J'ai déposé mon cœur au creux d'un coquillage
Parti vagabonder le long d'un rail sans âge.
Sous le soleil brûlant il s'accroche à la rouille
De mes yeux asséchés, de mon amour bredouille.
Au loin la mer tempête et se tend vers le ciel.
De son écume émerge une tour de Babel.
Très compliqué dans les images. Pas évident du tout. Le coquillage a l'air sortit de son élément, mais son élément semble bien inhospitalier.
Babel, plus personne ne comprend l'autre.
Belle ponctuation, sobre et nette. Je ne suis pas inquiète pour le cœur, qui ponctue comme ça ses vers sait mettre le point final au bon endroit dans sa vie, sourire.
Salima SalamMar 18 Oct - 23:36