Sonnet à DD

C'est ni plus ni moins qu'un exercice de style, que je vous propose, Marquise !

Je ne sais pas, CanZoniere, la virgule ne briserait-elle pas quelque chose dans le rythme, voire dans l'intention de l'Auteure ?
Oui, les entorses ne manquent pas ; j'en fais pas un plat mais tout de même, Damoizelle, les tercets sur deux rimes !...

Vous voulez un truc comme ça ? (pas trop le temps de faire mieux)



Alors, monsieur le duc, vous voulez du classique !
Ma foi, ce n’est pas dur, il faut savoir compter.
Quel que soit le quatrain, user de la métrique,
Et devant l’embarras, surtout ne pas douter.
 
Un sonnet, dites-vous ? Votre tasse de thé ?
L’aimeriez-vous français ou plutôt marotique ?
Voir élisabéthain, je suis très embêté,
Ne sachant que choisir au fond de la boutique !
 
Deux fois six, deux fois six, et voilà l’hémistiche
Qui s’élève en tercet comme on fait une quiche
Dûment entrelardée par la main du mitron.
 
Pour finir en beauté, le zeste de citron
Qui donnera du sel à ce petit pastiche.
Attablez-vous, cher Duc, et goutez cet étron !

"Quand allez-vous, morbleu, suivre le bon exemple ?!
S'écria, rubicond, Dedé Gardien-du-Temple.
Les Règles, ces joyaux légués par nos Anciens,
Ne sont, cancresse Anna, pas faites pour les !"

Anna, je tâcherai de vous répondre encore, mais comprenez que vous ne pouvez plus continuer à présenter des textes dans cette rubrique...

Pas de souci, DD, c'était ma dernière et parce que vous l'avez demandé  

C'est vrai, c'est vrai (mais il vous est facile de publier dans la rubrique ad hoc)... Pas tout à fait quand même...

Du bourrin boulonnais brossez-nous le portrait !
En adorner le col de dorure et dentelle
N'est pour vostre Art inné que preste bagatelle ?
Mais vous tremblez, souris devant cheval de trait !

Voilà la Vérité ! car malgré son attrait,
Vostre plumette enflée, ô fière Damoizelle,
Ne saurait se planter dans la large rondelle
Que vous tend un cul lourd d'étalon qui voudrait...

Heredi-a, Leconte et toi, pauvre Banville !
Dormez en paix, Mes Sieurs, de mort douce et tranquille
Au Mont Parnasse, ô Temple où veille le Gardien.

Ignorez l'Hérétique ! Oubliez l'Insolente
Qui d'avilissement périra de mort lente
Tandis que pour toujours bien vivant est L'Ancien !

3 rimes aux tercets, Marquise...

Tantôt art-pour-l'art, tantôt romantique,
Dédé le tenant du vers archaïque,
Vaillant boulonnais au lourd tagada,
Allait à hue-go et à héré-dia...

Je ne vous souhaite point la bonne nuit, Monsieur !
Puissiez-vous demain, lors de votre promenade digestive sur le chemin de halage, vous faire culbuter par un lourd bourrin !

Hi Hi ! Pas de danger : demain c'est harmo en sous-bois. Pas de bourrin,
juste un chevreuil de temps en temps !

Alors encorner, comme feu la Duchesse !

 

Dor/mez/ en/ paix,/ Mes/ Sieurs,// de/ mort/ dou/ce et/ tran/quille
Où est donc cette syllabe en trop ?

Au Mont Parna/sse, ô Tem//ple où vei/lle le Gardien.
ou sur un rythme ternaire :
Au Mont Parna/sse, ô Temple où vei/lle le Gardien.

Du bourrin boulonnais, brossez-nous le portrait !
Vraiment ?... Donc :
Brossez-nous le portrait, du bourrin boulonnais ! (?)

Mais vous tremblez, souris,// devant cheval de trait !
Non Marquise :
Mais vous tremblez,(:)/ souris devant cheval de trait !
Et non pas :
Mais vous tremblez devant cheval de trait, souris !
Voilà qui justifie en outre l'absence d'article.

