"Ailleurs" a été accepté en considérant que le "recommencement" et le "printemps" peuvent être synonyme, mais j'avoue qu'on peut discuter de la question du respect du thème imposé.
Mon plus grand reproche : Abandonnant femme et enfants Faisant fi de leurs sentiments Il n’a eu aucune pitié Ces trois vers sont redondants, le premier implique déjà ce que développent les deux suivants. Il aurait été judicieux de mettre à profit ces deux vers pour quelque chose de plus percutant. Un autre conseil éventuellement : essayer de considérer chaque strophe comme une unité traitant un thème particulier et bien délimité. Ici strophe 1 et 2 se confondent un peu.
Points forts : la simplicité du langage communique quelque chose d'apaisant, le champ lexical de la mer, employé dans chaque strophe, sert de fil rouge.
Dès fois, il n'est pas utile de sortir de la Sorbonne pour écrire juste... Les vers sont simples et composés de mots que le français moyen utilise tous les jours... Je trouve que l'avant dernier vers dépare dans ce Rondel : " Il n'a eut " Une certaine lourdeur peut-être...
Ah ! Le bougre ! Les enfants aussi ! En même temps c'étaient peut-être des monstres et la femme aussi mais bon...on en sait rien.
Ce que je sais c'est que cette histoire, comme la forme du rondel, comme ces vers courts, semble toute en retenue, pareille à l'esprit du personnage pris dans un étau duquel il lui serait vital de s'échapper pour survivre, ou, simplement, vivre.
Surprenantes ces rimes uniquement masculines : é-an-an-é, é-an-é-an etc...
Le rythme est régulier, le verbe est varié, la syntaxe est agréable.
Il fallait bien les deux assonances les plus pauvres de notre langue pour honorer cette pièce baignant dans l'amoralité et l'exaltation du vil individualisme... Et on n'a même pas droit à quelques virgules pour animer un peu la platitude de ce bas morceau de vulgarité nauséeuse, accablant de médiocrité à tout point de vue.
P-S : Et ne vous plaignez pas, Madame, Monsieur ! Vous n'êtes là que parce qu'on manquait de candidats ; le lien avec le thème est des plus distendus, cette misérable fuite si peu poétique ayant si peu à voir avec un quelconque Poëte et un Printemps quelconque.
Mon plus grand reproche :
Abandonnant femme et enfants
Faisant fi de leurs sentiments
Il n’a eu aucune pitié
Ces trois vers sont redondants, le premier implique déjà ce que développent les deux suivants. Il aurait été judicieux de mettre à profit ces deux vers pour quelque chose de plus percutant.
Un autre conseil éventuellement : essayer de considérer chaque strophe comme une unité traitant un thème particulier et bien délimité. Ici strophe 1 et 2 se confondent un peu.
Points forts : la simplicité du langage communique quelque chose d'apaisant, le champ lexical de la mer, employé dans chaque strophe, sert de fil rouge.
Salima SalamLun 10 Avr - 0:51