ODYSSÉES (Catégorie 2 - n°5)

Thème respecté mais forme non : il manque la reprise de v1 et v2 pour faire un rondel.

Construction syntaxique très réussie, 3 phrases sur 3 strophes, qui s'agencent harmonieusement. J'y aurais bien vu de la ponctuation. Je suppose que cette plume est également déliée en prose. Je conseillerais pour l'avenir d'écrire en classique, ça vous irait très bien au teint.

Monsieur le Démodé, est-ce qu'il n'y aurait pas quelque chose d'hugolien dans ces vers ?

Magnifiques images expressives.

C'est bien joli même si la forme du Rondel n'est pas respectée... Le fait que la ponctuation soit absente interpelle, mais c'est sans doute voulu... On hésite : poésie classique, prose ; un peu des deux sans doute !

Une pièce parnassienne sans ponctuation ?... Soit, mais c'est un peu dur à avaler !
Dommage aussi, la faiblesse de la rime A, et son identité de genre avec la B, ladite passant en outre au pluriel en dernière strophe.
Vous devez pourtant savoir que la pureté de la forme est fondamentale de ce courant !

Voyons maintenant la mer démontée par la dernière tempête hivernale...
Aïe ! ça commence mal avec « Les rouleaux d'ondes » puisque le rouleau en est une, d'onde ; pléonasme, donc, et qui n'a rien de stylistique.
« la lune » ensuite aurait mérité la majuscule qui lui revient de droit. 
Et l'orage du second quatrain nous rapporte la rota de « rouleaux » : répétition, hors figure.

Malgré ses défauts, ce pseudo-rondel (que va-t-on donc en faire !?), par ses images puissantes qu'appuient les jeux de sonorités, n'est pas sans rappeler les visions dantesques d'un Leconte de Lisle, notamment dans L'Albatros. De ce point de vue, on peut regretter que le format soit trop court pour donner à la pièce sa pleine ampleur.

EDIT : Il y a toujours de l'humain, chez Hugo, Patronne ! Ici, sa présence est réduite aux seuls « forbans », pantins des éléments comme leurs navires ; les « odyssées » y sont, en quelque sorte, désincarnées.