Sur ses deux branches de compas,
Un beau jour, franchissant le pas,
Voilà qu'il fait ses premiers pas.
Certes, qu'on soit précoce ou pas,
Cela ne va pas sans faux pas,
Mais il progresse, pas à pas.
Cet écolier mêlant ses pas
Aux pas d'autres loupiots sympas,
Comme il pousse ! On n'en revient pas.
Ce galopin qui galopa
Sous le préau, combien de pas
Le portent jusqu'à la prépa ?
Le diplômé presse le pas,
Ses pas sur les pas de Papa,
Parfait mentor, n'en doutons pas.
De pas de charge en mauvais pas,
La vie passe, il garde le pas,
Palme ou médaille pour appât.
Et puis, sa troupe sur ses pas,
Ayant cheminé à grands pas,
Il peine un peu, le grand-papa.
Alors, il raccourcit le pas,
Pour achever à petits pas
Ce parcours qui mène au trépas.
Beau travail sur l’homophonie du « pa » La fin laisse un peu sur sa faim, enfin, pour jouer au plus fin, j’aurais bien vu une fin qui boucle, un truc dans le genre "on le mena au cimetière à lents pas" (tu peux jouer avec "trépas" aussi) Sinon, comme c’est une chanson, il n’ y a pas de refrain ?
Anna fille sans Papa
InvitéMer 15 Mar - 10:34