un peu ! – pour reprendre une expression de JacB...
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Pfttt ! J'ai déjà modifié plus de 5 fois ce texte. Je suis nul en grammaire, en syntaxe, en ponctuation, mais de plus illustres que moi ne font pas mieux. Pour moi, le récit prime et avec toutes ces virgules, le lecteur a de quoi respirer. Si cette nouvelle mouture ne convient pas au site, tu la retires et basta bounce Bonne semaine. A +
Salima Salam
Pfff... Attendez que j'ai le temps de vous répondre, et je le ferai (vous répondre).
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Je vous lis toujours avec plaisir, Loodmer !
avatar
Ce texte me parle car les plus grands marins du monde sont passés sur les pontons de mon âme. 
Les pionniers du Vendée Globe.
Mon Jeantot 
Mon Titouan
Costo
Riki
Plus tard, Parlier. 
Alors je pense aux Passes. A Philippe Dieu.
Votre récit Monsieur Loup d'amertume me tue.
Il est dans le vrai.
On ne peut pas aimer toute une vie une sirène ou un homme/poisson.
Aviez-vous rencontré Flo pour être ainsi inspiré ?
Tabarly disait toujours : "Si tu ne veux pas tomber à l'eau ne monte pas sur un canote."
"Où es-tu Manu Manureva..."
Les marins et les marines des solitaires sans escale et sans assistance, ont le regard si pur que tu peux t'échouer sur leurs prunelle.
Eclate pauvre mortel terrestre !
La démarche chaloupée des hommes de mer te prend la tête.
Depuis des siècles et des siècles, on cherche à les définir à les poétiser.
Femmes et hommes de mer ne connaissent qu'un seul naufrage /
Rester seul sur le quai à regarder les autres s'éloigner.
"Rien ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe."
Alors il reste /
Mélody Nelson.
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Erratum titre. J'écris vite très vite avant d'être balancée par-dessus bord.
avatar
Pour LOUP DE MER 
Dernier appel radio de Alain Colas avant disparition.
"Je suis dans l'oeil du cyclone
Mayday Mayday
Il n'y a plus de ciel
Tout est amalgame d'éléments
Il y a des montagnes d'eau autour de moi... Mayday
Manureva va atteindre ses limites."
Salima Salam
À Madame Marais-Médard,

Vous avez pu écrire vos messages sur le Bastringue suite à une erreur de manipulation de ma part la semaine dernière, quand j'ai fait sauter votre bannissement. 

Vous pouvez continuer provisoirement à écrire ici par une permissivité confinant à la faiblesse imbécile de ma part. Je dis provisoirement, parce que votre Modérateur attitré est absent actuellement, et je vous remettrai à sa tutelle dès son retour. Ce sera donc sa décision de tolérer votre présence ou non. 

Et puis provisoirement, parce que votre présence ici est conditionnée par votre comportement, que vous ne gardez jamais longtemps sous contrôle. 

Donc je vous rappelle quelques règles :
  • Les insultes et menaces sont interdites, ainsi que tout comportement insultant d'une manière ou d'une autre. 
  • Veillez à ne pas créer inutilement des sujets, et réunissez vos éventuelles contributions dans un seul sujet.
  • Ne me faites pas chier.



Je vous souhaite un agréable séjour sur le Bastringue. 


L'Administration
Salima Salam
Au Capitaine,

Je voulais simplement vous dire qu'il n'y a pas d'oeuvres indignes du Bastringue, mais il y a des comportements qui le sont. Voilà pourquoi les membres du Bastringue représentent une sorte d'élite morale et intellectuelle. 
Aaaaah, vous vous étonnez ! Ne raillez point, Capitaine, je suis très sérieuse. 
Ici, les membres aiment l'honnêteté et la sincérité. Ils ont l'humilité de reconnaître leurs erreurs ou faiblesses et d'y travailler.
C'est tout ce que j'avais à dire. 

Bonjour aux Mouettes et aux Goélands !
avatar
Salut,
Ton message me va. Il me conforte dans mon souhait de ne pas avoir fait trop d'erreurs du côté technique. Non, je n'ai pas rencontré Flo, mais mon imagination est débordante😂 Ce texte est né de l'expression "Ta mère la pute". Le reste est venu tout seul. J'espère que ma réponse t'arrivera avant que tu sois éjectée 😂
avatar
Bien le bonjour,
Tu peux retirer mon texte si tu veux. Poubelle ou oubliettes, tout me va. Je reconnais volontiers mes erreurs, mais n'étant pas écrivain dans l'âme, je ne vais pas me prendre le chou pour qq virgules dans un texte qui disparaîtra avec moi.
A un de ces jours.
Salima Salam
J'aime votre texte, Capitaine. Mais  indépendamment de mes goûts personnels, il reste sur le Bastringue, sauf si vous faites la demande de l'en supprimer. Vous aussi je vous aime bien. 

Bonne soirée !
avatar
Merci à toi Loup de mer on se comprend.
A force d'avoir pris des paquets de mer dans la gueule et des coups de chien dans les tripes, on ne va plus qu'à l'essentiel. Tes textes sont bons. Bon vent !
avatar
J'ai reçu une invitation impromptue à revenir sur l'espace visiteur que j'ai saisie car je tenais à répondre à Loodmer. Celui-ci a des qualités littéraires que je salue. Je ne détaille pas ce serait trop long. Je peux juste dire que ces textes sentent le large et la mer par gros temps. On entend craquer les cordages. C'est déjà pas mal, et c'est si bon l'air marin.
avatar
Tu peux garder le texte, mais s'il te plait, remplace le premier par le deuxième, légèrement modifié 😁 A part ça, j'aurais essayé, mais n'ais pas pu faire mieux.
avatar
Revenant de jeter un coup d'œil sur "La Mouclade", je me suis tordu de rire en lisant les critiques qui vous mettent au pilori pour une histoire de... virgules. Cocasse ! Pour ma part, je n'ergoterai pas sur les virgules, mais sur le titre. Alors là, c'est une honte, la Mouclade est un plat de moules dans une sauce onctueuse, alors que les moules cuites au feu d'aiguilles de pin, s'appellent une "Eclade". Tout le monde sait ça à La Rochelle 🤣
Salima Salam
Ok Capitaine ! L'ancienne version a disparue, remplacée par la nouvelle. 

C'est gentil d'avoir relu ma Mouclade, même si vous, à la Rochelle, vous lui donnez un autre nom. Vous m'avez appris quelque chose avec votre éclade. On l'appelait véritablement mouclade, ce truc, et ce serait une trahison à mes souvenirs et à un emploi régional. 
Je laisse mon texte en l'état pour l'instant. Mais je garde votre remarque en tête, peut-être j'en ferai quand même quelque chose.
avatar
Je confirme pour la mouclade bien que ce ne soit pas la spécialité d'Arcachon. Perso je préfère les marinières que je marine moi-même avec un petit secret qui ferait palir le père Etchebest. Quant aux virgules, on m'a aussi reproché mon manque de ponctuation. J'étais à la recherche d'un style = moins de virgules augmente la vitesse du rythme prosodique. Le roi de la ponctuation, c'est le point-virgule cher à Rousseau Proust et Montaigne. L'abus des virgules est primaire. Elles servent surtout à l'énumération et aux descriptions.
avatar
Scoop pour Loodmer = avec mes amis virtuels de FB, on a enfin établi le contact avec Philippe Jeantot qui vit en Thailande et fait du convoyage entre les récifs et les pirates. Il a 72 piges, et la frite. Vive Jeantot !
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