Le Héros du square

Dans la version première, y'a pas Toto.
J'ai improvisé la strophe 2 hier.
Justement pour enlever le côté trop académique.
L'image du cancre moqueur me plaît bien.
Et Toto, c'est le cancre emblématique...


"les vents" feraient doublon avec "les airs".
"Chier" est grossier, pas vulgaire. Villon l'emploie.
 "tapi", j'ai l'image de Tapie dans un arbre...

C'est un sonnet chanson plutôt qu'un sonnet littéraire.
Plus proche de Nénesse que de Nerval.

Sinon, broutilles & détails :
 
Perché pour l'exemple au milieu du square,
Le Maréchal Truc, son sabre à la main,
Rappelle à Toto, petit cancre ignare, (Toto fait un peu trop « blague carambar »)
Qu'à Pétaouchnock il vainquit Machin. (Virgule après Pétaouchnok)

Oh ! comme il est beau ! monté sur carrare,
Impérial et fier ; quasi surhumain !
Oh ! comme il est grand ! Mais Toto se marre.
Respecte un géant, toi, menu fretin ! (Trop de points d’exclamation dans cette strophe, du reste je trouve que c'est la strophe la plus faible du sonnet)

Depuis deux cents ans, et toujours imberbe, (Le « et » fait béquille)
Pourfendant les airs d'un geste superbe,
Il semble châtier des vents belliqueux. (j’aurais mis « les » vents belliqueux pour la fluidité)

Et quoique de bronze, il reste de marbre (Ce quoique est très moche)
Lorsqu'un vil moineau, planqué dans son arbre, (Tapi ou caché ou autre à la place de planqué pour éviter la surenchère de Q)      
Lui chie sans vergogne entre les deux yeux. (J’essayerai autre chose pour éviter la vulgarité de « chier)

Je cours voir ça !

[MODE GROGNON ON] C'est peut-être son public qui fera caca sur sa tête... Je lui ai dédicacé une chanson, il n'est même passé dire un mot  

Attention, JLK, qu’à la force de ta plume, tu ne gagnes un beau jour quelque statue, ici ou là !

C'est rigolo

Ah ! ça fait du bien, de revenir au sonnet de grand-papa !

Perché pour l'exemple au milieu du square,
Le Maréchal Truc, son sabre à la main,
Rappelle à Toto, petit cancre ignare,
Qu'à Pétaouchnock, il vainquit Machin.

Oh ! comme il est beau ! monté sur carrare,
Impérial et fier ; quasi surhumain !
Oh ! comme il est grand ! Mais Toto se marre.
Respecte un héros, toi le galopin !

Depuis deux cents ans, et toujours imberbe,
Pourfendant les airs d'un geste superbe,
Il semble châtier des vents belliqueux.

Et quoique de bronze, il reste de marbre
Lorsqu'un vil moineau, planqué dans son arbre,
Lui chie sans vergogne entre les deux yeux.

Dernière édition par Jihelka le Lun 30 Oct - 11:29, édité 2 fois