Le Bastringue Littéraire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Bastringue LittéraireConnexion

L'Adresse où parler Littérature et para-litté-raturer prose et poésie.

Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Folie dans une virée perverse

power_settings_newSe connecter pour répondre

15032023
Folie dans une virée perverse

Dans un hôpital - Hauts de France - 2019

 

Un Directeur d’Hôpital en train de lire le titre d’un journal Régional.
« Une infirmière a commis une folie dans l’une de ses virées perverses. »
 
Pour sa défense et entrons directement dans le vif du sujet, la pauvre femme n’a pas eu de chance.
 
Douce, aimante, atteinte ceci dit de manque d’Empathie, Paranoïaque, Sociopathe, Perverse Narcissique, Perverse Sexuelle, Changeante, Manipulatrice, Mentaliste, atteinte également de troubles de Personnalité, Obsessionnelle, Cruelle, Mante Religieuse, Mythomane : elle a rencontré de mauvaises personnes dans sa vie puis s’est faite diverses virées qui n’ont pas arrangé les choses : restaurants avec basquettes au cou en sortie de dessert, détournement de room services spécifiques qui ne lui étaient pas destinés, etc.
 
Cette femme d’1m65, cheveux noirs, grosse, d’origine italienne, est un cas à part.
 
Il est certain qu’elle avait certes une prédisposition à faire l’éponge, à s’approprier les moindres dérives comportementales de détraqués qui trainaient par ci et là, mais le destin l’a bien aidé il faut dire, pour lui amener ce nouvel sex-appeal psychiatrique digne des plus grands serial killers planétaires.
 
Tout cela aurait pu passer inaperçu si lors d’une autre virée, des morts n’avaient pas été occasionnés. Deux vieux en fin de vie d’un EHPAD qui voulaient mourir dignement et non dans un lit. Elle, au grand cœur, entre 2 salops lancés à la rosée du matin, prit ce jour là un flingue, franchit le pas avec la conviction de faire une bonne action.
 
Depuis, le train-train s’est organisé dans sa vie ; psychopathe, elle est incomprise de tous et de toutes, elle a du mal à se comprendre elle-même, elle est sociopathe de facto, elle se confie peu, la pauvre pourrait-on dire quand on connait ce personnage si attachant, mais que voulez-vous, le destin l’a voulu ainsi.
 
Elle fait partie d’autre part des premiers serial-killers générés, révélés par Big Brother.
On parle ici de vrais serial killers, et non de terroristes psychiatriquement orientés à tout faire péter.
 
Sa « couverture » en ce qui la concerne, est des plus intéressantes, des plus efficaces, des plus rassurantes : elle est, en ce moment, infirmière en HP, dans le jargon, par HP entendons Hôpital Psychatrique. Ceux qui l’approchent et découvrent son secret, meurent soit dans d’étranges circonstances ou sont immédiatement confrontés à la machine broyeuse qu’elle devient quand elle est démasquée : une machine à démolir perverse, narcissique à l’affut de la moindre masturbation non autorisée, de la moindre faille comportementale à exploiter, à inverser pour dévier le curieux de son vice.
 
Mais revenons sur sa psychologie, qui est et a été qualifiée de fascinante.
Elle serait donc, selon certains spécialistes, qui l’ont expertisé après un quadruple meurtre, qui marqua la fin de sa cavale perverse illustre, une femme tout à fait normale avec toutefois une particularité : son moi est divisé en 2 personnalités : la sienne, celle de femme douce, aimante de laquelle quiconque tomberait amoureux tant cette femme est belle et gentille et et une autre, terraformée si l’on peut dire, à la volée, à chaque rencontre, par des traits de personnalité retenus et pathologies arrivant en cascade.
 
Mais là où elle est le plus inquiétant : elle rencontra, selon les déductions de certains spécialistes, un nombre de pervers tels qu’elle est devenue comme une Marquise, la petite Reine des Pervers. Le pire est qu’à l’origine, elle fut victime de ces mises en relation ; son crime, vis-à-vis de sa personne, diront ceux qui l’aimaient : n’avoir rien dit quant à son mal-être qui l’incitait à commettre les plus infames insanités affectives, sexuelles et morales qu’il n’était possible d’imaginer ; histoire de pudeur quant à des sujets ayant trait à la sexualité.
 
