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Découpe à la tronçonneuse

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15032023
Découpe à la tronçonneuse

Alors que l'homme mettait en marche sa tronçonneuse, lui, à vingt kilomètres de là, ressentit une pointe d'énervement.
Il ne savait pas qu'elle était à ce moment précis piégée dans un lieu avec l'homme au masque et son arme d'horreur.
Elle était acculée sur un mur alors que la tronçonneuse vrombissait, envahissant de sons répétitifs le petit espace de la cave.
Vroum vroum, l'homme s'approchait dangereusement de sa proie.
Elle ne chercha pas à s'échapper, la tâche quoiqu'il en soit était vouée à l'échec.
Il semblait qu'elle acceptât là son destin.
Quand la tronçonneuse pénétra son abdomen, une giclée de sang de plus d'un mètre entacha le vieux pull de l'homme. 
" Hé merde !" s'exclama-t-il, rendant la scène totalement irréelle.
La tâche était ardue, l'homme devait maintenir le corps encore en vie de la femme qui s'agitait dans tous les sens, en le plaquant sur le mur grâce à son outil de guerre. 
La femme quant à elle hurlait bien évidemment de douleur et de terreur. 
S'aidant du poids de son corps, il la poussait sur le mur pour éviter qu'elle ne s'échappe ou plutôt que la tronçonneuse ne dévie de son axe, tout en déroulant son travail méthodique.
Dans les yeux de la femme émanait principalement un sentiment d'incompréhension.
Du bas de l'abdomen vers les côtes jusqu'au cou, tel semblait être la mission que l'homme s'était donnée.
Arrivée au sternum, la tronçonneuse faiblit durant quelques secondes pour reprendre de plus belle.
"ça te plait ça hein ?" ne put s'empêcher de lâcher l'homme la voix chevrotante.
La femme depuis plusieurs secondes, juste après le travail préliminaire effectué sur l'abdomen, était déjà inconsciente.
Un corps sans vie se faisait mutiler alors que l'homme poursuivait son bain de sang.
L'homme à vingt kilomètres, de son côté, faisait les cent pas dans son appartement, la télé allumée.
"Le Covid peut entrainer des brouillards cérébraux" relayait-elle dans sa propagande habituelle.
Une chose était alors certaine : l'homme n'était plus là, il avait du mal à revenir sur Terre, à reprendre pied, il était dans le gaz complet.
Célibataire depuis plus d'un an, il vivait dans son appartement de centre-ville avec une seule volonté, et comme une majorité, vivre en paix.
Alors que le corps sans vie de la femme, totalement déchiquetée, s'écroula sur le sol, il finit par recevoir un appel.
"Oui entendu Chef, j'arrive... oui... oui.... OK ! Je repasse juste au poste et j'arrive".

Commentaires

Salima Salam
Voilà un texte étrange, je suis incapable de saisir le lien entre les trois personnages. 
Cette petite orgie de violence a-t-elle une raison particulière ? Besoin de se défouler sur le papier après une dure journée au boulot ?
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