J'attends que vous me montriez les autres fautes de grammaire et "artifices"... 
Et ne crois pas qu'on puisse raisonnablement estimer que deux soit beaucoup, et encore moins "beaucoup trop". 
D'ailleurs, le noble « Ô » n'est "ignoble" que pour les hérétiques de vostre secte.
J'attends de voir le reste... car tout ceci n'est qu'élaboration factice : complot contre L'Art, le Vrai !

Vous ne trouvez pas ça beau, les chevaux de trait, vous, Marquise du Boulonnais ?

Le bourrin boulonnais, ce bourreau de versif,
Qui se cabrait au son d'un sonnet subversif...

Je vous en foutrai, du complotisme...



Dor/mez/ en/ paix,/ Mes/ Sieurs,// de/ mort/ dou/ce et/ tran/quille
Où est donc cette syllabe en trop ?




Il me semble que la synérèse de mes/si/eurs soit condamnable en pur classique (vous ne la faites pas pour Heredia)





Au Mont Parna/sse, ô Tem//ple où vei/lle le Gardien.
ou sur un rythme ternaire :
Au Mont Parna/sse, ô Temple où vei/lle le Gardien.


Là, c'est n'importe quoi, illisible au point de vue rythmique


Du bourrin boulonnais, brossez-nous le portrait !
Vraiment ?... Donc :
Brossez-nous le portrait, du bourrin boulonnais ! (?)

Je maintiens ma remarque


Mais vous tremblez, souris,// devant cheval de trait !
Non Marquise :
Mais vous tremblez,(:)/ souris devant cheval de trait !
Et non pas :
Mais vous tremblez devant cheval de trait, souris !
Voilà qui justifie en outre l'absence d'article.

C'est donc un cheval qui sourit, pourquoi pas...


Pour les Ô, je les trouve désuets et grandiloquents (un peu comme vous lol) mais bon, les goûts et les couleurs...


Mes confuses pour la grammaire, il m'avait semblé que


En adorner le col de dorure et dentelle
N'est pour vostre Art inné que preste bagatelle ?


était coupable, mais non, à la relecture ça va !



Pour être honnête, je n'ai jamais vu de cheval boulonnais... ça se mange ?

Le boulonnais est au Pas-de-Calais ce que le percheron est au Comté du Perche :
un cheval de trait plein d'attraits.

Je vais du côté de Boulogne plusieurs fois par ans chez ma meilleure amie, je n'ai jamais vu de ces chevaux, je vais googueuliser pour voir à quoi ça ressemble !

C'est blanc et énorme !

Belle beste, hin! Allez, Damoizelle, mettez-là-nous en vers ; elle le vaut bien, non ? 
Cristale ! Prendriez-vous la relève ? – nostre Marquise m'a épuisé ! – Qu'on puisse passer à vostre Zadjal...

Je prends donc la permission de me me retirer définitivement ayant satisfait à tous vos caprices :-)

J'ai lu :
Il me semble que la synérèse de mes/si/eurs soit condamnable en pur classique (vous ne la faites pas pour Heredia)


Je ne connais rien à la versification classique mais je me permets de dire que la synérèse de "Messieurs" est parfaitement correcte ainsi que l'ensemble du vers.
Le mot ne se lit jamais en diérèse. Ce serait une faute rédhibitoire en concours. 
Quant à "Heredia" :  e.ʁ.j.a (= 4 phonèmes) se lit en diérèse : He-re-di-a.

Monsieur le Démodé, je constate que votre Marquise a répondu à votre demande avec, malgré ses impertinences, beaucoup de complaisance et d'investissement. Mais il me semble que la situation est arrivée devant un mur, celui des "goûts et couleurs". Votre Marquise n'aime pas le style classique, "vieux et ampoulé" ou "désuet et grandiloquent" et je crois qu'il n'y aurait rien de productif en persévérant à lui demander de s'y plier. 
Par contre, je vous conseillerais de noter ses remarques de goût et de style, d'en saisir le sens et la portée, et d'essayer à votre tour d'écrire une pièce qui y satisfasse. Surmontez-vous !