Il n’y pas de mal à se faire du bien, sauf que dans son cas, se faire du bien passait exclusivement par le fait de pouvoir faire mal au préalable à un petit agneau sans défense. Sans mal occasionné, elle n’arrivait pas à se faire du bien.
Il lui fallait systématiquement du « Fuel » pour attiser des besoins sexuels pervers.
Elle était comme une femme ne voulant qu’une seule sexualité, rejetant au passage toutes les autres : rendre cocu son mec en traitant l’amant de Salop.
 
Victime, progressivement devenue bourreau, elle fait désormais partie des personnes qui ne sont plus à plaindre, des êtres qui ont fait un choix des plus improbables, qui ont vendu leur âme, qui vendent régulièrement leur amour et attendent de l’autre ensuite qu’il le reconstruise dans une perversion narcissique. Improbable, ils deviennent alors rapidement sociopathes.
 
Chose incroyable, révélée après son arrestation, elle les tua tous. Elle tua avant de commettre le quadruple homicide, tous ceux qui lui firent du mal, ou du moins tous ceux qu’elle assimila comme tel.
De réjouissances de Gang Bang à des scénarii mortuaires : moins drôle, moins pervers. 
Ainsi, dans un « éclair de clairvoyance », un jour, elle constata de son état, se dit que c’était insolvable ou peu solvable sauf miracle, sauf apport notoire d’argent ou changement de vie associé, en analysa les causes, s’habilla, un peu comme une voleuse revêtant des habits discrets et classe pour faire un casse, et décida de faire justice seule.
 
« Licence to kill » lança-t-elle ironiquement ce jour là en quittant son domicile.
 
3 cadavres furent donc retrouvés dans un village à proximité d’un Chef Lieu du coin, 4 autres dans une autre commune pas très loin de là, passons l’intégralité des détails, en tout et pour tout : pas loin de 25 corps sans vie furent retrouvés.
 
Mais son plaisir n’était pas là … 
Froide, insensible, tuer ne lui apportait rien intrinsèquement, si, une grande satisfaction ponctuelle, mais c’était comme ça ; « Je suis contente, ils ont payé » se disait-elle glaciale, blasée après un meurtre.
 
Son plaisir était plus avec son copain qu’elle aimait à chérir mais également à mutiler à niveau psychiatrique, sans le faire exprès oserait-on avancer, car une psychopathe ne s’invente pas et est, avant tout, une personne malade. Elle se devait d’avoir raison à tout prix, y compris dans celui d’inverser allégrement quelconque responsabilité morale afin de se dédouaner de tout trauma potentiel et de satisfaire au passage sa perversion induite, sa perversion narcissique, garde fou salvateur utile contre toute folie. Il faut dire que la coupe était pleine à ce niveau depuis longtemps : elle ne pouvait plus encaisser d’atteintes psychologiques additionnelles, compte tenu de sa vie qui ne lui fit pas de cadeaux. Sensible, elle était devenue comme un animal sauvage craintif, des plus redoutables ceci dit.
Elle se devait d’affronter les remarques de son entourage, ce qui la dérangeait, car dans son esprit, aucune opposition n’était plus à accepter à tout niveau de vie quotidienne. Trop de critiques reçues, trop de méchanceté, trop de tout, y compris durant l’enfance. Mais elle y trouvait une satisfaction incroyable, celle de jongler avec son Intelligence Communicationnelle hors normes et de s’auto-réparer par la même occasion pour le biais de sa dissociation de personnalité et par le biais de remises à zéro de sa partie terraformée. Son vif intérêt pour la psychologie l’enthousiasmait d’ailleurs dans ce jeu des plus dangereux et quelque peu masochiste.
 
Une psychopathe aime, d’un amour sincère, mais détruit en retour ne se rendant compte de rien, focalisant sur de prétendus défauts de l’autre qui ne sont en réalité que des défauts inventés, reportés.
 
