Jusqu'à la rivière

Très joli, je trouve ici les vers bien équilibrés. Ça me rappelle un peu la poétique de Marine Azur, avec cette richesse de sensations et le retournement de la perception de la réalité, surtout en strophe 1 et 3.

C'est charmant, ce vers libre, comme un poème chinois ou japonais traduit en français.

Moi je crois que j'aurais préféré lire une pièce d'octosyllabes ; vous ne voudriez pas essayer de lui en donner partout la mesure, Anne-Marie, qu'on compare les qualités respectives des deux versions ?

Le seul mot qui jure un brin, pour moi, c'est "surplombant".
" Bordant la rivière..." sonnerait mieux, mais ce n'est pas forcément le sens qui convient ?

Dernière édition par Jihelka le Jeu 25 Mai - 16:11, édité 1 fois

À l'ombre du houppier des arbres
Se contemplant dans la rivière ?

Stop, Dédé !
Vous allez redingoter ce poème simple et frais.
Vous allez mettre en cage l'oiseau qui chante en liberté .

« houppier » ?... Ce n'est point du redingotage, Monsieur, mais de la sylviculture !

Merci de vos lectures et appréciations diverses. L'oiseau aime chanter dans la nature plutôt que dans une cage !

Même en liberté il chante en mesure, lui, Anne-Marie.
C'est surtout que l'oreille prend vite le rythme, alors quand elle le perd, ça lui plaît pas toujours à l'oreille.
C'est pour ça qu'il vaut mieux s'en affranchir complètement, du rythme, ou le suivre au pas ; 
c'est rarement très confortable d'avoir le cul entre deux chaises, voyez-vous, Anne-Marie ?