Salima, pourquoi s'obliger à écrire pour satisfaire le goût et le style d'une personne qui n'apprécie ni votre goût ni votre style ?
Je ne pense pas que cela porte à "se surmonter"...se démonter, sans doute oui :)
Ne serait-il pas mieux de rester soi-même, de continuer à apprendre encore et encore de ce que nous ont légués nos Pères, de ce que nous offre la modernité du jour présent, et de ne point céder à la tentation de la facilité, de la paresse, de tout ce qui mène à la médiocrité ?

Je devrais me taire 

Excusez-moi, Cristale, mais je ne crois pas qu'on puisse qualifier le sonnet de Marquise de médiocre
– et je suppose que vous n'ignorez pas qu'il y a en chacun plusieurs "moi", qu'il suffit de savoir convoquer en fonction des circonstances...

J'en ai pourtant fait bien peu de cas, Salima, c'est vrai ! et m'en mords maintenant les doigts.
Vous me demandez donc, en réponse et hommage, de lui faire un "sonnet moderne"...
Eh bien pourquoi pas ! L'idée m'en paraît plutôt bonne !... On garde le bourrin comme sujet ?... Ordonnez, Madame, et j'exécuterai...

Marquise, vous restez ici : c'est votre maison, alors pas de discussion !

@Cristale

Vous faites bien de parler. Je n'étais pas claire dans mes paroles. Voilà ce que je veux dire : je conseille à Monsieur le Démodé un exercice de style : tomber la redingote. Pas forcément les règles de prosodie. Je lui conseille d'écrire une fois de façon que cela sonne naturel et souple, spontané, émotionnel (de ces emotions légères, pas de grands mouvements profonds et lourds). 

Et si ça le dédémonte, sourire, qu'il se dédémonte donc un peu juste une fois, ça lui fera beaucoup de bien. Je crois que l'occasion est parfaite. Chacun peut apprendre de l'autre, même le maître de son élève.

@DédéModé
Vous avez répondu entre temps, parfois je traine entre commencer un message et l'envoyer. Très bien donc, je vous donne pour seule contrainte que votre Marquise ne doit pas trouver le résultat poussiéreux, vieux, ennuyeux ou similaire. Sujet, forme, moyens employés, peu importe.

Ta ta ta... Vous savez où est ma maison puisque vous y avez vos entrées^^ D'ailleurs une bête ignoble s'est glissée à notre insu (H.Inspirée) on va devoir employer du répulsif...

Je n'ai pas dit que le sonnet de Marquise était médiocre. Ses compositions sont plutôt rigolotes pour ce qui concerne le fond. 
Chacun écrit comme il veut, ou peut, je disais juste qu'il n'est pas nécessaire de changer pour plaire à untel ou une telle et qu'il est préférable de rester soi-même, et je rajoute, pour ne pas tomber dans la médiocrité (par rapport à soi s'entend !).

Mais rassurez-moi, Salima, il ne vous a quand même pas échappé que cette pièce n'est pas à prendre au premier degré, si !? Et puis il m'est arrivé plus d'une fois de tomber la redingote, non !?... Qu'est-ce que c'est que ce... "catalogage" ridicule ?
D'ailleurs, la Marquise, je l'emmerde (vous avez vu son dernier message : qui que quoi H.Inspirée ?) : n'en parlons plus.

Comment il se dégonfle... lol

C'est ça : vous m'impressionnez ! Croyez-le si ça peut vous faire du bien.
Pendant que je vous tiens : vous devrez vous réinscrire, le cas échéant, pour présenter des textes, qui ne seront plus admis dans le Forum Visiteurs.
Quant à vos injures plus ou moins dissimulées, elles ne seront plus admises nulle part.

Salima,
Je dois bien reconnaître que je ne suis pas lyrique, mais pourquoi devrais-je l'être ?

Me réinscrire alors que j'ai dit que je vous quittais définitivement ? Allons, vous n'êtes pas sérieux... Quand à savoir qui injurie qui, là aussi, ça reste à définir... Bref, relevez donc le défi de Salima au lieu de vous disperser !

C'est vous que je vais disperser si vous continuez à m'emmerder...
Au revoir, Madame. Bon jour chez vous.

Petit joueur !

