En lisant une biographie d'Albert Einstein il y a quelques mois, j'ai appris qu'à peu près tout le monde s'accordait à dire que c'étaient ses intuitions quasi-miraculeuses qui l'avaient mis sur la piste de ses théories et que c'étaient ces mêmes intuitions qui l'avaient persuadé de ne pas lâcher quand tout le reste et tout le monde le dissuadait. Depuis, je tends l'oreille quand j'entends parler de lui, et je remarque que cette question des intuitions revient assez régulièrement. Quel rapport avec mon post ?
J'ai remarqué un truc tout bête que peut-être tout le monde, absolument tout le monde, a remarqué depuis longtemps, très longtemps, je ne sais pas (auquel cas je serai couvert de ridicule !) : alors que j'ai toujours entendu son nom prononcé quelque chose comme Aille'n'schtaille'n, c'est-à-dire à l'allemande, il suffit de prononcer la séquence "ein" comme elle se prononce toujours en français, à savoir comme le "in" de Tintin ou le "ain" de main pour entendre Instinct. Ça m'a étonné et un peu amusé que son nom-même renferme ce qu'il y avait de plus secret en lui et qui a fait de lui celui qu'il a été.
Pour partager mon amusement et faire entendre "Instinct" dans Einstein, il fallait mettre en avant la prononciation française de "ein", et j'ai fait ça comme j'ai pu...
Ton "Plait-il ?", Jeanne, me laisse penser que tout le monde a remarqué ça depuis toujours, et je cherche une armoire pour aller me cacher dessous.