Déjà, elle ne fait jamais plaisir à son petit copain : c’est la règle.
Déçue dans le passé par un amour irremplaçable, elle s’est jurée de ne plus jamais faire plaisir à l’autre.
Au-delà : tout désir, envie de l’être aimé non assouvi, à ne jamais satisfaire donc, peut devenir un levier potentiel pour assouvir cette même envie avec quelqu’un d’autre ou pour quelqu’un d’autre !
On rentre là dans un sadisme autre qui alimente la perversion narcissique précédemment évoquée, sadisme qui n’est en fait qu’un autre refuge car l’être aimé l’a tout simplement déçu.
 
Parlons maintenant de son amour quelque peu proxénète, perturbant également pour le commun des mortels.
Son truc était de faire la vieille fille, de ne jamais vouloir dormir chez son copain, et de décider unilatéralement quant au fait que ce dernier pouvait dormir chez elle, arguant quotidiennement d’une grande fatigue… 
La fatigue, bien réelle, restait peu appréhendable : réelle car la psychologie de l’infirmière est complexe et donc fragile, une fatigue intellectuelle et morale s’installe de facto, les oppositions classiques de communication prennent de plus chez elle et comme déjà dit une ampleur démesurée, perversion narcissique oblige ; pas folle, son inconscient se rend compte régulièrement de la déviance et se fatigue encore plus. Peu appréhendable car la fatigue revêtait un double sens : elle voulait exprimer également un point, source de tristesse profonde « je suis fatiguée de ne pas pouvoir compter sur toi ! ». En manque de sécurité, historiquement malmenée, elle attendait effectivement de l’autre, tout maintenant, tout sans limites ni concessions.
 
Plein de femmes ne veulent plus faire l’amour avec leurs hommes, vont voir ailleurs, laissent leur homme de côté mais on rentre là dans une logique et violence mentale plus avérée car inexpliquée.
 
Elle avait été conditionnée par ses proches : un mec sans situation, tu le dégages.
Raisonnement somme toute logique, potentiellement acceptable, si tant est que l’Amour ne fût pas installé.
 
Elle aimait ses copains, elle les trahissaient beaucoup plus que régulièrement, elle culpabilisait alors.
Pourtant Dieu sait si des élites lui passèrent entre les mains pour tenter de lui éviter cette culpabilité jugée comme inutile en la faisant critiquer virulemment son copain, en petit comité.
Un pauvre garçon d’ailleurs, au départ, crédule, convaincu de l’amour de sa copine l’infirmière, ne faisait qu’hurler dans l’ombre devant ces diverses trahisons.
 
Instinct du copain, il est devenu pire qu’elle.
-        Tu penses quoi de ta copine ? 
-        Une Pute !
 
La problème au final, c’est que le tout faisant, elle devenait celle que nous avons introduit : une Serial Killer; sa dose quotidienne de sexe pervers pouvant compenser et étant l’objectif recherché, s’est rapidement révélée comme insuffisante.
Trop de personnes, Trop d’insultes, trop de plaintes, trop de trahisons sexy à gérer.
 
Paranoïaque, un complot était en œuvre pour l’atteindre. 
Elle n’était « que » filtrée par des agents municipaux soucieux de l’Ordre public. 
Tout le monde criait effectivement contre elle fut un temps.
 
Génération Big Brother oblige et délégations diverses et variées, notre Infirmière se retrouvât sans possibilité d’envoyer un SMS ni passer d’appels.
 

En Centre Ville - 1973

 
Une Voiture. 
Un mec est au volant, 3 passagers à l’arrière.
2 hommes et notre infirmière au milieu.
 
Ils sont en Rodéo !!
 
L’infirmière doit être déboussolée, ils ont envie de la baiser.
Elle a été précédemment harcelée, la probabilité de la chose s’en voit augmentée.
Elle ne l’a jamais fait à plusieurs.
 
Elle, a tout compris, elle râle, hurle parfois, elle s’est retrouvée là plus ou moins de force mais elle ne s’est pas fait prier non plus, elle avait envie, elle sentait que d’être dominée par des gens bien réels, allait pouvoir lui faire exhorter un harcèlement inconnu passé.
 