Vous faites bien de présenter vos souhaits, Madame, ça lève d'éventuels malentendus !
Enfin, de ce point de vue, vous êtes encore loin derrière nostre hostesse, rassurez-vous !
Mais passons aux choses séri-euses, voulez-vous ?...



BOULONNAIS


Il a le pas lourd du lent laboureur
Pour aller au champ sous le ciel austère
Tirer la charrue arqué sur la terre,
Suivant le sillon de son dur labeur.


Pour gagner la ville où vit la clameur,
D'un trot enjoué, la croupe légère,
Il court des pays faits de pierre claire
Prisant la marée et sa bonne humeur.


Forçat de la route et de nos campagnes
Ayant déplacé des pleines montagnes,
Ton cœur est tombé dans du froid métal.


Qui connaît encor le nom de ta race ?
On a seulement conservé ta trace
Car toujours la force est dans le cheval.


... -vapeur (je précise pour les défici-ents cérébraux).

@DédéModé
Désolée, à court et moyen terme, je suis la tête ailleurs, la moitié des discussions, et restée (zeugme!) sur Saison trouble, qui me semble très sérieuse. 

Je vous ai proposé un exercice, juste comme ça, pour débloquer la situation. Si votre élève ne veut pas tirer vers le classique que vous lui proposez, pourquoi vous ne tireriez pas vers la fluidité spontanée qu'elle vous propose. Parce que la confrontation perpétuelle n'est pas constructive il me semble. 

À part ça, oui, oui, j'aime votre style, ou vos styles, vous le savez bien, (ou bien ne cherchez-vous que le compliment ? Clin d'oeil, ne vous fâchez pas merci), mais vous avez une tendance à trop lisser vos phrases pour en tirer un maximum de précision et concision, et j'avais pensé qu'un petit exercice là-dessus vous ferait du bien, à la manière du "dégondez-vous" de Thierry L. Et puis aussi une petite tendance à parler avec un langage aussi mort que le latin. Et naturellement vos deictiques, qui sont étroitement liés à votre tendance no 1. Des questions ?

Édit : j'avions oublié : si vous voulez envoyer votre Reine des Cancres faire des copier-coller en punition, et que vous soyez à court de critère pour savoir si vous avez réussi l'exercice, ou quf vous doutiez de sa partialité, prenez Jihelka.

Il CanZoniere viendra s'il le souhaite, Madame : je ne me permets pas de le convoquer.
Quant à la Marquise, comme vous le voyez, elle boude, misérablement ; c'est dans sa nature de Misérable Boudeuse, que voulez-vous !...
Voilà, maintenant que je l'ai dûment sonnée, il n'y a plus qu'à attendre qu'elle revienne, pour m'insulter ou lyncher mon BOULONNAIS, ou les deux à la fois, selon la quantité de son exécrable humeur à expulser...

J'entends les vôtres, de critiques, Madame, et les accepte : [censuré]

Dernière édition par Salima Salam le Sam 24 Juin - 23:43, édité 1 fois (Raison : Hors sujet et contraire à l'esprit du site)

L'amertume vous va aussi mal que l'agressivité 

Quant à mon boudoir, je vais le décorer avec des photos de jolis chevaux boulonnais pour toujours me rappeler que l'acrimonie s'évapore quand on se pardonne et que l'allégresse revient quand on pardonne au autres.

Ah ! je vois que vous avez vu votre confesseur ce matin, c'est bien !
Quant à moi, je suis un tendre, que voulez-vous ! et c'est forcer ma nature que de vous envoyer vous faire, mais c'est vous qui m'y forcez, en refusant l'hospitalité que nous vous offrons, Salima et moi.

Je ne vous hais point, Marquise, quoi que vous m'ayez fait endurer, et vous le savez bien, au fond.
Portez-vous bien, chère Damoizelle.

Dernière édition par DédéModé le Sam 24 Juin - 8:27, édité 1 fois

Amen !

Allez en paix, vous et Salima 

Critique :


Très positive ce matin !

