Le vieil oranger

L'idée est là mais pas sa mise en forme – c'est en-dessous de vos possibilités, Ninn' A !
Sans compter que le travail sur la seconde permettrait de développer la première...

certainement, Mr Dédé :-) mais mon neurone est en ce moment occupé par ailleurs, je tente de la pose un peu plus longue que le drabble.

Même quand tout espoir semble perdu il faut encore y croire comme ce vieil oranger qui meurt de soif en attendant la pluie.
L'histoire, bien que triste, est jolie, un thème malheureusement d'actualité...
J'aime bien l'image de l'ultime étamine déposée dans les larmes sèches d'un fleuve fané comme une graine de vie en devenir...il suffirait d'une goutte d'eau...des métaphores séduisantes : l'arbre sec, le baiser, l'étamine, le fleuve, le voeu de vie...
Je n'évoquerai pas la forme, je ne connais rien à la poésie moderne (^-^)
Merci Ninn'A.

Merci à vous, Cristale, d'être passée par-là. Je ne connais pas non plus les codes de la poésie moderne, c'était un essai :-)

Il n'y en a pas, de "codes", et c'est justement ce qui la distingue de la poésie traditionnelle.
Mais ici, Ninn' A, vous êtes à cheval sur les deux – et c'est là qu'est le problème :
on saisit un rythme, qui s'échappe, puis revient... Bref, on sait pas sur quel pied danser, quand des vers libérés devraient nous faire oublier la mesure.

Ah mais oui Ninn'A, Dédé a raison, tu devrais faire quelque chose. Soit tout moderniser, soit tirer ça au cordeau.

Bon, je suis là pour apprendre donc, si vous le permettez Ninn'A, en reprenant votre poème, pensez-vous, Salima et Dédé, que cette formule libre n'utilisant que la respiration pourrait convenir  puisqu'il n'existe pas de normes établies ? (on pourrait même épurer un peu...)

 
secrètement
j’ai déposé
dans les larmes sèches d’un fleuve éteint
l’ultime étamine
 
autrefois
un vieil oranger aux fruits juteux
ému
s’est penché
m’a embrassée

écorce tremblante
feuilles recroquevillées
la pluie reviendra
me confia-t-il


alors
pour que la vie perdure
ce soir je crie

que son vœu
soit exaucé

C'est vachement joli, Cristale ! On touche plus à rien :-) j'ai cogité un peu de mon côté suite aux différents comm' et m'étais dit que si je reprenais ce texte, ce serait en classique...

 Ninn'A :)

La version de Cristale me plaît beaucoup. Ça t'empêche pas, Ninn'A, de refaire en classique.

Moi j'aurais mis "et moi" à la place d'"Et"(ce soir je crie), mais surtout vous commettez un contresens en strophe 2, Cristale...

Jeanne (si vous permettez – bin oui, je prends des pincettes, maintenant !), si vous, vous n'avez qu'un neurone, au moins les 2/3 de nos compatriotes n'en ont pas du tout... Bon, vous me direz que c'est pas à exclure, non plus, vu les résultats des élections, mais bon, vous voyez ce que je veux dire... Arrêtez avec ça, s'il vous plaît...

Contresens ? Contresens ? Est-ce que j'ai une tête de contresens ? ^-^
Je n'ai fait que réorganiser les vers du poème de Ninn'A sans en changer les mots (à part le fleuve éteint) ni le  sens.
Quel est-il donc ce contresens par ma faute commis en strophe 2 Messire Dédé ?

Saperlipopette !!! Contresens en effet ! Gros comme un pamplemousse ! Il ne s'est pas penché autrefois, mais il avait autrefois des fruits juteux.

En outre, avec le sens que vous donnez à la strophe, Dame Cristale, n'aurait-il point fallu y employer le plus-que-parfait, Mes Dames ?

Sacré bleu ! Un oranger qui aurait fait des pamplemousses ! Y'a pu d'morale Dame Salima, même chez les arbres fruitiers.

Quant au plus-que-parfait Messire Dédé, loin d'être moi-même plus que parfaite en conjugaison, je vous laisse seul juge de son emploi si cela vous semble plus correct.

Maintenant, j'espère que Ninn'A aboutira dans son projet de forme classique pour son poème.