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Dédié à Messire des Doches, gardien du temple des Belles-lettres, Lion du Parnasse.

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09092022
Dédié à Messire des Doches, gardien du temple des Belles-lettres, Lion du Parnasse.

Solange


Solange est mon pastis dans l'eau plate des jours.
Solange est mon moteur et ma roue de secours.
Ni Diane ni Garbo, mais plutôt Bécassine,
- Qu'importe le flacon si l'ivresse radine -
Elle est mon garde-fou, mon étoile qui luit,
Ma muse, ma bouée, mon phare dans la nuit.
Solange mon amour, c'est aussi la tempête
Quand, rentré du bistrot, je m'en prends plein la tête.
La tempête, que dis-je, un satané typhon !
Et qu'il fait peine à voir, après, mon carafon.
Solange, c'est ce tout qui prend bien de la place.
Soupe au lait, soupe au rire ou soupe à la grimace.
Elle va chez sa mère ? À moi la liberté !
Mais tarde son retour et je suis angoissé.
Si sa physionomie paraît des plus étranges,
S'il faudrait son prénom orthographier "Solanges",
Et si, comme chantait le défunt Reggiani,
Elle n'a plus vingt ans, la femme dans mon lit,
Morbleu ! n'y touchez pas ou je déviens féroce,
Et vos os craqueront sous ma pogne véloce !

Commentaires

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Pas mal mais bourré de vieux clichés.
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Hé oui ! mais c'est Nénesse...
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Vindiouss'! on dirait du Émile Médard 1914 ! Mais c'est vrai que c'est Nénesse, le vieux de la vieille, et vous me direz que ça vaut toujours mieux que le Parnasse pas contemporain, hin! CanZoniere !
Tenez ! permettez-moi de vous présenter la descendante en ligne directe du premier, Duchesse d'Arcachonie, héritière de la totalité de ses... archives, la pauvresse ! et qui attend depuis 3 jours pleins qu'on lui recalibre la rondelle...
Duchesse ! dites Bonjour à nostre visiteur en short et béquilles... Mais il me revient que vous vous êtes déjà croisés chez les Mawabwouteuw, n'est-il point ?
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Moua c'est Dédé l'Embrouille, ma p'tite dame ! comme qui dirait le roy de l'embrouille si vous voyez bien qu'est-ce que je veux dire ?
Et vous, ma p'tite dame, que me vaut ?... On a trait les cochons ensemble ?
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Je ne connais que le Marquis du Dé.
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Ah !... cette vermine de raclure de chiotte... Vous êtes bien mal tombée, ma p'tite dame... C'est un homme qu'il vous fallait, UN VRAI ! comme moua !
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Si c'est le père Blin, j'me barre de ce bal masqué.
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Je ne port' pas de perlouzes
Je ne suis pas un nervi
Je trouv' que ça fait tartouze
Et c'est pourquoi moi j'vous l'dis
J'ai l'air de n'pas avoir l'air
Mais avec mon air j'fais la pige à Bébert
Refrain :
Je suis un dur, un vrai, un tatoué
J'fais pas des magnes
Qu'est-c' qu'on y gagne pour les tournants
Mais faut pas me les jouer
J'ai risqué l'bagne faut l'avouer
J'ai bouffé du cannibale
J'ai même digéré des balles
Il en faut pour que je m'emballe
J'sais discuter car des bataillons d'Afrique
Je port' la marqu' de fabrique
Et voilà tout le portrait
D'un tatoué, un dur, un vrai
Je porte sur la poitrine
Un p'tit dessin animé,
Sur le nombril un' sardine
Avec ces mots : " J'suis aimé "
Plus bas il y a le Sahara
Quel panorama
Ah ! cett' gueule qu'il a !
Refrain
Pour l'amour c'est la même chose
Je suis un mec à passions
Les gonzess's voient tout en rose
Quand je leur flanque des gnons
Et v'lan c'est pas du boniment
Pas besoin d'serments
J'les ai au sentiment
Refrain
Faut pas s'en faire pour Mézigue
Dans la vie je sais nager,
Je trouv' toujours un bon zigue
Qui est prêt à partager
Le soir sans qu'on puisse me voir
Là, sur le trottoir
J'fais mes coups dans le noir
Refrain
Quand je joue à la bellotte
Au petit bistrot du coin
Faut pas m'en mettr' plein les bottes
Car aussitôt j'fais du foin
De quoi ? il y a pas de pourquoi
Les autr's restent cois
Alors je dis narquois :
Refrain
Mêm' si je guinche en musette
Sur un air d'accordéon
J'en fais baver les nénettes
Qui vienn'nt au p'tit pèr' Léon
Et Jy ? pour qui me prenn'nt-y
Pour un apprenti ?
Aussi moi j'leur z-y dis :
Refrain
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C'est pas de l'argot ça; c'est du delirium très mince. Tremens. L'argot ce n'est pas que des contractions du langage parlé de titi parisien. C'est une langue codée. Inventée par les bagnards pour ne se faire comprendre qu'entre eux en cas d'embrouilles ou de coups. Votre prose est de la lavure de vaisselle pour parler comme Jean Valjean...
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Alors là il dit attention à ce qu'elle dit, la p'tite dame ! CAR on la fait pas à l'envers au Dédé ! un ancien des bat'd'Af, nom de Dieu !... c'est quand même pas de la couille molle de rossignol, ça, non ?
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Paroles de Jean Manse,
Chantées par Fernandel.
Salima Salam
Ah, Monsieur JLK, un peu de Raison sur ce forum de fou. Vous savez qui est le fou, évidemment, écoutez plutôt mes doléances et vous trancherez, si vous voulez bien, et à la guillotine s'il le faut. 
Monsieur le Démodé me rend folle, dans chacun de mes mots il voit des atteintes à l'honneur de la République française et de ses institutions. Et moi je le soupçonne d'avoir pris la République pour sa Dulcinée et de veiller plus jalousement que permis sur elle. Et elle, elle étouffe, la République, elle en peut plus du Démodé qui au prétexte de la protéger des agressions l'empêche de vivre sa vie de fille, heu non, d'institution publique (je m'embrouille dans l'allégorie, pardon). 

Et donc vous, avec votre beau poème d'amour, vibrant de sincérité, et qui me rappelle une phrase de Camus dans La peste, sur les jeunes couples et leurs passions et les vieux couples et leurs habitudes, bref, vous qui êtes un homme d'expérience, prenez donc le Démodé, servez et reservez lui ce que vous voudrez pour capter et conserver son attention et parlez lui d'homme à homme, expliquez lui ces choses sur les femmes, hin, dites lui de lâcher un peu sa République avant qu'elle ne le lâche, dites-lui qu'elle est libre, qu'il doit la laisser aux autres citoyen•ne•s, qu'il arrête de jouer au Petit Poutine, et trouvez quelques mots bien sentis pour lui faire entendre raison. Et si ça lui fait trop mal, faites lui avaler en le resservant encore et encore, et il s'ecroulera en sanglotant dans vos bras et acceptera  de lâcher prise. 
L'élément clé dans ce plan, c'est le verre jamais vide.
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