Anna, vous êtes d'une sagesse profonde, j'en ai la larme à l'œil, peut-être je devrais ouvrir une section "Foire à empoigne" où on pourrait se dire des choses qu'on devrait se pardonner après, ce qui créait une énergie très positive sur le Bastringue. Y a-t-il pas loin des connaisseurs de taichi et autres fluides bénéfiques ? Savoir si j'oriente la nouvelle section plutôt nord nord est ou plutôt entre la porte et la fenêtre. 


Monsieur le Démodé,
Votre pièce est très-bien, tout à fait comme-il-faut. Celle-ci aussi je la prends très au sérieux. Dans l'esprit et le ton, elle me rappelle votre... (Pardon, je sèche, le berger du Djebel). 
La pointe est bien amenée. Je ne trouve rien qui accroche au niveau grammaire. Rien qui accroche, je veux dire que vos construction sont non seulement correcte – à votre habitude – mais aussi simples et d'accès direct. 
Naturellement, votre sujet est grave, vous dites vous même "lourd et lent", "austère", "dur labeur", la gravité de ce premier quatrain est contrebalancée par la joie du suivant, mais la fin est encore plus grave, je trouve. Bon, ça dépend, hin, si on aime vivre comme nos grands-mères, on trouve ça attristant, si on aime la facilite moderne on s'en réjouit.

La Mort du Berger, oui, c'est vrai !
Bon, voilà donc le défi relevé, selon vous, en tout cas, puisque la principale intéressée a préféré garder le silence sur ce point.
Merci à vous, Madame, et à tous les autres intervenants.

C'est Salima qui vous a lancé un défi pas moi

"Prisant la marée et..."

Je sais, c'est permis, il y a l'exemple fameux :

"La critique est aisée et l'art est difficile",

mais perso, j'éviterais...

et puis :

"des pleines montagnes",  ça kakemphatonne :
"des plaines montagnes "...

Bon, j'éteins, j'dois z'aller à un barbequiou.

Merci CanZoniere, je vais voir ça mais... j'ai pas bon espoir...
Marquise, le défi lancé par Salima consistait pour moi à écrire quelque chose qui vous plaise...

 
 
 
 


Dernière édition par Salima Salam le Sam 24 Juin - 23:41, édité 1 fois (Raison : Hors sujet et contraire à l'esprit du site)

Marquise, désolée, je vous retire votre titre de Reine des Cancres. Votre analyse est très intéressante et instructive. Extraordinairement ! (Par rapport à l'ordinaire en général, par par rapport à votre ordinaire, hin ! N'allez pas vous vexer, je fais un compliment sans réserves et pas une pique déguisée). 
Mais oui, Monsieur le Démodé, votre élève a l'œil. Alors au-delà des goûts et des couleurs (de Marquise), et des choix qu'on assume et tout ça (de vous : vous allez dire que c'est comme ça que vous écrivez), assurément, tout ce que votre Marquise a cité comme défauts contribue effectivement à colorer votre style. Et prenez-y garde ! Pas que vous vous enferriez dans des tics d'écriture.

@DédéModé
Votre question sur votre lyrisme, vous ne "devez" pas, mais parfois sortir des rails fait du bien.

@Cristale

Vous donnez même à la plaisanterie tout le sérieux d'une forme soignée. 
Ha ha ! Vous me faites bien rire. Et qu'est-ce que le ketchup vient faire dans l'histoire ?!? Non, pitié, ne me répondez pas cette fois, je crains vos explications.

Ponctuation... Je conseille :

Eh quoi ? C’est pourtant vrai car, sans manquer d’attrait,


Dans l’écran de pixels, où ronfle un vieux Gardien,
Faut ignorer la Môme. Oubliez l’Insolente
Qui verra son ardeur étouffer de mort lente,
Car même en numérique, il restera l’Ancien.

(Quoiqu'il en soit, il faudrait clarifier la position du dernier vers du premier tercet.)

Jolie contribution !

Ah ça ! Le lent laboureur, le dur labeur, le froid métal... La démodée redingote !
C'est plus fort que lui. Tout petit tombé dans l'antique chaudron des illustres
ancêtres, il utilisera toujours, l'incorrigible Dédé, ces surannées tournures 
d'une révolue époque.

Il a peut-être une frisottée barbe qu'il tapote d'un songeur doigt pour écrire ses obsolètes poésies^^