POÉSIE : Alexandrins greffés I

À 1 h. 20 le dimanche matin, je ne pense plus et recopie béatement ! Un peu de pitié pour le troisième âge bordel de Dieu !

Je viens de potasser sur les pensers... Lorsque qu'on lit le poème, il est vrai que l'on pense à une coquille à un néologisme et puis non, " ces pensers " rentrent tellement bien dans le cadre... Je sais pas si on peut cataloguer ce terme d'ancien, Car Baudelaire, c'est pas si loin...

« Vieux ou littéraire », selon Le Robert, mais il a disparu du Larousse.
Pratique pour la Rime, en tout cas.
Sinon, les temps ne concordent pas dans les deux premiers, Michel !

J'ai bien lu la concordance des temps ! À haute voix, c’est agréable à l'oreille du musicien...

Peut-être mais la poésie c'est d'abord des mots, et les mots ont un sens, Michel ! Ce ne sont pas seulement des guirlandes pour faire joli ou des accords de syllabes pour plaire à l'ouïe ! Les syllabes ne sont pas des notes de musique ; cette conception de la poésie qui tend à les considérer en partie comme telles est absurde, vous m'en excuserez. D'ailleurs, examinez attentivement ces deux vers : leurs hémistiches ne s'enchaînent pas logiquement et, pour cette raison, aucun de ces auteurs – qui ne sont point de vulgaires poules pondeuses en short – n'aurait pu les produire.

Monsieur Aimable, lors d'un périple pédestre, je dois visiter rochainement en sa dernière demeure, Monsieur Ponchon. Je ne manquerai pas de lui transmettre vos remarques...