La scène est soudain ultra-violente.
Entre la voiture qui vrombit, zigzague, les hurlements dans la voiture, des hommes lui disant de se taire, elle, leur tenant tête : ils ne passent pas inaperçus.
 
Les hommes de derrière banguent alors l’infirmière, elle, de son côté, est dans la bestialité qu’elle se hâtera de refouler le lendemain quitte à occulter complètement et tout simplement l’évènement. 
 
Son copain se promènera avec elle dans le même lieu : elle bloquera probablement son regard pendant quelques secondes, se rappelant du trauma, présent dans son autre moi, et se dira « Non ce n’était pas moi ».
 
Elle ne contrôlait pas ce jour là dans la voiture, elle n’était pas aux commandes, sa nature narcissique a du être refoulée, son garde-fou a été ébranlé, elle a été traumatisée.
 
Un jour, elle se souviendra, assumera, pleurera peut-être et sera effondrée.
 
Phénomène mystique bien connu de certains échangistes, certains pleurent un être précédemment aimé pendant des années, alors qu’ils pleurent peut-être juste un ‘au revoir’ à une norme morale générale, religieuse, disant alors bonjour à une nouvelle sexualité animale.
 
Dans le cas présent de l’infirmière, pas de douceur, pas de gentillesse, la tâche psychologiquement parlant est plus aisée mais moins pérenne quant au fait d’assumer cette nouvelle sexualité.
 
Notre infirmière l’a refoulé.
Effectivement le lendemain, elle ne se souvient plus de son rodéo dans son mécanisme bicéphale.
Elle voit son copain, elle ne l’a pas trompé, elle est bien restée chez elle.
Elle saura juste dans plusieurs jours, plusieurs semaines, un mois, deux mois, que de se refaire contrôler sexuellement pourra être bénéfique pour elle ; effectivement, dans l’intervalle, elle a été harcelée.
Quelques heures avant, un jour avant, elle sera enragée, contre quelqu’un ou mieux, seule, la valse mystique du sexe !
 
 Une sexualité.
 

Dans une maison - 1969

 
 
Notre infirmière a 13 ans.
Depuis qu’elle a vu son père avec un couteau maltraiter sa mère, elle est fascinée par les couteaux.
Chose complètement improbable.
Elle commence en fait à inverser.
Un enfant normal développerait une aversion contre les couteaux, elle, c’est l’inverse.
 
Une nuit de cette année, elle est robe de chambre blanche, attrape un couteau dans la cuisine, ses sœurs dorment dans leurs chambres respectives.
Elle s’amuse à faire des ombres chinoises avec ce couteau de boucherie d’une taille assez étonnante.
Sur sa fesse gauche, un soleil.
 
La scène est des plus étranges.

(à suivre)




Thierry Lazert et Mila aiment ce message

Commentaires

Salima Salam
Je trouve l'idée intéressante. Mais les longues énumérations et la répétition de termes psychiatriques empêchent de classer ce texte en littérature. Il serait judicieux de montrer par l'exemple ses dérangements psychologiques, ce qui serait plus parlant pour le lecteur et plus riche pour la trame.
Le portrait devrait être revu.
Quelques coquilles : ce nouvel sex-appeal psychiatrique
Thierry Lazert
Complètement barré, à l’extrême, j'adore ! En le lisant vite, j'ai l'impression d'être en plein milieu d'une folie en apesanteur, ça claque dans tous les sens, dans le respect absolument nécessaire de la syntaxe, à mon avis, dans ce genre d'exercice. Chapeau !


Dernière édition par Thierry Lazert le Sam 18 Mar - 16:24, édité 1 fois
Salima Salam
Cher•ère Membre,

Cette oeuvre est classée +18. Elle est donc soumise aux modifications récentes d'accessibilité apportées au site dans le cadre de la protection des mineurs et des sensibilités particulières. 
Vous êtes prié •e de tester cette solution et de communiquer vos retours ici :

https://bastringuelitteraire.yoo7.com/t1253-section-18#12167

D'avance, soyez-en chaleureusement remercié•e.

L'Administration
power_settings_newSe connecter pour répondre
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum